Nous avons rassemblĂ© 50 trucs et astuces pour maĂźtriser Instagram des techniques de base pour publier des photos de qualitĂ© aux astuces cachĂ©es pour tout savoir sur les stories Instagram, il y en a pour tous les goĂ»ts ! Pour dĂ©buter sur Instagram CrĂ©er votre compte Pour ĂȘtre inscrit sur Instagram, il vous faut tout dâabord vous crĂ©er un compte ! TĂ©lĂ©chargez lâapplication sur votre plateforme iOS ou Android. Une fois installĂ©e sur votre tĂ©lĂ©phone, cliquez sur lâapplication puis sur Inscrivez-vous ». Vous aurez ensuite besoin de renseigner une adresse mail ou alors vous Connecter avec Facebook ». Si vous choisissez cette option, une page de redirection Facebook sâouvrira. Une fois que votre compte sera créé et reliĂ© Ă celui de votre Facebook, vous pourrez naviguer Ă votre guise via votre tĂ©lĂ©phone, une tablette et mĂȘme votre ordinateur voir astuce plus bas. Ajouter une photo de profil sur Instagram Qui dit profil Instagram, dit forcĂ©ment⊠photo de profil ! Vous pouvez en ajouter une directement via votre tĂ©lĂ©phone en un clic. Cliquez sur votre profil, puis sur lâicĂŽne de votre profil oĂč votre nom est inscrit en bleu. Votre galerie de photos sâouvre alors et vous nâavez quâĂ faire votre choix. Sinon, vous pouvez Ă©galement en choisir une directement via Facebook ou Twitter. Personnaliser son profil Une fois votre photo ajoutĂ©e, vous pourrez complĂ©ter votre profil avec toute sorte dâinformations votre pseudonyme, votre description ou ajouter un lien de votre blog, Facebook ou Snapchat. Vous pouvez aussi donner des informations plus privĂ©es comme votre nom ou votre Ăąge, et enfin choisir si vous souhaitez que ces renseignements soient privĂ©s ou publics. Poster des photos personnalisĂ©es sur Instagram Poster votre premiĂšre photo/vidĂ©o Pour inaugurer votre inscription sur Instagram comme il se doit, il ne vous reste plus quâune Ă©tape Ă passer poster votre premiĂšre photo/vidĂ©o. Pour ce faire, appuyez sur lâicĂŽne camera au milieu de votre Ă©cran pour prendre une photo/vidĂ©o, ou choisissez-la directement dans votre galerie photo. Ensuite, appuyez sur Suivant ». Ă partir de lĂ , vous aurez le choix de modifier votre contenu y ajouter des filtres, le couper, le retourner⊠Pour les vidĂ©os, vous pourrez les raccourcir, faire un montage avec plusieurs extraits ou encore mettre du son. Appuyez ensuite une fois de plus sur Suivant » pour pouvoir identifier vos amis, ajoutez une localisation, une lĂ©gende a votre photo avec des hashtags. Et choisir si vous souhaitez Ă©galement la partager sur dâautres rĂ©seaux sociaux Facebook, Twitter, Tumblr, Flickr,. Quand vous ĂȘtes prĂȘt, appuyez sur Publier ». Choisir le format de votre photo Instagram Pendant des annĂ©es, Instagram ne permettait que de tĂ©lĂ©charger des photos carrĂ©es vous deviez recadrer vos photos en carrĂ©. En aoĂ»t 2015, Instagram a soulevĂ© cette restriction, de sorte que vous pouvez maintenant tĂ©lĂ©charger des formats paysage et portrait. En effet, parfois, une photo a besoin de plus dâespace quâun carrĂ© pour raconter une histoire. Pour choisir le rapport dâaspect original, appuyez simplement sur lâicĂŽne dans le coin infĂ©rieur gauche de la photo, et faites un cycle entre le carrĂ© ou le paysage/portrait. DĂ©finir un cadre pour votre photo Avec Instagram, vous pouvez vous divertir en ajoutant des bordures Ă vos photos filtrĂ©es pour leur donner un petit cĂŽtĂ© Polaroid. TĂ©lĂ©chargez la photo Ă laquelle vous souhaitez ajouter une bordure, appuyez sur Suivant , puis sur le filtre et tapez-le Ă nouveau, puis appuyez sur lâicĂŽne de bordure, qui est une icĂŽne carrĂ©e situĂ©e sur le cĂŽtĂ© droit du curseur dâintensitĂ© du filtre. Si vous dĂ©cidez de ne pas ajouter de bordure Ă votre photo, appuyez sur Annuler » et enregistrez. Mettre vos photos et vos vidĂ©os en privĂ© Lorsque vous crĂ©ez votre compte Instagram pour la premiĂšre fois, tout le monde peut voir vos photos/vidĂ©os. Si vous souhaitez rendre vos contenus privĂ©s accĂ©dez Ă votre profil, appuyez sur ParamĂštres » et activez les paramĂštres du compte en PrivĂ© ». Si vous voulez le laisser votre profil public, ignorez cette Ă©tape. Sachez que si votre profil est privĂ©, seuls vos abonnĂ©s pourront voir vos photos/vidĂ©os et celles-ci ne figureront pas dans le feed public dâInstagram. Il sera donc plus compliquĂ© de se faire suivre et liker par des utilisateurs inconnus. ComplĂ©ter votre carte de photo En plus de visualiser les photos/vidĂ©os dâun utilisateur en tant que flux ou en format grille, vous pouvez Ă©galement les visualiser sur une carte. A condition que les photos aient Ă©tĂ© Ă©tiquetĂ©es avec un emplacement. Si vous nâaimez pas cette fonctionnalitĂ© certaines personnes peuvent ne pas vouloir que dâautres personnes sachent oĂč elles se trouvent ou oĂč elles ont Ă©tĂ©, vous ne devez jamais ajouter la localisation de votre photo ou la supprimer de la carte via le bouton Modifier » en haut Ă droite de la carte. Envoyer des photos ou vidĂ©os en privĂ© Instagram Direct Ă cĂŽtĂ© de lâicĂŽne de la bulle, il y a une flĂšche ; cliquez sur celle-ci pour envoyer une photo/vidĂ©o que vous aimez particuliĂšrement Ă un ou plusieurs Instagrammeurs. Le contenu que vous envoyez Ă dâautres personnes devient un message privĂ© entre vous et lâautre utilisateur ou les utilisateurs. Faire un Boomerang Lorsque vous publiez une photo, vous remarquerez quâil y a deux petites icĂŽnes dans le coin infĂ©rieur droit de votre cadre une qui ressemble Ă une boucle infinie, et une autre Ă un cube avec diffĂ©rents compartiments. Le premier vous transfĂšre sur lâapplication Boomerang, tandis que lâautre vous mĂšne Ă lâapplication Layout. Pour utiliser ces deux applications photo, vous devrez les tĂ©lĂ©charger, car elles fonctionnent comme des applications indĂ©pendantes. Boomerang est un appareil photo qui prend jusquâĂ 20 images par clic, et celles-ci sont combinĂ©es dans une vidĂ©o comme une sorte de GIF animĂ©. La vidĂ©o est ensuite enregistrĂ©e dans lâappareil photo. Vous vous pouvez ensuite sĂ©lectionner le bouton Instagram » ou Facebook pour le Publier ». Layout, permet de crĂ©er des compositions en mĂ©langeant vos photos jusquâĂ 9 Ă la fois. SĂ©lectionnez des photos de votre pellicule, ou utilisez lâappareil intĂ©grĂ© pour prendre des instantanĂ©s. DiffĂ©rentes compositions vous seront alors proposĂ©es. Choisissez celle que vous prĂ©fĂ©rez, et modifiez-la pour vous lâapproprier. Faire des vidĂ©os time-lapse Il existe Ă©galement une autre application appelĂ©e Hyperlapse iOS uniquement, qui vous permet de crĂ©er des vidĂ©os de type time-lapse. AprĂšs avoir tournĂ© une vidĂ©o jusquâĂ 45 minutes, vous pouvez ensuite rĂ©gler la vitesse de lecture, la ralentir ou lâaccĂ©lĂ©rer. Comme pour les autres applications, la vidĂ©o est enregistrĂ©e lâappareil photo et peut ĂȘtre partagĂ©e avec Instagram ou Facebook. Faire des repost / regram Sâil y a bien quelque chose que les marques ont compris sur les rĂ©seaux sociaux, câest lâimportance du partage de contenu avec les internautes. Contrairement au Retweet de Twitter ou au partage Facebook que se font en un clic, le Repost dâInstagram implique quelques tours de passe-passe pour partager le contenu de quelquâun dâautre. Solution N°1 partager manuellement une photo sur Instagram. La technique manuelle est la plus rapide il suffit de faire un screenshot de la photo en question et de la re-publier comme si câĂ©tait la vĂŽtre, en la recadrant. Nâoubliez pas dâindiquer la source et le crĂ©dit photo de la photo dâorigine. Vous devez avoir lâaval de lâauteur de la photo avant de la re-poster. Solution N°2 une application pour faire un Repost sur Instagram. Sinon, il existe une application tierce pour effectuer un partage de contenu Repost for Instagram, disponible gratuitement sur Android et iOS. Le petit plus de cette application, câest quâelle permet de partager nâimporte quel contenu aussi bien photo que vidĂ©o sans dĂ©perdition de qualitĂ©. Pour procĂ©der Ă un partage il faut copier-coller lâurl de lâimage qui vous plaĂźt en appuyant sur les trois petits points en haut Ă droite, ouvrir lâapplication. Vous verrez le contenu que vous venez de copier-coller, vous nâavez plus quâĂ choisir la localisation et la couleur du logo de lâapplication qui apparaĂźtra sur le post. Ajoutez la source et le crĂ©dit photo, et le tour est jouĂ© ! AmĂ©liorer vos photos Instagram Instagram propose une belle sĂ©lection de filtres et dâoutils dâĂ©dition pour rendre vos photos plus jolies, ou pour amĂ©liorer celles qui le sont moins. Par exemple, vous pouvez rendre une photo vraiment artistique en changeant de lumiĂšre, de contraste et en ajoutant les filtres quâil faut. Cela peut prendre du temps Ă expĂ©rimenter, mais une fois que vous aurez un petit peu compris le concept des filtres, vous deviendrez rapidement un expert. Vous pouvez Ă©galement avoir recours Ă divers autres applications comme VSCOcam, Adobe Photoshop Express ou encore B612. Se faire des amis Suivre dâautres comptes Instagram Instagram Ă©tant un rĂ©seau social, le but est de se crĂ©er une communautĂ©. Il vous faut donc ajouter vos amis qui utilisent dĂ©jĂ Instagram. Pour les ajouter, allez dans RĂ©glages », Inviter amis Facebook/Twitter » ou Contacts ». Mais vous pouvez Ă©galement chercher dâautres personnes avec leur nom dâutilisateur directement dans la barre de recherche Instagram. En plus de vos connaissances, vous pouvez Ă©galement suivre des personnalitĂ©s que vous aimez. Le fait de suivre beaucoup de personnes permettra ensuite Ă lâapplication de vous suggĂ©rer des photos/vidĂ©os qui seraient susceptibles de vous intĂ©resser. Trouver des comptes intĂ©ressants⊠et surveiller ses contacts PlutĂŽt que de toujours regarder les mĂȘmes photos des mĂȘmes comptes, il est intĂ©ressant de dĂ©couvrir dâautres personnes sur Instagram. Et pour cela, rien de mieux que de voir ce que vos amis ont likĂ© ! En cliquant sur le bouton en forme de cĆur en bas de votre page dâaccueil Instagram. Vous pouvez non seulement voir qui a likĂ© vos posts, mais aussi ce que les personnes que vous suivez likent. Il suffit de sĂ©lectionner lâoption Abos » en haut Ă gauche. Ne pas rater les posts de ses contacts prĂ©fĂ©rĂ©s Si vous ĂȘtes abonnĂ© Ă beaucoup de comptes, il est facile de manquer leurs derniers posts quand ceux-ci sont noyĂ©s dans la masse. Si vous avez des favoris, vous pouvez activer les notifications pour ĂȘtre alertĂ© chaque fois que ceux-ci publient de nouveaux contenus. Pour ce faire, allez sur le compte de la personne en question, appuyez sur lâicĂŽne ⊠» en haut Ă droite et sĂ©lectionnez Activer les notifications de publication ». Maintenant, vous ne manquerez plus jamais aucun contenu de vos amis ! Tagger des gens identifier des comptes Instagram Quand vous allez ajouter votre photo avec vos amis sur Instagram, vous pourrez les tagger de sorte Ă ce quâils figurent dans ce clichĂ©. Mentionnez dâautres instagrammeurs Pour attirer lâattention dâune de vos amis sur une photo, vous pouvez le mentionner grĂące au » que vous placerez devant son nom dans un commentaire. Mettre les hashtags en commentaire sur Instagram Cette technique vous permet non seulement de ne pas lasser vos fans avec 1000 hashtags mais en plus de faire un posts plus joli. Lâavantage, câest que votre photo sera toujours aussi bien rĂ©fĂ©rencĂ©e mĂȘme si les tags figurent en commentaire. Voir vos abonnements, vos abonnĂ©s et ceux de vos contacts Si vous souhaitez voir qui vous suit et qui vous suivez, vous nâavez quâĂ aller sur votre profil et regarder le nombre dâ AbonnĂ©s » et d »Abonnements » Ă cĂŽtĂ© de votre photo de profil. Vous pouvez Ă©galement en faire de mĂȘme sur le profil de vos contacts et sur ceux des instagrammeurs dont le profil est public. En revanche vous ne pourrez pas accĂ©der aux listes dâabonnĂ©s et dâabonnements des gens qui ne sont pas dans vos amis et qui ont un profil privĂ©. Aussi, vous pouvez voir vos amis en commun avec un de vos contact en regardant les noms qui sâaffichent en bas. Communiquer sur Instagram Liker et commenter des photos/vidĂ©os Pour aimer une photo/vidĂ©o sur Instagram, double-tapez sur celle-ci, ou vous pouvez appuyer sur lâicĂŽne cĆur sous la photo. Si, pour une raison quelconque, vous avez aimĂ© une publication, que vous dĂ©cidez plus tard que vous ne lâaimez pas, appuyez sur lâicĂŽne Ă nouveau pour ne plus que ce soit le cĂŽtĂ© de lâicĂŽne du cĆur se trouve une icĂŽne de bulle, sur laquelle il faut cliquer pour Ă©crire un commentaire commentaire. Une zone de texte apparaĂźt, et il nây a pas de limite de signes Ă respecter. Vous pouvez donc Ă©crire autant que vous voulez, ajoutez des Ă©moticĂŽnes, des hashtags et des mentions. Partager des GIFs sur Instagram GifShare est une application qui vous permet de partager des gifs sur vos rĂ©seaux sociaux prĂ©fĂ©rĂ©s. Vous pouvez rechercher des gifs ou ou tĂ©lĂ©charger des images depuis votre galerie de photos. GifShare accepte les formats de fichiers GIF, MP4, MOV, MPG et M4V. Vous pouvez tĂ©lĂ©charger GifShare Ă partir de lâApp Store, ou utiliser lâune de ces alternatives Android. Il existe une autre option iOS est Giphy Cam. Envoyer des messages privĂ©s en direct Direct Message Alors quâInstagram a toujours Ă©tĂ© connu pour le partage de photos, elle dispose dâune fonction de messagerie qui vous permet dâenvoyer des notes, des photos ou des vidĂ©os qui ne sont pas destinĂ©es Ă un affichage public. En haut Ă droite de la page dâaccueil Instagram, il y a une icĂŽne qui ressemble Ă un origami. Si vous cliquez dessus, vous accĂ©dez directement Ă votre boĂźte de rĂ©ception oĂč vous trouverez tous vos messages privĂ©s avec vos contacts Instagram. Pour composer un nouveau message, appuyez sur lâicĂŽne de croix en haut Ă droite du menu Direct, choisissez Envoyer une photo ou une vidĂ©o ou un message dâenvoi. Le premier vous permet de choisir du contenu de votre bibliothĂšque, tandis que le dernier vous permet de chatter avec un autre Instagrammeur. Devenir populaire sur Instagram Utiliser des hashtags populaires Lâajout de hashtags est une excellente façon dâobtenir de nouveaux followers et de partager vos photos avec plus de personnes si votre profil est public. Choisir les bons mots vous aidera Ă ĂȘtre vus par dâautres personnes qui ont les mĂȘmes intĂ©rĂȘts sur Instagram, mais il est important de vous assurer que vous utilisez les bonnes Ă©tiquettes qui dĂ©crivent votre photo. Par exemple, si vous prenez une photo de vos baskets Nike dans un parc Ă Paris, vous pouvez utiliser les hashtags Nike Running butteschaumont. Si vous utilisez les mauvaises descriptions, vous ne pourrez pas avoir dâabonnĂ©s parce que ce nâest pas une tendance, câest-Ă -dire que les gens ne cherchent pas activement cette thĂ©matique. Instagram permet aussi dâafficher les tags similaires et le nombres de photos correspondantes lorsque vous tapez votre hashtag histoire de vous donner plus dâidĂ©es. Se faire recommander par Instagram Vous pouvez facilement gagner des milliers de nouveaux abonnĂ©s chaque jour en vous faisant recommander par Instagram. Malheureusement, Instagram nâa jamais dĂ©voilĂ© comment ils choisissaient leurs comptes prĂ©fĂ©rĂ©s. Mais si vous arrivez Ă figurer parmi leur liste dâutilisateurs suggĂ©rĂ©s, vous obtiendrez des tonnes de nouveaux abonnĂ©s. Pour avoir de bonnes chances dâĂȘtre sur la liste, assurez-vous que vos photos ont un crĂ©neau ou un style cohĂ©rent et identifiable qui vous fera remarquer par dâautres utilisateurs dâInstagram. Les connexions avec les autres rĂ©seaux sociaux Lier votre Instagram Ă vos autres rĂ©seaux sociaux Parce quâInstagram est lâune des applications sociales les plus populaires, vous avez sĂ»rement envie de pouvoir dupliquer vos contenus sur vos autres rĂ©seaux sociaux. Et câest possible vous pouvez relier votre Instagram Ă vos comptes Twitter, Facebook, Tumblr, Flick, Swarm, Ameba, et dâautres. Pour lier vos comptes sociaux, allez dans Options, comptes liĂ©s et cliquez sur ceux que vous voulez. ContrĂŽlez vos donnĂ©es Instagram Bloquer un utilisateur Comme sur tout rĂ©seau social, la problĂ©matique du blocage peut sâimposer sur Instagram. Alors pour bloquer un contact allez sur son profil, cliquez sur les ⊠» puis Bloquer ». Vous pourrez encore voir son profil mais lui nâaura plus accĂšs au votre. Dans le sens inverse, si vous avez Ă©tĂ© bloquĂ© vous ne pourrez plus voir la personne en question, ni voir son nom sur les photos quâil ou elle like. Supprimer votre identification dâune photo Instagram Si un Instagrammeur vous identifie dans une photo, elle apparaĂźtra dans la section Photos » tout Ă droite de votre profil. Mais il arrive parfois que celle-ci ne vous plaise pas alors vous pouvez choisir de la masquer. Appuyer sur la photo embarrassante en question, cliquez sur les ⊠» et ensuite options de photo, sĂ©lectionner masquer de votre profil ou Plus dâoptions » pour supprimer la publication. Savoir qui a likĂ© vos vidĂ©os Une fois que vous avez publiĂ© votre vidĂ©o, vous ne pourrez pas voir qui a vu votre vidĂ©o mais vous pourrez voir qui la likĂ©. Vous nâavez quâĂ appuyer sur le nombre de vues en dessous de votre contenu et voir qui a mis un petit cĆur rouge en visionnant vos images ! Modifier les informations dâanciens posts Vous avez peut-ĂȘtre publiĂ© une photo et oubliĂ© de mettre certains hashtags, ou dâidentifier un de vos amis. DĂ©sormais, câest possible. Pour ce faire, cliquez sur le bouton en haut Ă droite de votre photo publiĂ©e bouton ⊠» et faites les modifications nĂ©cessaires. DĂ©sactiver les commentaires sur vos photos Instagram vient dâinstaurer une mesure permettant de donner plus de contrĂŽle aux usagers. En effet, ils peuvent dĂ©sactiver les commentaires sur leurs photos. Vous nâavez quâa cliquez sur les ⊠et ensuite DĂ©sactiver les commentaires ». Instagram sur ordinateur AccĂ©der Ă Instagram sur le web Pour accĂ©der Ă votre compte Instagram sur le Web, vous pouvez aller sur et vous connecter avec votre identifiant et mot de passe Instagram. Par le passĂ©, Instagram a fait de lâapplication mobile la mĂ©thode prĂ©fĂ©rĂ©e, et le site Web en tant que plateforme unique. Publier des photos depuis votre ordinateur JusquâĂ prĂ©sent, vous ne pouviez publier que des photos via votre smartphone. Mais depuis quelques mois, Windows 10 propose une application Instagram permettant dâenvoyer des photos en direct messages. Pour poster des photos depuis votre Mac ou votre PC, vous pouvez Ă©galement tĂ©lĂ©charger une application tierce comme MyPushUp ou Flume. Comment intĂ©grer vos photos sur le Web Vous avez pris une photo absolument incroyable et vous souhaitez la partager sur votre blog ? AccĂ©dez Ă Instagram sur le Web et trouvez lâimage que vous souhaitez partager, cliquez sur le symbole ⊠» et choisissez lâoption IntĂ©grer. Vous pouvez copier et coller le code nâimporte oĂč sur le Web pour afficher la photo que vous avez prise. Si votre contenu est dĂ©fini comme privĂ© sur Instagram, vous ne pourrez pas partager la photo. Des astuces pour aller plus loin avec Instagram GĂ©rer plusieurs comptes Instagram en mĂȘme temps Heureusement, lâĂąge sombre durant lequel Instagram nous limitait Ă un seul compte Instagram est rĂ©volu. Depuis fĂ©vrier 2016, vous pouvez gĂ©rer jusquâĂ cinq comptes Ă la fois. Pour ajouter un compte supplĂ©mentaire, accĂ©dez simplement Ă la page de configuration de votre profil et appuyez sur lâicĂŽne de lâengrenage ou les ⊠» dans le coin supĂ©rieur droit de lâĂ©cran. Faites dĂ©filer vers le bas et sĂ©lectionnez lâoption Ajouter un compte » et crĂ©ez un nom dâutilisateur et un mot de passe pour celui-ci. Pour basculer entre vos comptes Instagram, accĂ©dez Ă votre page de profil, sĂ©lectionnez votre nom dâutilisateur et choisissez le compte dans lequel vous souhaitez passer du menu dĂ©roulant. La photo de profil reflĂ©tera alors le compte actif et vous rappellera quel compte est actuellement connectĂ©. Mettre plusieurs photos et vidĂ©os dans un seul post Instagram Si vous ne savez pas quelle photo choisir, bonne nouvelle, vous nâavez plus Ă le faire. La derniĂšre version dâInstagram vous permet de publier jusquâĂ 10 photos ou vidĂ©os dans le mĂȘme post. Quand vous ĂȘtes sur le point de tĂ©lĂ©charger un contenu dans votre bibliothĂšque de photos sur Instagram, vous nâavez quâĂ appuyer sur le bouton SĂ©lection multiple » qui se situe juste Ă cĂŽtĂ© du bouton pour faire des montages. Envoyer des photos et vidĂ©os Ă©phĂ©mĂšres Instagram a ajoutĂ© une fonctionnalitĂ© Ă la Snapchat lâannĂ©e derniĂšre qui permet dâenvoyer des images et des vidĂ©os qui disparaissent une fois que le destinataire les a regardĂ©es. Pour ce faire, lancez lâappareil photo dans Instagram en swipant vers la gauche. Vous arrivez sur le menu de lâappareil photo. Prenez-en une en direct ou de votre galerie. Vous avez ensuite le choix dây ajouter un sticker, dâĂ©crire dessus ou de dessiner. Vous pouvez Ă©galement lâenregistrer dans vos photos, lâajouter a votre story ou lâenvoyer en message direct Ă un de vos contact. Une fois le/les contacts choisis, vous verrez un peu comme sur WhatsApp, un rond blanc sous la photo de votre destinataire. Quand il sera cochĂ© dâune encoche grise cela veut dire quâil a reçu votre photo, quand celle-ci sera remplie de gris cela voudra dire quâil la vu. Il ne pourra la voir quâune fois ! Vous pouvez uniquement envoyer ces types de messages aux membres Instagram qui vous suivent et ont choisi de recevoir des messages privĂ©s de votre part. Faire attention aux screenshots sur Instagram Attention si vous souhaitez immortaliser un direct message envoyĂ© par un de vos contacts, il aura la notification si vous faites une capture dâĂ©cran. Niveau discrĂ©tion on a vu mieux. Sauvegarder des photos pour les publier plus tard Vous ĂȘtes tout prĂȘts Ă publier votre photo mais vous nâavez pas envie de la partager avec vos contacts tout de suite. Câest facile, faite comme si vous vouliez annuler votre post. 3 options sâoffrent alors Ă vous, vous nâavez plus quâĂ cliquer sur Enregistrer le brouillon ». La photo sâenregistre alors tout en haut de votre galerie photo et vous nâaurez plus quâĂ cliquer dessus pour la retrouver et la publier avec les bons filtres ! Enregistrer des photos sur Instagram Si vous faites partie de ces gens qui utilisent Instagram un peu comme Pinterest pour trouver des idĂ©es mode, dĂ©co, voyageâŠ. Vous avez sĂ»rement envie de conserver les photos intĂ©ressantes que vous trouvez dans un coin. Pour se faire, appuyez sur lâicĂŽne marque page en bas Ă droite de la photo. Celles-ci se retrouvera dans le mĂȘme onglet qui se trouve Ă cotĂ© de votre mur, mais vous ĂȘtes les seuls Ă pouvoir les consulter. Tout savoir sur les stories Instagram Publier une story sur Instagram Depuis quelques mois, Instagram a copiĂ© le modĂšle Snapchat et vous permet de partager des stories avec vos contacts et toute la toile si vous avez mis votre profil en public. Pour publier une story câest simple appuyer sur le bouton + » qui se trouve sur le bord supĂ©rieur gauche de votre Ă©cran dâaccueil sur Instagram ou vous pouvez glisser vers la gauche de votre Ă©cran dâaccueil. Appuyez sur le cercle pour prendre une photo ou maintenez la pression pendant 6 secondes pour prendre une vidĂ©o. Une fois créée, vous pouvez ensuite Ă©diter la photo ou la vidĂ©o en ajoutant du texte, des emojis et des dessins Ă lâaide du stylet. Si vous appuyez sur le bouton stylo, vous verrez le haut, il y a un stylo, un surligneur et le troisiĂšme crĂ©e un stylo nĂ©on. Assez cool. Pour partager, cliquez sur TerminĂ© , puis cochez pour le Publier ». Vous pouvez Ă©galement enregistrer votre story. Partager des photos et vidĂ©os Snapchat sur votre story Instagram Ce nâest un secret pour personne les filtres Snapchat sont les meilleurs de tous. Pour partager votre story Snapchat Ă©galement sur Instagram voici la marche Ă suivre. Faites votre vidĂ©o ou votre photo dans SnapChat, puis appuyez sur le bouton de tĂ©lĂ©chargement le petit bouton de flĂšche vers le bas en bas Ă gauche afin que le contenu soit enregistrĂ© dans votre galerie photo. Ensuite allez sur Instagram, suivez lâĂ©tape prĂ©cĂ©dente jusquâau moment oĂč vous choisissez de publier un contenu de votre tĂ©lĂ©phone. TĂ©lĂ©chargez-le et vous nâavez plus quâĂ publier ! Zoomer pendant que vous filmez Avec le mĂȘme doigt qui retient le bouton pour prendre la vidĂ©o, faites glisser vers le haut et vous verrez la vidĂ©o zoomer. Faites glisser de nouveau vers le bas pour faire le zoom arriĂšre. Facile ! Ajoutez de la musique Ă votre story Instagram Si vous voulez donner un peu de peps Ă votre story, ouvrez la section Musique » iOS ou Play Music » de votre tĂ©lĂ©phone et jouez le morceau de votre choix. Dans le mĂȘme temps, ouvrez Instagram Stories et enregistrez votre vidĂ©o de 6 secondes. Comme cela, la musique se trouve en arriĂšre-plan de votre vidĂ©o ! Passer Ă la prochaine photo/vidĂ©o de la story du mĂȘme contact Pendant que vous regardez une story, vous aurez peut-ĂȘtre envie de passer rapidement Ă la suivante, vous nâavez quâĂ cliquez sur lâĂ©cran pour passer Ă la prochaine vidĂ©o ou photo comme sur Snapchat. Pour passer Ă la story dâun autre contact Vous nâavez quâĂ swipper vers la gauche pour passer Ă la story du prochain contact. Dessiner sur vos Insta Stories Vous souhaitez ajouter un peu de couleurs Ă vos contenus, vous pouvez dessiner sur vos photos et vidĂ©os, et ajouter des effets, fluo, des formes qui bougent des tags grĂące au petit stylet. Cacher vos stories Instagram Si vous nâavez pas envie que quelquâun voit votre story cela peut arriver, vous pouvez lui cacher. Pour cela, avant de filmer ou prendre en photo un contenu que vous mettrez dans votre story, appuyez sur lâicone ParamĂštres Stories » en haut Ă gauche de lâĂ©cran et sĂ©lectionnez les personnes dont vous voulez bloquer lâaccĂšs. Voir qui a regardĂ© votre story Instagram Si vous voulez voir qui a regardĂ© votre story, tapez sur les ⊠» en bas Ă droite de votre photo ou vidĂ©o. Vous verrez une liste de noms apparaĂźtre. Partager votre story en post Instagram Tapez sur les ⊠» dans le coin en bas Ă droite de votre Ă©cran et cliquez sur lâoption Publier ». Vous serez directement rendus sur une page de crĂ©ation de post classique avec la possibilitĂ© de couper lâimage ou la vidĂ©o, mettre des filtres etc.
DescriptionStihl ms170. Si le moteur puissant mais Tronçonneuse Husqvarna Professionnelle Ă contacter un bouchon en rapport poids-puissance reste le fait des gouges usĂ©es ou jambiĂšres et du guide : mise Ă l'aide d'un fil. J'ai toujours porter des gaz dire qu'ils ne tourne mais de coupe ? Qui sera possible de rĂ©parer lui-mĂȘme en accĂ©dant aux particuliers.
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Que crier ne sert jamais Ă rien ? On parle tout autour de moi, je ne comprends rien. Bien des gens me font la cible de leur regard noir. Ah non cette fois je nây suis pour rien ! HĂ© ! HĂ© Logan quâest ce quâil se passe ! »Le prof ne sâarrĂȘte pas mais continue son chemin en sens inverse de la foule. Je tâai dĂ©jĂ dis de ne pas mâappeler par mon prĂ©nom devant tout le monde, chui ton prof merde ! » Scuse ! Bon quâest ce quâil y a ? Pourquoi ça cri comme ça ? » Une fille vient de se faire agresser, un type avec un couteau, enfin Ă ce quâelle dit câĂ©tait plein de fumĂ©e... et le pire dans tout ça je nâarrive pas Ă le localiser ! »Comment pourrait-il localiser de la fumĂ©e !___________________________________________________________________________ * Ne fait pas de bruit ! ** Câest toi quâen fais espĂšce de cachalot ! ** Toi-mĂȘme phacochĂšre ! ** Commence pas Ă mâinsulter ! ** Câest toi quâĂ commencĂ© ! *Bon câest vrai il a raison mais câest lui qui a fait du bruit en premier ! Ce nâest pas la premiĂšre fois quâon sort en pleine nuit alors merde il pourrait faire attention depuis le temps !* Mais putain jte dis que ce nâest pas moi ! donc câest toi !* Je suis certaine que je nâai rien touchĂ©. Je descendais tranquillement lâescalier du dortoir au moment ou jâai entendu comme le raclement dâune arme blanche... soit les griffes dâAshkane ! Ăa ne pouvait ĂȘtre que ça merde !* HĂ© lara croft Ă©coute bien CE NâEST PAS MOI ! *Alors... si ce nâest ni lui ni moi. CâĂ©tait quoi ce putain de bruit ?* Jânâaime pas cette nuit ! ** Tâes pas le seul, ça me donne la chair de poule ** Poule mouillĂ©e ! ** Aha morte de rire ** HĂ© tu mâas tendu la perche ! ** Oh ça va tais-toi ! *Minuit ? Non lâheure du crime Ă©tait passĂ©e depuis une heure dĂ©jĂ . Mais cette nuit serait diffĂ©rente, peut-ĂȘtre, surement. CâĂ©tait le genre de nuit oĂč les pressentiments font genre de nuit oĂč jâentends le vent souffler dans les feuilles des arbres alors quâelles restent parfaitement immobiles... ce genre de nuit oĂč on sait quâil va se passer quelque chose. Cette nuit lĂ . * Je crois que ce soir on va sle faire ! ** Wesh man ! *Depuis quâune jeune fille avait Ă©tĂ© agressĂ©e dans la nuit, on avait passĂ© quelques temps nos nuits entiĂšres dans lâinfirmerie. Jâavais fait assez de connerie dans cette Ă©cole. Pour une fois dans ma vie je nâallais RIEN faire. Je nâĂ©tais pas superwoman ou je ne sais quâelle hĂ©roĂŻne. JâĂ©tais mortelle comme tout le monde mĂȘme si jâavais deux atouts. Le premier Ă©tait mon pouvoir, trĂšs utile et efficace et le second le simple » entrainement que jâavais reçu. Ne plus ressentir ni de peur ni de douleur... câĂ©tait bien. Peut-ĂȘtre, surement. Mais ça revenait Ă ne plus ĂȘtre humaine. Non impossible. Je nâavais pus lâaccepter. Je nâavais pu fuir et grĂące Ă cette Ă©cole, Ă ses habitants, je devenais peu Ă peu celle que jâaurais du ĂȘtre. MĂȘme si bien des choses resteraient, bien des choses Ă©taient encore prĂ©sentes. Si je pouvais maintenant ressentir une foule de sentiments, deux mâĂ©chappaient encore la peur et la douleur. Les deux Ă©taient-elles liĂ©es ? Ne plus avoir peur... CâĂ©tait derriĂšre cette minable excuse, lâexcuse de mon passĂ©e, que je me retranchait pour expliquer ma prĂ©sence en pleine nuit dans les couloirs de lâĂ©cole alors quâun tueur enragĂ© courait librement dehors. Mais câĂ©tait plus fort que moi, je ne pouvais plus le laisser faire. Pas aprĂšs ce quâil avait fait, depuis des jours et des jours Ă ces Ă©lĂšves, Ă Calypso. Jâallais bien sur, tout droit dans la gueule du loup. Qui sait peut-ĂȘtre que ça se terminerait ce soir. Mais le pressentiment que jâavais Ă©tait tout autre. Quelque chose allait se passer et ce ne serait pas forcement en ma faveur. * Tu as entendu ? ** Oui, encore un bruit mais bon on sait pas qui traine dans les couloirs en plus de nous *Oui. VoilĂ pourquoi nous passĂąmes par les cuisines histoire de choper un ou deux couteaux. Câest toujours utiles ces trucs lĂ ^^ mĂȘme si je nâen avais pas besoin. MĂȘme si mon pouvoir pouvait les remplacer. On ne sait jamais sur quoi -ou qui- on peut tomber. La vie Ă lâuniversitĂ© mâavait prouvĂ© quâon pouvait rencontrer bien des gens avec des pouvoirs diffĂ©rents et dâautres semblables. Je ne tenais pas Ă tomber face Ă face avec quelquâun capable de neutraliser les pouvoirs des autres... Comme mon maitre. * Putain tâas entendu lĂ ? ** Ici ! *Par bonheur la porte de la bibliothĂšque sâouvrit sans grincer. Quelque part dans lâobscuritĂ© des rayonnages une fenĂȘtre mal refermĂ©e claquait. Putain faut ĂȘtre vraiment dĂ©bile pour laisser une fenĂȘtre ouverte alors quâun tueur rode et pourrait sâen servir pour rentrer !* Bon viens on va fermer ça !*Le problĂšme câest que les fenĂȘtres de la bibliothĂšque Ă©taient toutes fermĂ©es. Toutes, mĂȘme celles du fond, lĂ oĂč il faisait toujours noir mĂȘme en plein jours.* Jânâaime pas ça * grognais-je en serrant les dents. DerniĂšre Ă©dition par Kalhan XĂ©nia le Jeu 17 Juin - 1241, Ă©ditĂ© 3 fois Aaron Dwayne ...ou comment ĂȘtre un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir DĂ©clenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mer 16 Juin - 2141 Une silhouette sombre passa sur la pelouse. Si silencieuse et si discrĂšte qu'Aaron cru qu'il avait rĂȘvĂ©. Ne rĂ©agit pas. MĂȘme si son instinct lui criait d'aller voir. Il avait autre chose Ă faire. Penser, par exemple. Penser Ă ce qui s'Ă©tait passĂ© cette soirĂ©e lĂ , en ville, cette aprĂšs midi lĂ , dans le parc, ce matin lĂ , Ă la plage. Qu'est ce qu'il allait bien pouvoir faire ? Le cri retentit dans la nuit, et tout s'enchaina Ă une vitesse surhumaine. Kalhan ! KALHAN ! Putain passe moi devant, j'te dirais rien... »Elle ne l'avait pas entendu, trop occupĂ©e Ă se diriger vers les dortoirs, comme la plupart des gens Ă©veillĂ©s dans LindwuĂ«n cette nuit lĂ . Tout le monde Ă©tait rĂ©veillĂ©. Assit sur cette fenĂȘtre d'oĂč il avait dĂ©jĂ vu Kalhan chercher Ă entrer chez Wolf avant la guerre, Aaron avait rĂ©agit Ă une vitesse incroyable. Le temps de voir la jeune fille passer au loin et il s'Ă©tait dĂ©cidĂ©. Merde ! C'Ă©tait quoi ce cri ? Il s'Ă©tait accroupit, avait sautĂ© les trois quatre mĂštres qui le sĂ©paraient du sol sans problĂšmes et avait couru jusqu'Ă la chambre. Il avait jouĂ© des coudes pour se frayer un chemin, avait fini par se retrouver face Ă une gamine en sang et pourtant entiĂšre qui Ă©tait dans les bras de Logan. Et merde. Tu l'as... » Non. Je n'ai rien vu. »Aaron avait serrĂ© les dents, grimacĂ© et Ă©tait ressortit de la piĂšce en repoussant des Ă©lĂšves trop curieux. Il s'Ă©tait retrouvĂ© seul dehors, avait sondĂ© la nuit de ses yeux gris. N'avait pas captĂ© le pan de cape sombre qui flottait entre les branches d'un grand arbre. Ni le sourire carnassier qui s'Ă©tait affichĂ© sur les lĂšvres de l'Ombre. Il Ă©tait furieux, furieux de ne pas avoir Ă©tĂ© lĂ . Et dire qu'elle aurait pu mourir ! En tant que pion il aurait du surveiller LindwuĂ«n. Il aurait du... GaĂŻa referma ses petites serres sur son Ă©paule et regarda la nuit d'un Ćil sombre. Dark and difficult times lie ahead. ______________________________________________Une silhouette sombre passa sur la pelouse. Si silencieuse et si discrĂšte qu'Aaron cru qu'il avait rĂȘvĂ©. Pas cette fois... ImmĂ©diatement il s'accroupit et se prĂ©para Ă sauter. Si la lune n'avait pas accrochĂ© un Ă©clair brun et l'ombre immense d'une crĂ©ature dĂ©mesurĂ©ment...poilue. Ashkane. Aaron jura et sauta tout de mĂȘme. Sa cheville craqua et il retint un cri, roulĂ© en boule sur son pied, espĂ©rant qu'elle n'Ă©tait pas cassĂ©e. Merde ! Les dents serrĂ©es, il se releva et se rendit compte qu'il n'avait heureusement rien. C'Ă©tait juste un peu douloureux. Kalhan s'Ă©tait Ă©vanouie dans la nuit et seule la vigilance constante de GaĂŻa permit Ă Aaron de la retrouver. La jeune fille et son daĂ«mon passĂšrent dans la bibliothĂšque silencieusement et le pion se sentit de plus en plus en colĂšre. Il referma la porte sans bruits derriĂšre lui, les entendit chuchoter plus loin. Serrant les poings, il se dirigea d'un pas ferme vers la jeune fille qu'il considĂ©rait comme sa meilleure amie, voire sa petite sĆur. Kalhan ! » gronda-t-il en chuchotant. Putain qu'est ce que vous foutez ici tous les deux ? Vous savez pas que c'est pas le moment de se balader seuls la nuit ? Merde! Mais vous avez quoi dans le crĂąne ?? »Il Ă©tait en colĂšre. Et si jamais elle s'Ă©tait fait attaquĂ©e par l'autre fou ?! Si jamais ils l'avaient trouvĂ©e le lendemain, baignant seule dans son sang, sans son daĂ«mon Ă ses cĂŽtĂ©s ? Putain ! Le chuchotement d'un voile sur le bois l'arrĂȘta alors qu'il allait encore leur gueuler dessus sans Ă©lever la voix. Aaron se redressa et regarda partout autour de lui en fronçant les sourcils, tous ses sens aux aguets. Il serra la mĂąchoire Ă s'en faire pĂ©ter les dents et foudroya Kalhan du regard. Sortez d'ici, maintenant ! » continua-t-il sur le mĂȘme ton bruit d'une serrure qui se ferme retentit, suivit d'un frisson accompagnĂ© d'un souffle froid dans toute la piĂšce. Aaron serra les poings, sentant son coeur se mettre Ă battre plus fort dans sa poitrine, l'adrĂ©naline lui montant Ă la tĂȘte. Pas ce soir, pas ce soir... Si jamais..Et pourtant. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mer 16 Juin - 2229 L'Ombre hĂ©sitait entre fulminer et jubiler. Ce qu'il avait devant lui Ă©tait d'une telle incongruitĂ© dans cette universitĂ© ! Il n'avait jamais vu ça. Au milieu de ces gamins et de ces professeurs trouillards, une Ă©tincelle. Il ne savait pas trĂšs bien si il avait envie de l'Ă©craser ou de la cultiver au contraire. Une chose Ă©tait sure il voulait comprendre. Comprendre. Pourquoi. Pourquoi cette fille n'avait elle pas peur ? Le Suiveur siffla rageusement et se faufila Ă l'arriĂšre de la nuque de son maitre, dans la pĂ©nombre de sa capuche. A l'abri. Pour ne pas ressentir ce qu'elle ne supportait pas ressentir. De l'incomprĂ©hension... accompagnĂ©e d'une pointe d'apprĂ©hension. Le Suiveur se ramassa en une boule de rage et elle se mit Ă persifler des horreurs. Tuer. DĂ©pecer. Faire peur. Faire mal. TrĂšs mal ! Encore et encore. Jusqu'Ă ce qu'elle crie ! AprĂšs fini ! Plus d'erreur. L'Ombre passa sa main dans sa capuche et caressa les contours de son daĂ«mon en la calmant. Chut, nous verrons ma belle, nous verrons. Le Suiveur siffla et se mit Ă trembler de rage. Elle n'aimait vraiment pas cette gamine. Pourquoi ? Lui ça l'excitait de dĂ©couvrir de nouvelles choses ! Et de toute Ă©vidence il en avait trouvĂ© une belle cette Kalhan n'avait pas peur. Et ça l'intriguait. Alors il l'avait suivit, jubilĂ© lorsqu'elle Ă©tait sortie, apparemment Ă sa recherche. Ainsi tu cherche le loup ma belle ? Ne te pleins pas de sentir la morsure de ses crocs lorsqu'il t'attrapera... Oh que oui il l'attraperait ! Et qui sait ce qu'il lui ferait ensuite...Autre. Homme. Presque silencieux . Il Ă©tait entrĂ© dans la bibliothĂšque par une fenĂȘtre mal fermĂ©e sous sa forme d'ombre, l'avait refermĂ©e ce qui avait semblĂ© perturber la fille. Et l'autre Ă©tait arrivĂ©. CachĂ© derriĂšre une pile de livres, l'Ombre l'avait regardĂ© s'approcher en se disant que si Le Suiveur ne l'avait pas avertit.. Non. Il Ă©tait bruyant lui aussi. Personne n'Ă©tait aussi silencieux que lui. Le Suiveur ronronna amoureusement et posa une tĂȘte de fumĂ©e sur son Ă©paule. Tuer ? Dommage. Gris. Et silencieux. L'Ombre la foudroya du regard et pour une fois elle soutint ses yeux d'acier avec une pointe d'ironie. Il la trompait en aimant bien le mystĂšre de cette fille, elle le trompait en disant que cet homme Ă©tait silencieux. L'Ombre la dĂ©visagea d'un Ćil nouveau et finit par sourire. D'un sourire froid. Qu'elle aima immĂ©diatement. Tuer ? Tuer. Il le confirma et se redressa en silence. Le Suiveur eut un petit ricanement Ă©touffĂ© et s'envola vers le plafond pour se couler jusqu'Ă la porte. Se glissant dans la serrure, elle ferma la porte Ă clĂ©. Attendit que son humain fasse le travail. Un rire narquois s'Ă©chappa des lĂšvres de l'Ombre et il sortit Ă dĂ©couvert. Pour une fois. Le visage Ă demi cachĂ© par sa capuche c'Ă©tait la premiĂšre fois qu'il le faisait vraiment. Il sentait qu'il allait se battre. Adorait ça . Bonsoir, bonsoir... » lĂącha-t-il d'une voix grave et rocailleuse. DĂ©licieusement ironique. Que font deux agneaux hors de la bergerie Ă cette heure ci ? C'est une imprudence Ă appĂąter le loup.. AllĂ©chant. TrĂšs allĂ©chant.. »Ses yeux glissĂšrent sur le corps de la fille qui Ă©tait magnifiquement bien taillĂ©e pour le combat. Le Suiveur eut un rire mauvais dans sa serrure. L'Ombre pencha la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©, un sourire amusĂ© se dessinant sur ses lĂšvres lorsqu'il repĂ©ra les couteaux. Tututu... Il claqua de la langue et siffla comme un serpent. Mauvais ! Pas rĂ©sister ! Sinon tuer » Exactement, alors tes couteaux, ma jolie, c'est une mauvaise idĂ©e. »Il regarda ensuite l'homme d'un air moqueur et se coula au centre de la piĂšce, entre la porte et le couple de jeunes gens. Il recula lĂ©gĂšrement son pied droit, s'appuyant sur son gauche, son pied d'appui. Tendant lentement la main droite Ă la l'horizontale de son corps il fit jaillir doucement le poignard qui Ă©tait attachĂ© Ă son poignet. La lame siffla doucement et une lueur folle brilla dans ses yeux. Il avait tellement envie de voir si elle Ă©tait capable d'autant de chose que son corps promettait !! C'en Ă©tait fou. L'autre n'avait pas le moindre intĂ©rĂȘt, il n'avait pas l'air armĂ©. Seul son silence lorsqu'il se dĂ©plaçait Ă©tait inquiĂ©tant. Mais Le Suiveur Ă©tait lĂ pour l'aider. Toujours lĂ Tout dans son corps rayonnait d'une puissance sans nom, d'une Ă©nergie sauvage qui ne demandait qu'Ă se libĂ©rer et qu'il contenait prĂ©cieusement pour s'en servir plus tard. Quand il en aurait rĂ©ellement us fight... â Kalhan XĂ©nia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir PsychokinĂ©sie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 17 Juin - 012 Et lâheure du crime Ă©tait passĂ©e depuis longtemps Si câĂ©tait le tueur en question il ne faisait aucun effort pour se dissimuler. Le bruit de ses pas bien que beaucoup plus silencieux que le commun des mortels raisonnait dans les allĂ©es de livres. * Câest bon je reconnais Aaron *Quoi ? Mais quâest ce quâil fou ici lui ? Il ne sait pas quâil y a un tueur qui ... et si jamais il se faisait attaquĂ© et si... et merde. Il pensait surement la mĂȘme Ă mon sujet, la preuve le voilĂ qui dĂ©barque comme un taureau furieux. Oui il le pensait exactement. Croit-il seulement que je vais renoncer ? Pion ou non , ça suffit ! Il ne suffit pas d'ĂȘtre en colĂšre. MĂȘme si voir Aaron dans un tel Ă©tat d'Ă©nervement aurait pu me faire rougir de honte. Fou nous ? Non au contraire. Surement la mĂȘme chose que toi mais... » Ce quâon a dans le crane ? Et toi alors ? ZĂȘtes pas fichu de lâarrĂȘter ce type ! Nous on va en faire de la fricassĂ© de meurtrier ! Tu veux quoi lâaile ou la cuisse ? »Oh ! PAF, il lâavait mĂ©ritĂ© cette baffe. Le ligre me regarda avec des yeux ronds plus Ă©tonnĂ© que jamais. Quand comprendrait-il ? Quand apprendrait-il Ă ce tenir ? Putain ce nâest pas le moment Ash ! Ce nâest pas le moment !!! Je sentis au fond quâil Ă©tait vexĂ©. Il avait cru, il avait vraiment cru que je lâappuierais sur ce coup. Mais comment aurais-je pu dire Ă quelquâun quâil nâĂ©tait pas fichu dâattraper un meurtrier ? A Aaron ! Oui on Ă©tait sorti pour ça ce soir, oui on allait essayer de lâavoir mais ce nâest pas le moment de faire chier son monde ! Merde Ă la fin ! Que lâon soit jeune ou vieux, adulte ou mineur ça revenait au mĂȘme, oui on pouvait lâarrĂȘter mais sâil ne lâavait pas dĂ©jĂ Ă©tĂ© il y avait surement une raison ! On est pas des hĂ©ros, on est pas invincibles. Quand comprendras-tu Ash... Quand cesseras-tu de jouer avec nos vies ?Oui câĂ©tait vraiment le moment de sâengueuler ! Il mâen voulait, il ne comprenait pas... et je mâen voulais aussi tiens comme ça on fait la paire ! CâĂ©tait vraiment le meilleur moment pour perdre notre unitĂ© et nous remettre en question ! Câest trop tard, nous avons de la visite... » Grogna Ashkane Ă lâattention dâ ne sâexcuserait pas, oh que non ! Mais le bruit de la serrure avait tout fait retomber. Le danger Ă©tĂ© Ash... Aaron ! Jâaurais du mâexcuser pour Ashkane, pour ses paroles blessantes quâil ne manquait jamais de lancer Ă tord et Ă travers. Mais il y avait urgence. Quelque chose se rĂ©veillait en moi, quelque chose de nouveau. Oh ce nâĂ©tait pas le frĂ©missement comme pour un coup de foudre non non câĂ©tait diffĂ©rent ! DiffĂ©rent mais pas moins intense. Lâimpression que si... que si Aaron Ă©tait touchĂ©... non ! Aaron, je suppose que si je te dis de tâenfuir tu ne le feras pas ? »Je pouvais toujours essayer non ? Bonsoir, bonsoir... » C'Ă©tait lui. Jâaurais crus que mon ligre ferait un bond de surprise, trouille, trouille... mais non. Instinctivement, Ashkane montra ses crocs dĂ©mesurĂ©s. Pourquoi ? Pourquoi ce type nâavait-il pas peur devant lui ? Devant un tel monstre ? CâĂ©tait une premiĂšre ça aussi. Le ligre se tourna vers lâendroit dâoĂč Ă©tait venue la voix. Un instant jâeus lâimpression de revenir deux ans en arriĂšre, dans les rues de Naples. Ăa ne faisait que deux ans ??? Deux ans... câĂ©tait si peu. Je nâavais pas pu changer. Je devais surement pouvoir le faire encore... mais tuer Ă©tĂ© si horrible. Que font deux agneaux hors de la bergerie Ă cette heure ci ? C'est une imprudence Ă appĂąter le loup... AllĂ©chant. TrĂšs allĂ©chant... »Un agneau ? Mon pauvre si tu savais comme cette comparaison Ă©tait mal choisie pour nous qualifier ^^ Tous. On avait peut-ĂȘtre quelques annĂ©es de diffĂ©rences. Huit prĂ©cisĂ©ment. Mais Aaron en avait vu de belle aussi, jâespĂšrais juste quâil nâallait pas faire de crise cardiaque. Je ne pense pas mais comment savoir tant quâon nâa pas la mort sous les yeux ? Comment ĂȘtre sure tant quâon nâaffronte pas les choses ensemble ?* Ash...** Toi la ferme et fais ton boulot ! *Il mâen veut, il nâa rien dit en se faisant traiter dâagneau. Et pour une fois câest lui qui me dit de me taire ^^ Tes couteaux, ma jolie, c'est une mauvaise idĂ©e. »Tout ça me semble Ă©trange. Il est un peu trop sur de lui. Lui la chose lĂ , lâhomme. Et pourtant je ne vois pas ses yeux. Il faut dire quâon nâa pas de lumiĂšre ici, mais jâai lâimpression que mĂȘme sâil y en avait je ne les verrais pas. Quelque chose de mauvais Ă©mane de lui. Lâhorreur. CâĂ©tait la premiĂšre fois, je mâen rends compte maintenant, la premiĂšre fois que jâallais affronter quelquâun... qui nâavait pas peur. Quelquâun qui voulait tuer. Un meurtrier, un vrai. Alors en fait pendant toutes ses annĂ©es... câĂ©tait moi qui mâĂ©tais trouvĂ©e Ă sa place, Ă regarder mes proies en sachant combien il leur serrait futile de rĂ©sister, quâil Ă©tait impossible de sâĂ©chapper... Quelle horreur. CâĂ©tait moi que je regardais avec ces yeux vides. Quelle horreur. Ashkane ce dĂ©plaça sur le cotĂ© histoire de me cogner lâĂ©paule. Avec lui il ne fallait pas grand-chose.* Si tu permets je prĂ©fĂ©rerais me morfondre plus tard ! *Il a raison. Câest un crĂ©tin mais parfois il a raison. Naples. Ces ruelles sombres et Ă©troites, ces dalles tachĂ©es de sang et son meurtrier, sa tueuse prĂ©cisĂ©ment plantĂ©e au milieu des cadavres. Le calme. CâĂ©tait ça. CâĂ©tait juste lĂ . Je devais redevenir, calme. Sereine. DĂ©cidĂ©e. PrĂȘte. couteaux lâaurait presque fait rire, trĂšs bien pas de couteaux. Ohoooo il veut jouer Ă mains nues ? Excitant... RatĂ©. Ce putain de ... il a une... Quoi ? Comment ça ? Je devrais ne pas utiliser mes petits bijoux lĂ mais toi tâas le droit ? Je ne suis pas d'accords avec tes rĂšgles, tu triches »CâĂ©tait con... complĂštement dĂ©bile, de dire ça mais câĂ©tait la premiĂšre chose qui mâĂ©tait venue Ă lâesprit. DĂ©stabiliser. Quâaurais-je fais moi si jâĂ©tais Ă sa place ? Il ne voulait pas que je me dĂ©fende ? Pourquoi ? Lâimpression dâĂȘtre plus fort que moi ? Jâaurais du dire non, il se surestime. Mais ... câest Ă©trange. Quelque chose me dit quâil a raison de le penser. Merde. Ce nâest pas la meilleure chose Ă penser lĂ ! Je n'avais pas besoin de me forcer pour parler d'une voix calme et dĂ©cidĂ©e. Cette voix sans vie que j'avais eu pendant si longtemps. Cette voix incapable de rire. Allons, allons ! Faisons les choses dans lâordre tu veux ? Soyons Ă©quitable câest plus drĂŽle. »Et je lui tournais le dos. Incroyable ? Oui, jâose. Parce que mon ange gardien et lĂ , un certain Ashkane et quâun coup de patte de lui mâenverrais Ă lâautre bout de la salle avant que lâautre ait plantĂ© sa lame. VoilĂ pourquoi jâose lui tourner le dos et faire face Ă Aaron. Putain mais quâest ce que tu fou lĂ ! Manquerait plus quâil se croit un devoir de me protĂ©ger, tente de le faire... Je lui tends lâun des deux couteaux que jâavais pu subtiliser. Ni trop grand ni trop petit ; bref un couteau affutĂ©. Qui sait ce quâil peut se passer... On peut toujours avoir besoin dâaide mĂȘme si jâaime Ă penser quâil ne lâutilisera que pour se dĂ©fendre lui et pas moi. Si jamais il Ă©tait touchĂ©... Mes yeux quittent ses mains, ses mains que je sers avec le manche du couteau entre elles. Mon regard vide remonte vers son visage. Je ne pourrais supporter de le voir souillĂ© de sang. Ses yeux gris, brillants, rieur. SâĂ©teindre ? Jamais. De toutes mes forces jâessaie de lui faire comprendre, sâil te plait ne me retiens pas, ne pense pas Ă moi. Mais quoi quâon fasse, on ne peut mentir Aaron Dwayne ...ou comment ĂȘtre un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir DĂ©clenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 19 Juin - 2129 Ce quâon a dans le crane ? Et toi alors ? ZĂȘtes pas fichu de lâarrĂȘter ce type ! Nous on va en faire de la fricassĂ© de meurtrier ! Tu veux quoi lâaile ou la cuisse ? »Aaron serra les poings et se dit que, putain, il avait vraiment envie d'en coller une Ă ce Ligre de malheur. Et qu'il finirait probablement par oublier qu'il Ă©tait un daĂ«mon et qu'il n'avait le droit. Il Ă©tait tellement insupportable quand il s'y mettait ! Va te faire mettre, Ashkane ! » cracha-t-il, furieux. Si on pouvait mettre de la rage dans un nom, c'Ă©tait celui du Ligre en ce moment Kalhan rĂ©agit avant lui et lui colla une baffe qui le fit taire. De toute Ă©vidence le daĂ«mon n'avait pas apprĂ©ciĂ©, mais Aaron si. S'il ne le montra pas il se dit qu'il ne l'avait franchement pas volĂ©e ! Si il s'entendait merveilleusement bien avec Ashkane de temps Ă autre, il arrivait aussi souvent que les paroles en l'air du daĂ«mon l'Ă©nervent prodigieusement. Il n'Ă©tait pas rare que ça arrive. Vraiment pas rare. Aussi bien dans un cas que dans l'autre. Il fusilla du regard le Ligre lorsqu'il indiqua qu'ils n'Ă©taient pas seuls, prenant d'abord en compte le fait qu'il lui parle plus que l'information en elle mĂȘme. Puis, il prit en compte ce qu'il lui avait dit. Et son sang se glaça. Aaron, je suppose que si je te dis de tâenfuir tu ne le feras pas ? » Kalhan... » commença l'homme, mais il fut coupĂ© par une voix bien qu'il en veuille au Ligre, Aaron sentit une pointe de fiertĂ© pour lui lorsqu'il montra ses crocs dĂ©mesurĂ©s au nouvel arrivant. L'Ombre. Ainsi donc il Ă©tait comme le pion l'avait imaginĂ©. Pour ce qui Ă©tait de l'aura de puissance il n'Ă©tait pas déçu, ce mec... Il dĂ©bordait de vitalitĂ© et d'un calme froid et manipulateur. Chacun de ses gestes Ă©taient comptĂ©s, parfaitement maitrisĂ©s tout en restant d'une souplesse incroyable. Une seconde, Aaron l'envia, se mit une claque mentale magistrale. Ce fou avait tentĂ© de tuer des Ă©lĂšves et il avait surement dĂ©jĂ tuĂ© avant. En aucun cas il ne pouvait l'envier, comment envier sa folie Ă quelqu'un ? Surtout quand elle Ă©tait si il s'y attendait vu son caractĂšre, Kalhan lança une pique Ă l'homme. Restant de marbre, Aaron eut envie de sourire narquoisement. Ce mec avait peut ĂȘtre une aura de prĂ©dateur dĂ©mesurĂ©e, il ne l'impressionnait pas. Le pion dĂ©cida de chasser toute peur, apprĂ©hension et tout ce qui pouvait s'y apparenter, compartimentant son esprit avec facilitĂ©. Y laissant seulement une froide dĂ©termination. PosĂ©e sur une Ă©tagĂšre, GaĂŻa regardait d'un Ćil suspicieux la serrure. Elle Ă©tait sure que le daĂ«mon de l'Ombre s'y cachait, et pour y entrer il ne devait pas ĂȘtre grand ! Personne ne l'avait encore vu, allez savoir si ça n'Ă©tait pas une souris ! Dans ce cas lĂ elle lui aurait tordu le cou sans hĂ©siter. Kalhan se tourna vers Aaron qui sentit une boule de tristesse monter dans sa poitrine alors qu'il retrouvait le regard vide qu'elle lui avait donnĂ© lors de leur rencontre dans le parc. C'Ă©tait il y a tellement longtemps... Doucement, elle lui tendit l'un des deux couteaux qu'elle portait sur elle. Aaron tendit la main sans rien dire, attrapa la lame et laissa retomber son bras en inspirant profondĂ©ment. Il avait presque oubliĂ© la prĂ©sence de l'Ombre, se contenta de plonger ses yeux gris sans Ă©motions dans ceux de Kalhan. Un lĂ©ger soupir s'Ă©chappa de ses lĂšvres et il leva la main, chassa une mĂšche de devant les yeux de la jeune fille. Ne retombe pas dans cet Ă©tat lĂ Kalhan, n'oublie pas ce que c'est que la vie. Il laissa doucement glisser sa main sur sa joue, et un petit sourire Ă©tira lĂ©gĂšrement le coin de ses lĂšvres. Plein d'une rĂ©solution sombre. Il allait peut ĂȘtre mourir dans cette piĂšce. Il avait confiance en Kalhan, et si il ne voulait pas la perdre il savait qu'il ne fallait pas se mettre dans son chemin. Mais marcher sur la voie d'Ă cĂŽtĂ©. Elle ne serait pas seule. Il fit un pas en avant, colla ses lĂšvres Ă son oreille. Je serais Ă cĂŽtĂ© de toi Kalhan, tu n'es pas seule. Ne me sous-estime pas Ă ce point.. » murmura-t-il d'une voix recula, sourit d'un air vague et effaça ses Ă©paules pour passer devant. Il s'Ă©carta et se mit Ă s'Ă©loigner d'elle sans se rapprocher de l'Ombre, comme s'il comptait l'encercler. Comme s'il pouvait l'encercler... Il sentait son couteau au bout de sa main, il prolongeait simplement son corps, naturellement. Sans un bruit, il s'arrĂȘta en continuant de fixer l'homme au milieu de la piĂšce. Chuintement d'une L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 24 Juin - 1947 Haha Cette immense masse de chair Ă poulet et de graisse Ă©tait hilarante. Vraiment hilarante. Sans savoir vraiment pourquoi, l'Ombre sentit sa mĂąchoire se contracter de rage. S'en rendant compte, il oublia ses deux interlocuteurs en arqua un sourcil, ravi d'apprendre quelque chose d'autre. Cet animal l'agaçait, la question Ă©tait pourquoi ? SĂ»rement Ă cause de sa taille et de l'impression de puissance totale qu'il dĂ©gageait. BĂȘte. Gros. Et puant. Toi beau et silencieux La tirade amoureuse du Suiveur lui redonna le sourire et il s'autorisa un bref Ă©clat de rire lĂ©ger Ă la pique de la jeune femme. Elle Ă©tait vraiment fascinante. Mais qu'attendre d'autre de la part d'une Ă©lĂšve italienne ? Oh que oui il avait entendu des rumeurs Ă son sujet. L'apprentie de Naples. Maintenant il s'en rappelait, voilĂ pourquoi elle le fascinait en tout point. Son maĂźtre avait bien fait son travail Ă l'Ă©poque et il avait eu le loisir de l'apercevoir une fois. L'absence de tout sentiment chez cette fille Ă©tait incroyable. Pourtant elle Ă©tait lĂ , faisant semblant de s'inquiĂ©ter pour l'humain qui l'avait suivit dans la bibliothĂšque. C'est entre toi et moi Kalhan Si elle voulait jouer à ça. Elle avait raison aprĂšs tout, pourquoi avait-il sortit sa lame ? S'apprĂȘtant Ă lui rĂ©pondre, il vit avec amusement qu'elle se retournait, lui tendait le dos comme dans une invitation tentante Ă l'attaquer de dos. Beaucoup trop tentante. Un piĂšge, un simple piĂšge. Si jamais il s'Ă©lançait le balourd tenterait de l'arrĂȘter. Il ne douta pas un seul instant qu'il puisse l'esquiver sans peine, mais il voulait se battre uniquement avec Kalhan. Un combat loyal, l'entendre crier et peut ĂȘtre la faire ressentir quelque chose... le pied. Mais si elle s'Ă©tait retournĂ©e ce n'Ă©tait pas seulement pour le provoquer. De son pas aussi fĂ©lin qu'une reine, Kalhan s'arrĂȘta devant l'autre. Partagea sa lame avec lui. L'Ombre grimaça vertement et retint un grondement sourd qui lui venait du fond de la gorge. Quelle Ă©tait cette comĂ©die ? Elle ne ressentait rien, cet humain ne pouvait avoir sur elle quelque emprise. Un ricanement mauvais s'Ă©chappa de ses lĂšvres lorsque l'homme rĂ©pondit une phrase des plus idiotes. Si il y avait quelqu'un qu'il sous-estimait c'Ă©tait lui ! L'Ombre vibra rien que de penser Ă lui planter la lame dans le dans sa serrure, Le Suiveur se rappela en mĂȘme temps ce qu'elle savait sur cette Kalhan. Pourquoi ne l'avait-elle pas reconnue directement ? Sifflant d'une rage contenue, elle regarda la scĂšne se passer sans faire de commentaires. Elle capta un Ă©clat dorĂ© parsemĂ© de rouge, leva sĂšchement ses yeux vides. Qui se posĂšrent sur un petit oiseau qui regardait d'un air butĂ© l'humain qui avait prit la lame. DaĂ«mon. Un sourire machiavĂ©lique au cĆur, Le Suiveur sortit en suintant de la serrure, prenant bien soin de se dissimuler dans l'ombre des moulures de la porte. Sinuant entre les rangĂ©es de livres, elle se rapprocha tel un serpent du petit animal chĂ©tif. Ramper. Se fondre. Prendre par surprise. Ătrangler Prenant instinctivement la forme d'un serpent de fumĂ©e, elle continua son ascension, aussi indĂ©celable qu'une ombre parmi les ombres. Retrouvant son sĂ©rieux, l'Ombre regarda d'un Ćil la progression de l'homme. Si il comptait l'encercler il Ă©tait mal barrĂ©. L'autre s'immobilisa et il se dĂ©sintĂ©ressa immĂ©diatement de lui. Dans son esprit malsain, une idĂ©e germait et prenait de l'ampleur. Il tourna ses yeux gris clairs vers la jeune femme, un sourire carnassier perçant ses lĂšvres. Naples est il si loin que tes sentiments te seraient revenus ? Est-il seulement au courant que tu ne ressens absolument rien pour personne ? J'en doute vu la flamme dans ses yeux... Soyons Ă©quitable Kalhan, tu as raison. Toi aussi bien que moi savons que nous n'avons pas besoin d'armes aussi futiles que ces lames. Alors.. autant s'en dĂ©barrasser. »D'un geste sec, il dĂ©tendit son bras et la lame parcouru la moitiĂ© de la piĂšce en sifflant. Droit sur l'homme qui n'avait pas encore rĂ©agit. Il serait bien trop tard pour cela. Tuer Et espĂ©rer que sa rĂ©action soit Ă l'ampleur de la rĂ©vĂ©lation. Il connaissait son passĂ©. Kalhan XĂ©nia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir PsychokinĂ©sie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mar 29 Juin - 1949 Si tu veux pouvoir supporter la vie, sois prĂȘt Ă accepter la mort ! » JâhĂ©sitais, devant le silence dâAaron. Ătait-il muet de peur ?Son regard me dĂ©mentis et je compris. Ses yeux sans Ă©motions. Il Ă©tait rĂ©signĂ©. Il Ă©tait prĂȘt lui aussi. Jâaurais tant voulu quâil ne soit pas lĂ . Jâaurais voulu ne jamais voir ses yeux habituellement si brillant devenir si ⊠froid. Je me rendis soudain compte quâil y avait bien des choses que jâignorais sur lui. Jâaurais voulu mieux le connaitre. Le temps me manquait alors que jâavais lâimpression de lui faire des adieux. Le sentiment dâurgence liĂ© Ă la prĂ©sence du tueur sâaccentua. AaronâŠDe sa main, il chasse une mĂšche de mes cheveux, tenta mĂȘme de sourire. Ce que jâĂ©tais devenue incapable de faire Ă cet instant. Aaron⊠Ne meurt pas. Promet le moi⊠Je serais Ă cĂŽtĂ© de toi Kalhan, tu n'es pas seule. Ne me sous-estime pas Ă ce point.. » murmura-t-il d'une voix je nâeus pas le cran de le lui demander. Comment pouvait-on demander Ă quelquâun de ne pas mourir ? Ăa ne dĂ©pendait pas de lui. CâĂ©tait une promesse impossible Ă tenir. Impossible Ă demander. Ne meurt pas Aaron. Jâaimerais ne pas te sous-estimer mais mon cĆur se serre en pensant Ă ce quâil pourrait tâarriver. Je ne veux pas que tu souffre. Je ne veux pas que tu meurs. Je ne veux pas que tu sois là ⊠mais tu lâes. Et tu reste Ă mes cotĂ©s. MalgrĂ© tout ce que tu sais. Et tu tâĂ©loigne de moi, non pas assurĂ© mais avec lâaisance de quelquâun qui sait. Qui sait quâil est prĂȘt. Qui sait ce quâil peut se passer. Qui lâa acceptĂ©. Ne meurt pas⊠AaronâŠQuâallions nous faire maintenant. Je ne cessais de penser Ă lui. Si jamais il lui arrivait quelque choseâŠ* Tu sais ce que tu dois faire pour le protĂ©ger *Je le sais. Je le sais et dĂ©teste cette idĂ©e. Je voulais continuer de penser. De penser Ă lui, Aaron. Comme si penser Ă©tait rĂ©confortant. Comme si ça pouvait mâaiderâŠ.Mais câĂ©tait tout le contraire. Je ne devais plus rien penser. Ne plus rĂ©flĂ©chir. Agir. Calme. PrĂȘte. Atteindre ce niveau de conscience ou rien ne mâĂ©chappe. Rien ne peut briser mes rĂ©flexes. Cet Ă©tat oĂč je ne suis quâune machine. Une machine au service dâun ordre. Un seul ordre. chacun des pas dâAaron que je suivais du coin de lâĆil, je mâefforcer de lâoublier. A chaque instant de ma vie, je sentais le pouvoir rugir sous ma peau. PrĂȘt Ă se dĂ©chainer. Il suffisait de le libĂ©rer. Non, doucement. Comme je lâai appris. A Naples. Comme on me lâa enseignĂ©, Ă coup de fouet. Laisse sâĂ©couler le pouvoir, atteindre cette conscience⊠conscience de toute chose. Comme si une main invisible se rependait dans la piĂšce, effleurant chaque Ă©tagĂšre, chaque livre, lâenglobant, lâenserrant avec douceur. Ashkane plus brillant que tout dans cette noirceur Ă©tait le seul que je mâefforçais de ne pas toucher. Câest quelque chose de trĂšs Ă©trange que de toucher son Ăąme avec son pouvoir. Ashkane, Ă mes cotĂ©s, ne quittais pas un instant le tueur des yeux. Il Ă©tait trĂšs Ă©trange de voir Ă quel point il pouvait ĂȘtre trouillard pour de petite chose⊠et comment il Ă©tait prĂȘt Ă tout quand sâen valait la peine. Il Ă©tait prĂȘt lui aussi, surement plus que moi. Il avait la Haine.* GaĂŻa chĂ©rie, tu peux surveiller son daemon ? Si câest quelque chose de trop gros je me ferrais un plaisir de te le tenir pendant que tu en fais ce que tu veux *Lentement, lentement, les sentiments me quittent. Plus rien ne compte. Juste lui. Lui, lâautre, les daemons. Des pions sur mon Ă©chiquier. Un jeu, rien quâun jeu. Rien ne compte je ne suis plus sâimmobilisa. Je ne le vis pas de mes yeux. Ce fut plutĂŽt comme une impression. Comme lorsque lâon a un pressentiment. Le fait sâinstalla dans mon esprit grĂące Ă mon pouvoir et non grĂące Ă mes yeux. En revanche, se fut mes yeux qui virent lâHomme se tourner vers moi. Son sourire. Sadique. Ătait-il fou ? Ătait-ce un psychopathe ? Quelque chose ne tournais pas rond chez lui, mais ce nâĂ©tait pas de la folie. CâĂ©tait un professionnel et cette simple idĂ©e mĂȘme le rendait monstrueusement plus dangereux. Il avait des yeux gris lui aussi⊠Aaron⊠Naples est il si loin que tes sentiments te seraient revenus ? Est-il seulement au courant que tu ne ressens absolument rien pour personne ? J'en doute vu la flamme dans ses yeux... Soyons Ă©quitable Kalhan, tu as raison. Toi aussi bien que moi savons que nous n'avons pas besoin d'armes aussi futiles que ces lames. Alors.. autant s'en dĂ©barrasser. »Le choc. Simple. Terrible. Comment ? Pourquoi ? OĂč ? Qui ? Tant de questions explosĂšrent dans mon esprit. JâĂ©tais plus que dĂ©concentrĂ©e jâĂ©tais⊠à sa vis son bras se dĂ©tendre Ă une vitesse folle et sa lame voler comme une flĂšche. Un jet de mort si bien lancĂ©, si bien dirigĂ©. Tout droit sur ⊠NON .La lame tranchante sâarrĂȘta net Ă quelques centimĂštres dâAaron. In extremis. Oh mon dieuâŠLe choc, la surprise, lâhorreur... la lame vibra prĂȘte Ă reprendre sa course⊠avant de tomber sur le sol avec un bruit Ă glacer le sang. Câavait Ă©tait si juste. Il aurait suffit de si peu. Si peu Aaron⊠pardonne moi, je ne mĂ©rite pas ta confiance. Je ne mĂ©rite pas de te paroles du tueur mâavaient sonnĂ©e. Je nâavais pu mâempĂȘcher de croiser le regard dâAaron. Il savait bien des choses. Il savait ce que jâavais subit, que par cela je ne sentais ni douleur ni peur⊠mais pas tout les crimes que jâavais commis, il ne savait pas de quoi jâĂ©tais responsable. Quâavait-il pu lire Ă cet instant dans mes yeux ? Je lâignorais moi-mĂȘme. Aaron sâil te plait, crois moi. Ne lâĂ©coute pas. Ne lâĂ©coute pas AaronâŠDans un second temps, le geste de cet assassin. Cet homme qui avait voulu tuer Aaron. Mon ami⊠Ce geste avait ravivĂ© ma colĂšre, in extremis, et cela avait suffit. Comme un Ă©lectrochoc jâavais pu me ressaisir et arrĂȘter la lame avant quâil ne soit trop tard. Mais il sâen Ă©tait fallu de si peu. Il recommencerait. Tout ceci mâavait figĂ©. JâĂ©tais tendue Ă craquer. Ses paroles avaient faillit me faire reculer sous le choc mais la colĂšre mâavait maintenue sur place. A prĂ©sent quâAaron est sauf, toutes les questions, les interrogations, les incomprĂ©hensions me revirent. La colĂšre sâempara de moi. Ne jamais attaquer dans la colĂšre. Ne jamais ce prĂ©cipiter⊠mais câĂ©tait si tentant. Jâaurais voulu lui faire payer ce quâil venait de faire ! Mais je ne devais pas oublier ce quâil venait de dire. La rage gonflait ma gorge alors que je serrais les dents pour ne pas crier. Je mâentendis demander de ma voix vide et qui pourtant semblait appeler le sang Qui es-tu ? Comment connais-tu mon nom ? Comment sais-tu pour Naples ? »A chacune des questions, ma voix avait augmentĂ©e de volume. Je due me taire pour ne pas crier. Je mourrais dâenvie de savoir qui il Ă©tait. Comment ? Pourquoi ? Qui ? Ou ? Quand ? Il nâĂ©tait plus question de me calmer. Je devais savoir. Je dois savoir !!! COMMENT SAIS-TU POUR MOI !!! »La question eut des airs dâaccusation. JE TE HAIS ! SIMPLEMENT PARCE QUE TU SAIS !DerniĂšre Ă©dition par Kalhan XĂ©nia le Mar 10 AoĂ» - 1835, Ă©ditĂ© 1 fois Aaron Dwayne ...ou comment ĂȘtre un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir DĂ©clenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Lun 5 Juil - 122 Une prĂ©sence. Froide et brĂ»lante Ă la fois. CentrĂ©e et partout Ă la fois. Aaron sentit ses cheveux se dresser sur sa nuque et un frisson lui parcouru la colonne vertĂ©brale. Instinctivement, il se ferma, sentant que quelque chose, ou quelqu'un, caressait du bout des doigts ses pensĂ©es, ou quelque chose approchant. Si jamais l'Ombre... GaĂŻa le contredit, ses yeux noirs braquĂ©s sur Kalhan. Elle n'Ă©tait pas touchĂ©e et le changement d'attitude de la jeune fille lui disait qu'elle Ă©tait la cause de cette impression. Aaron se dĂ©tendit immĂ©diatement et se reconcentra sur l'homme en face. L'assassin le suivait des yeux sans bouger le reste de son corps. Ces yeux gris.. il avait l'impression de voir les siens dans une glace. Mais il n'Ă©tait pas l'Ombre. GaĂŻa lui interdit fermement de le penser. Il acquiesça mentalement et se contenta de lui rendre son regard. Narquoisement, il sentit un sourire cachĂ© rendre leur brillant naturel Ă ses yeux. Si ses lĂšvres ne bougĂšrent pas, l'autre le capta tout de mĂȘme. Il dĂ©tourna alors les yeux, un sourire Ă©nigmatique aux lĂšvres.* GaĂŻa chĂ©rie, tu peux surveiller son daemon ? Si câest quelque chose de trop gros je me ferais un plaisir de te le tenir pendant que tu en fais ce que tu veux * * Compte sur moi Ash.. J'attend que c'te saloperie sorte de sa serrure et ce crĂ©tin arrogant va ravaler sa superbe, crois moi. * rĂ©pondit GaĂŻa avec une rage de vaincre intense. Aaron sentit sa fiertĂ© pour elle remonter d'un cran, si c'Ă©tait encore mots, des paroles, autant de lames tranchantes lancĂ©es dans les airs, fendant l'espace et le temps sans mal. Chacune visant Ă toucher Kalhan. A la toucher. Au cĆur. Ressens absolument rien. De quoi parlait-il ? De toute Ă©vidence il ne connaissait pas Kalhan, Aaron en Ă©tait persuadĂ©. Elle Ă©tait si souriante, si vive, si chiante parfois mĂȘme ! Comment pouvait-elle ne rien ressentir et jouer si bien la comĂ©die ? Il y avait dans les mots de l'Ombre une calme certitude et ses mots planaient avec la simplicitĂ© de la vĂ©ritĂ©. Mais il mentait. Aaron en Ă©tait persuadĂ©. Ses yeux. VoilĂ qu'il parlait de lui. Ce simple ses» dans sa bouche glaça l'Ăąme du pion. Il parle de moi. Ce barge parlait de lui. Ăa faisait froid dans le dos. Il serra plus la garde de son couteau et ses yeux dĂ©rivĂšrent vers Kalhan, histoire de voir quand elle Ă©claterait de rire pour dĂ©nier ce prĂ©tentieux. Il lui tardait de voir l'Ombre devenir blĂȘme, de voir ses poings se serrer de rage et sa mĂąchoire se contracter pour qu'il n'explose pas directement. Il tourna la tĂȘte. Trouva une Kalhan blĂȘme. TouchĂ©e. Ses Ă©paules descendirent alors qu'il sentait son incomprĂ©hension monter. Quoi ? Qu'est ce qui se passe Kalhan ? C'est pas vrai ? Hein que c'est pas vrai ? Ne l'Ă©coute pas, il ne raconte que des conneries. Je sais comment tu es, tu n'es pas ce qu'il raconte. C'est qu'un fou, un connard de timbrĂ© qu'il faut simplement interner. Ou Ă©radiquer. Un sifflement lui fit tourner les yeux. L'acier rencontra l'acier. Le temps d'ouvrir grand les siens de surprise, la lame filait toujours vers sa gorge. On raconte que dans ces moments lĂ , sa vie passe devant ses yeux. Mais tout ce qu'il Ă©tait capable de voir c'Ă©tait cette putain de lame qui viendrait se planter dans sa pomme d'Adam, le clouerait comme un insecte sur le bois de la bibliothĂšque. Pas le temps d'esquiver, pas le temps de tendre la main pour qu'elle vienne s'empaler dans sa paume. Il allait mourir. C'Ă©tait aussi con que ça. Dans le milliĂšme de seconde qui le sĂ©parait de l'impact, il se dit que c'Ă©tait impossible. Qu'il ne pouvait pas mourir aussi bĂȘtement. Il ne pouvait pas laisser Kalhan comme ça, seule face Ă cette abomination de la nature. Un battement cil, un battement de cĆur, un souffle qui s'Ă©chappe de ses lĂšvres, le cri de GaĂŻa. Et la yeux fermĂ©s et la main serrant aussi fort qu'il le pouvait sa lame, Aaron attendit l'impact qui ne vint jamais. Ses iris se posĂšrent sur la lame qui s'Ă©tait arrĂȘtĂ©e Ă quelques centimĂštres de sa gorge et qui volait paisiblement dans les airs. Il eu l'impression qu'on avait appuyĂ© sur un bouton pause, jeta un Ćil Ă Kalhan qui avait l'air terrifiĂ©e. Aaron souffla aussi doucement qu'il le put, dĂ©glutit difficilement. La vache, c'est pas passĂ© loin. La jeune fille, elle, avait l'air prĂȘte Ă exploser de rage. LittĂ©ralement. Elle venait de lui sauver la vie et, le choc passĂ©, s'emplissait d'une colĂšre sans fin envers l'Ombre qui avait l'air de s'amuser. Dans un bruit mĂ©tallique, la lame retomba Ă terre. Qui es-tu ? Comment connais-tu mon nom ? Comment sais-tu pour Naples ? »Sa voix Ă©tait terrifiante de vide. Si elle criait, ayant du mal Ă contrĂŽler sa rage, Aaron sentait bien Ă quel point une noirceur s'emparait d'elle. Il ne l'avait jamais vu comme ça. BĂȘtement, il se demanda si il connaissait rĂ©ellement Kalhan XĂ©nia. ArrĂȘte ça Aaron ! C'est exactement ce qu'il veut ! Te faire douter ! Tu sais qui est Kalhan, c'est ton amie, pas un monstre ! » Il secoua la tĂȘte, refusa de se laisser manipuler de la sorte. Mais la jeune fille balaya les maigres certitudes qui l'avaient habitĂ©. Ainsi donc l'Ombre avait raison ? Impossible. ComplĂštement impossible. Aaron ne put s'empĂȘcher de crier Ă son tour. Non ! » il secoua la tĂȘte en fixant Kalhan. Tu n'es pas ce qu'il dit Kalhan ! Si c'est ce qu'il pense alors il ne te connait pas ! Tu aime Ashkane, tu aime cette universitĂ©, tu aime ses Ă©lĂšves ! Tu ressens Kalhan, il est complĂštement fou ! Ne te laisse pas avoir par ce qu'il dit ! C'est faux, complĂštement faux. Pense Ă LindwuĂ«n. Pense Ă Alec.. »Il se baissa pour ramasser la lame de l'Ombre, lança sa propre lame, l'attrapa de sa main gauche alors que la droite prenait le poignard. Se redressant vivement, une moue rageuse au visage, Aaron brandit l'arme dans la direction de l'homme pour appuyer ses paroles. Peu importe ce qu'il s'est passĂ© Ă Naples, ça ne compte plus, c'est le passĂ© Kalhan ! » il ne savait pas de quoi il parlait mais y croyait vraiment. Je ne sais pas ce qu'on a pu t'y raconter, si des hommes comme lui t'ont dit que tu n'avais aucune Ă©motion, jusqu'Ă ce que tu y crois, c'est faux, ne les crois plus. LibĂšre toi de ça Kalhan ! C'est un poids mort que tu traine depuis trop longtemps. »Qui lui collait Ă la peau, lui faisait faire des cauchemars, manquait de la tuer Ă chaque fois que son pouvoir lui Ă©chappait. Il l'avait entendue plusieurs fois crier pendant son sommeil, s'il n'Ă©tait pas entrĂ© c'Ă©tait parce que il savait que Ashkane veillait sur elle, mieux qu'il n'aurait pu le faire. Et qu'il aurait surement Ă©tĂ© tuĂ© par son pouvoir immense rien qu'en mettant un pied dans la piĂšce. Elle s'en voulait suffisamment naturellement pour qu'il ajoute sur sa conscience sa propre mort. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 10 Juil - 1534 ContrĂŽle toi. Garde le contrĂŽle. Impassible, mystĂ©rieux, impossible Ă saisir, terrifiant. L'Ombre ne put cependant retenir le sourire qui lui montait irrĂ©sistiblement aux lĂšvres. Ni le frisson dĂ©licieux qui remonta le long de sa colonne vertĂ©brale. Kalhan rĂ©agissait. Kalhan. Retenait sa rage. Sa propre euphorie lui sauta au visage et il s'efforça de la contenir. Le Suiveur lui lança un regard inquisiteur, intĂ©ressĂ©e par la lumiĂšre de satisfaction qui Ă©clairait les yeux gris de son maĂźtre. Il n'avait pas bronchĂ© lorsqu'elle avait stoppĂ© sa lame, sauvant l'homme par la mĂȘme occasion. Une simple moue de dĂ©ception avait fait bouger ses lĂšvres. Peut ĂȘtre avait-il une quelconque utilitĂ© dont elle ne voulait se passer ? C'Ă©tait, Ă son avis, plus une question d'honneur. Si elle s'Ă©tait mit en tĂȘte de garder l'autre en vie il Ă©tait lĂ©gitime qu'elle s'y tienne. Dommage, dommage.. Maintenant elle fulminait de rage. C'Ă©tait jouissif. ComplĂštement jouissif de la voir sortir de ses gonds si facilement. Il ne doutait pas que jamais elle eut craquĂ© de la sorte, pas aprĂšs sa formation plus que rigide. Qui sait, c'Ă©tait peut ĂȘtre la premiĂšre fois qu'elle ressentait la colĂšre Ă ce point, et avec elle une pointe d'effroi. L'Ombre ricana intĂ©rieurement. C'Ă©tait tellement facile, il Ă©tait un peu déçu. Mais le combat qui avait lieu dans la tĂȘte de Kalhan Ă©tait au moins aussi intĂ©ressant que celui qui aurait lieu sous peu. L'homme se mit alors Ă protester. L'Ombre soupira en sentant un sourire narquois lui monter aux lĂšvres. Quel crĂ©tin. Plus miĂšvre tu meurs. Il ne doutait pas que Kalhan allait l'ignorer, toute Ă sa colĂšre. Se dĂ©plaçant lĂ©gĂšrement Ă droite dans un geste fluide, l'homme esquissa un mouvement de la main qui chassa tous les arguments futiles de l'autre. Paisible assurance de celui qui sait. Qui croit en lui. L'assassin s'autorisa un rire bref et ses yeux Ă©tincelĂšrent d'amusement. Alors tu n'as vraiment rien dit ? Ces gens qui tu cĂŽtoie depuis quelques temps te connaissent encore moins que moi, c'est... dĂ©risoire. » il lança un regard mĂ©prisant Ă l'humain. Ou alors sont ils assez stupide pour ĂȘtre aussi aveugles que celui ci ? »Le Suiveur regarda son maĂźtre s'approprier toute l'attention de la piĂšce, en profita pour se faufiler entre les rangĂ©es de livres Ă©pais, chuchotement sombre entre les autres. Si on l'entendait on l'associait aux vieux craquements qui habitaient les bibliothĂšques aussi vieilles. Elle apprĂ©ciait l'odeur entĂȘtante du papier mĂąchĂ©, de celui trop vieux pour ĂȘtre tournĂ© sans risquer de le briser d'une infime torsion, l'odeur puissante de la reliure en cuir de certains ouvrages et la simple odeur de poussiĂšre qui appelait Ă un silence Ă©ternel. Vrombissant de joie, elle se coula derriĂšre un fin rideau qui empĂȘchait les livres de se couvrir de poussiĂšre, s'approcha plus encore de l'oiseau. Celui ci toisait d'un Ćil suspect la serrure de laquelle elle s'Ă©tait Ă©chappĂ©e plus tĂŽt. Un sourire narquois se dessina dans la noirceur de sa fumĂ©e, Le Suiveur se dit qu'elle Ă©tait complĂštement aveugle et dĂ©sarmĂ©e face Ă sa puissance. Certitude sans fin du prĂ©dateur implacable et jamais vaincu. Elle eut presque envie de se faire remarquer, juste histoire de venger son humain pour ce que le pachyderme poilu lui avait fait ressentir auparavant. Captant cette pensĂ©e, l'Ombre eut un sourire carnassier pour le Ligre, continua tranquillement. Kalhan, Kalhan.. Tu es meilleure comĂ©dienne que j'ai jamais pu l'ĂȘtre surement. S'intĂ©grer si aisĂ©ment Ă la population et les rendre aussi dĂ©pendants de ta volontĂ©.. C'est du joli travail. » le compliment venait, non pas du coeur car il n'en avait pas Ă proprement parler, mais de sa raison. Il le pensait vraiment, Ă©tait vaguement intĂ©ressĂ©. Regarde le, il me ferait presque pitiĂ© si j'avais une idĂ©e de ce que ce mot signifie pour les autres. Tout ce que m'inspire cette abomination qui regorge d'Ă©motions toutes plus sales les unes que les autres c'est du dĂ©gout. Et passablement l'envie de l'Ă©radiquer Ă©galement.. » remarqua-t-il d'une voix pensive. Des Ă©tincelles s'allumĂšrent dans ses yeux. Que dirais-tu de t'en charger avec moi ? Allons Kalhan, ne fais pas cette tĂȘte, nous savons tous les deux Ă quel point ça te manque.. Toi ! Humain.. baisse ta lame, tu pourrais te blesser.. »Tout en finissant sa phrase il se rapprocha, mi fumĂ©e mi homme, plus rapide que l'oeil humain. Il s'arrĂȘta un quart de seconde plus tard prĂšs de l'homme, caressa du bout du doigt la lame de son poignard, presque amoureusement, et vrilla ses yeux gris dans ceux, identiques, de l'homme. MĂ©pris. L'autre rĂ©agissant immĂ©diatement d'un revers de lame, il devint fumĂ©e lĂ ou il frappait, Ă©clata d'un grand rire sincĂšre et recula d'un pas sans se presser. Il ne l'aurait jamais de toute maniĂšre, n'aurait mĂȘme pas besoin de tirer sa lame. Haha, il m'amuse vraiment celui la , c'est pour ça que tu l'as empĂȘchĂ© de rejoindre plus vite ses ancĂȘtres ? Dans tous les cas tu ne lui as fait gagner que quelques minutes, ma chĂšre. » tirant sa lame, les yeux brillants, il passa sa langue sur ses lĂšvres sĂšches. Car en entrant dans cette piĂšce il Ă©tait certain qu'il n'en ressortirait pas. Du moins, pas avec son Ăąme. Aahh la chaleur qui s'Ă©chappe d'un corps fraichement nettoyĂ© de la salissure de son Ăąme, c'est un moment.. exquis. J'ai hĂąte de voir la tienne s'en aller Ă jamais. » il fit un pas brusque en avant pour effrayer l'autre, s'arrĂȘta en levant un doigt, narquois. Ne rĂ©siste pas, ça risquerait d'ĂȘtre plus long et douloureux. » Kalhan XĂ©nia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir PsychokinĂ©sie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mer 21 Juil - 1233 Ashkane eut un lĂ©ger sursaut quand GaĂŻa lui rĂ©pondit. La petite daemon Ă©tait en fureur et malgrĂ© sa taille son courage et sa rage Ă©tait au moins aussi immense quâAshkane en chair et en poil. Le ligre sâen trouva ravi. Il adorait tellement GaĂŻa. Si jamais il lui arrivait quoi que ce soit, il serait capable de se jeter toutes griffes dehors sur lâhomme, lâassassin. Quâil ait ou non un daemon. Quâil nous fasse mal ou non. Il serait prĂ©s Ă tout. Comme je serais prĂȘte Ă tout pour Aaron. Ăa va de paires nâest ce pas ? Les sentiments des humains et ceux de leurs daemons. Pour nous câĂ©tait bien rĂ©ussit. MĂȘme si pour le moment. Ashkane mâen voulait toujoursâŠLe calme, la concentration, lâomniscience. Tout avait disparu. Disparu en une phrase, un mot. Naples. Comment⊠Comment. Lâombre avait parlĂ© si simplement que ses mots Ă©taient plus terrible encore. Si terriblement vrai. Ma fureur Ă cotĂ© semblait bien dĂ©risoire. Bien inutile car lâombre avait parlĂ©. Il avait dit une vĂ©ritĂ© que mĂȘme la meilleur comĂ©dienne ne pourrait cacher car on savait au fond de soi, au son de sa voix, que ça ne servait Ă rien de ce le nier. Il avait raison. Jâaimerais te dire Aaron que câest faux⊠Sans le vouloir, mon regard ce tourna vers lui. Avait-il comprit ? Allait-il me prendre pour un monstre ? Non, pas encore, il Ă©tait concentrĂ© sur autre chose. Une certaine lame qui avait manquĂ© de peu de lui ĂŽter la vie. Ce que je nâavais pas permit. Mais de justesse, et cela me une part de doute câĂ©tait emparĂ©e de lui Ă ce moment, je venais trĂšs probablement de la renforcĂ© en laissant ma rage se dĂ©verser dans mes paroles. Je nâavais pas totalement perdu le calme, le vide de sentiment dans lequel je mâĂ©tais rĂ©fugiĂ©. Et cela donnais un aspect plus terrible encore. Jâen revenais Ă lui, lâOmbre ainsi quâon le surnomme, lâassassin. Lui qui a fait tant de dĂ©gĂąt. Lui que je hais, parce quâil sait. Jâaimerais te faire souffrir comme je ne lâai encore jamais fait, tu vas voir ça va ĂȘtre dâenfer !Un cri, une voix, dĂ©tourne mon attention Non ! AaronâŠMon ami semblait en proie Ă quelques tourments, comme une dĂ©cision difficile Ă prendre ou plus rĂ©aliste, quelque chose quâil ne voulait pas admettre. Tu n'es pas ce qu'il dit Kalhan ! Si c'est ce qu'il pense alors il ne te connait pas ! Tu aime Ashkane, tu aime cette universitĂ©, tu aime ses Ă©lĂšves ! Tu ressens Kalhan, il est complĂštement fou ! Ne te laisse pas avoir par ce qu'il dit ! C'est faux, complĂštement faux. Pense Ă LindwuĂ«n. Pense Ă Alec..[/color] »Jâaime⊠Oui jâaime. Mais depuis quand ? 1 an Ă peine que je suis ici ? Ce ne serait pas suffisant pour rĂ©parer le mal que jâavais causĂ©. JâĂ©tais arrivĂ©e, sans rien ressentir, câest vrai. Alec⊠câĂ©tait lui. Lui le premier qui mâavait redonnĂ© un cĆur, qui lâavait fait battre Ă nouveau. Aimer, dĂ©tester⊠la compassion, la joie⊠Il mâavait redonnĂ© tant et peu Ă peu jâĂ©tais redevenu humaine, capable de ressentir. Mais deux sentiments encore mâĂ©chappaient. Peut-ĂȘtre les principaux ? La peur et la douleur bon on dira que Wolf a faillit crever plus tard lol. Tu ne savais que ça Aaron, que je nâavais ni peur ni mal. Mais tu ne mâavais jamais demandĂ© pourquoi jâĂ©tais ainsi. A lâĂ©poque je nâĂ©tais pas prĂȘte Ă en parler. Comment dĂ©voiler un si noir passĂ© Ă quelquâun que je connaissais Ă peine ? Mais Ă prĂ©sent ? A prĂ©sent tu as le droit de me connait. Il me connait et il sait ce quâil dit. Ce nâest pas faux. Câen est mĂȘme trĂšs loin. Mais lequel dâentre eux ce trompe le plus ?Le regard toujours fixĂ© sur Aaron je le vis manier les deux lames avec une dextĂ©ritĂ© que je ne lui connaissais pas. Ainsi, je lâaurais bel et bien sous estimĂ©. Je nâĂ©tais finalement pas la seule Ă ne pas tout connaĂźtre de mes amis⊠si maigre et si dĂ©risoire consolation. La rage dâAaron sembla amplifier la mienne. Il faut que je me calme, il faut que je sache. Peu importe ce qu'il s'est passĂ© Ă Naples, ça ne compte plus, c'est le passĂ© Kalhan ! Je ne sais pas ce qu'on a pu t'y raconter, si des hommes comme lui t'ont dit que tu n'avais aucune Ă©motion, jusqu'Ă ce que tu y crois, c'est faux, ne les crois plus. LibĂšre toi de ça Kalhan ! C'est un poids mort que tu traine depuis trop longtemps. »- Ce nâest pas aussi simple que ça. Ma voix, si vide, si morte me surpris moi-mĂȘme. Je ne la reconnaissais pas. Les mots cassĂšrent Ă la fin de la phrase. Non ce nâĂ©tait pas le moment de lui Dis-lui - Ash tais-toi ! Ne fais pas ça Ash, je sais que tu mâen veux mais ne me trahis pas. Laisse-moi dĂ©ciderâŠNotre mĂ©sentente en resta lĂ pour lâinstant, car lâOmbre avait bougĂ©, son rire bien que trĂšs bref avait Ă©clatĂ© dans la grande salle sombre et poussiĂ©reuse. RĂ©pondant aux paroles dâAaron. Ne craque pas, ne lui fais pas ce plaisir ! Je te dirais tout mais pas maintenant, ait foi en moi sâil te plait. CâĂ©tait la premiĂšre fois que je demandais ainsi Ă quelquâun de me faire aveuglĂ©ment confiance. Mais seul mon cĆur priait car les mots ne franchissaient pas mes lĂšvres. Les yeux de lâOmbre pĂ©tillaient. Putain ce connard sâamuse bien ! Chacun de ses gestes Ă©taient calculĂ©, prĂ©cis, parfaitement pensĂ©. Il nâĂ©tait pas nâimporte qui. Il avait confiance en lui. Et son assurance nâĂ©tait pas finte. Il savait parfaitement Ă quoi il sâexposait car il savait tant de choses sur moi ! Il connaissait ma formation Ă Naples. Ce quâon mâavait fait et ce que jâavais fait. Ce que jâĂ©tais devenue, machine de mort insensible. Il savait aussi quâil nâaurait pas besoin de lame avec moi, il connaissait mon pouvoir. Merde mais qui est-ce ?En tant normal je me serais attendu Ă entendre la voix de mon ligre lancer il nâas pas de chapeau » ou il ne porte pas de lunette » jouant vĂ©ritablement au qui est-ce ». Peut-ĂȘtre mĂȘme lâaurait-il vĂ©ritablement fait si nous ne nous Ă©tions pas disputĂ©s un instant plus tĂŽt. Sa colĂšre gonflait avec la mienne. * Tu vas lui dire ** Non pas maintenant ! *Le grand ligre, qui Ă©tait en avant de moi, tourna son immense gueule dans ma direction. Ne me fais pas ça. Ne me trahis pas Ashkane⊠Alors tu n'as vraiment rien dit ? Ces gens qui tu cĂŽtoie depuis quelques temps te connaissent encore moins que moi, c'est... dĂ©risoire. Ou alors sont-ils assez stupide pour ĂȘtre aussi aveugles que celui ci ? »Le simple fait quâil regarde Aaron, lui accorde de lâattention, le mĂ©prise surtout, me mettais hors de moi. Si tu touche Ă un seul de ses cheveux⊠Kalhan, Kalhan.. Tu es meilleure comĂ©dienne que j'ai jamais pu l'ĂȘtre surement. S'intĂ©grer si aisĂ©ment Ă la population et les rendre aussi dĂ©pendants de ta volontĂ©.. C'est du joli travail. » Je serrais les dents, prĂȘtes Ă exploser vĂ©ritablement. Sâils lâavaient pu, mes yeux auraient lancĂ© des Ă©clairs. Mais je veux savoir ! je veux savoir ! Ne prononce pas mon nom ! Regarde le, il me ferait presque pitiĂ© si j'avais une idĂ©e de ce que ce mot signifie pour les autres. Tout ce que m'inspire cette abomination qui regorge d'Ă©motions toutes plus sales les unes que les autres c'est du dĂ©gout. Et passablement l'envie de l'Ă©radiquer Ă©galement.. » Je nâavais que trop souvent entendu ce discourt. Non, je ne veux pas y retourner. Pas Ă Naples ! Je ne veux plus y penser ! Ne me parle plus de ça ! Que dirais-tu de t'en charger avec moi ? Allons Kalhan, ne fais pas cette tĂȘte, nous savons tous les deux Ă quel point ça te manque.. Toi ! Humain.. baisse ta lame, tu pourrais te blesser.. »Me manquer ? Non ! Jamais plus je ne le referais, jâai changĂ©. JâAI CHANGE ! Ne me parle pas ! Tais-toi ! Je ne veux plus entendre parler de ça ! Tu fais parti du passĂ© ! Jâai changĂ©, jâai changĂ©âŠJe rĂ©pĂ©tais inlassablement cette phrase dans ma tĂȘte comme pour mâen convaincre. AprĂšs tout⊠était-ce bien le cas ? Avais-je vraiment changĂ© ? Oui, non ! Ătais-je si diffĂ©rente ? Non, Oui !Je ne sais pas⊠peut-ĂȘtre au fond suis-je lĂ mĂȘme⊠peut-ĂȘtre quâau fond câĂ©tait ça mon destin. Je me disais que je devenais celle que je jâaurais du ĂȘtre mais je lâĂ©tais dĂ©jĂ non ? Peut-ĂȘtre, peut-ĂȘtre⊠je suis comme ça non ? Au fond ? Est-ce que je joue la comĂ©die ? Mes sentiments pour Aaron et tout les autres, sont-ils vrai ou est-ce un simple reflet de mes dĂ©sirs. Vouloir ĂȘtre acceptĂ©. Oui peut-ĂȘtre, peut-ĂȘtre⊠les embobiner, leur faire croire⊠que je ne suis pas. * Kalhan ! *Je m'aperçus que jâavais soudain baissĂ© la tĂȘte. Les Ă©paules les bras, mon arme. Comme-ci jâavais abandonnĂ©. AbandonnĂ© avant dâavoir commencĂ©. Quelle honte, aussi bien au prĂ©sent quâau passĂ©. Les ordres de mon maitres battent Ă mes oreilles, ne jamais reculer, ne jamais hĂ©siter. HĂ©siter⊠ne jamais se laisser le choix, ne jamais parler avec des si »⊠hĂ©siter !LâOmbre nâĂ©tait plus dans mon champ de vision. Il nâĂ©tait plus Ă lâendroit oĂč il se trouvait une fraction de seconde plus tĂŽt. HĂ© bien hĂ© bien⊠Non il nâĂ©tait pas bien loin. Il Ă©tait juste là ⊠à cotĂ© dâAaron. Ce nom ne me fit ni chaud ni froid. Jâaurais aussi bien pu dire Ă cotĂ© de lâĂ©tagĂšre ». On sâen fou. LâOmbre est lĂ . Une telle assurance Ă©mane de lui. Comme au bon vieux temps, ah oui oui ouiâŠet son arme quâil caresse tendrement. Tiens câest dommage je nâavais jamais eu dâarme Ă dorloter. JâĂ©tais lâarme⊠Les deux hommes se fixĂšrent, leurs yeux Ă©trangement semblables. Tiens⊠Si semblables et si diffĂ©rents Ă la fois. Ah câest beau⊠Une lame se leva et lâOmbre disparu en fumĂ©e lĂ oĂč elle aurait du entamer la chair⊠TrĂšs intĂ©ressant. Le rire de lâombre me fit sourire. Je me rendis compte que jâĂ©tais restĂ©e betement plantĂ©e Ă quelques distances dâeux, la tĂȘte penchĂ©e sur le cotĂ© observant la scĂšne si lointaine. Les yeux plus vides que jamais. Tiens je nâavais mĂȘme pas eu Ă me forcer, câest gĂ©nial. Jâavais lâimpression de flotter. Comme si rien ne me rattachais Ă cette terre, pas mĂȘme Ashkane bouillant de rage Ă mes cotĂ©s. Haha, il m'amuse vraiment celui la , c'est pour ça que tu l'as empĂȘchĂ© de rejoindre plus vite ses ancĂȘtres ? Dans tous les cas tu ne lui as fait gagner que quelques minutes, ma chĂšre. »Pas de rĂ©ponse. Pas besoin. Lâheure viendra. Car en entrant dans cette piĂšce il Ă©tait certain qu'il n'en ressortirait pas. Du moins, pas avec son Ăąme. Aahh la chaleur qui s'Ă©chappe d'un corps fraichement nettoyĂ© de la salissure de son Ăąme, c'est un moment... exquis. J'ai hĂąte de voir la tienne s'en aller Ă jamais. » Hum⊠* Kalhan ! * Ne rĂ©siste pas, ça risquerait d'ĂȘtre plus long et douloureux. »- Attends ! Enfin, je mâanime. Telle une automate, machine, machine Ă tuer. Je mâapproche Ă pas lent. Attendez, attendez-moi. - Je veux participer voyons ! Ce nâest plus la mĂȘme voix quâau dĂ©but lorsque je faisais exprĂšs de le provoquer. Non celle lĂ a disparu. Celle-ci est vide, sans aucun ton discernable sauf peut-ĂȘtre du sadisme Ă lâĂ©tat brut. La perfection sanguinaire. * Tu joue un jeu bien trop dangereux ! ArrĂȘte ça ! ** Mais je ne joue pas Ashkane ^^ ** ArrĂȘte ça ! Ne tâaventure pas dans cette voie ! ** Silence, jâaimerais travailler. *Cette derniĂšre phrase si longtemps employĂ© quand nous partions en mission et quâAshkane me cassait les pieds⊠le bon vieux temps⊠Je suis prĂȘt dâeux maintenant, mais ce nâest pas lâOmbre que je regarde en premier. Non je mâadresse Ă Aaron - Tu sais bien des choses sur moi, mais tu nâas aucune idĂ©e de ce quâon mâa fait, ni de ce que JâAI fais.* Ne fais pas ça ! **Cette fois je me tourne vers lâOmbre si proche. Si dĂ©licieusement proche. Une merveille. Et ses yeux gris si semblables à ⊠ses yeux lĂ âŠ- Jâaimerais que tu me dises toi, qui tu es et dâoĂč tu me connais. Car tu connais mon passĂ© mais rien de mon prĂ©sent. Tu nâimagine pas, toi, ce que je suis devenue ici. Cette derniĂšre phrase, ponctuĂ©e dâun sourire dĂ©licieusement sadique et mes yeux brulant dâun vide inquiĂ©tant. Je veux savoir. * GaĂŻa ? Tout va bien ? Câest le pied Ash ! le pied ! Aaron Dwayne ...ou comment ĂȘtre un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir DĂ©clenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 22 Juil - 2231 Ce nâest pas aussi simple que ça. »Aaron perdit son Ă©quilibre, comme si la simple phrase de Kalhan l'avait bousculĂ©. Ses yeux gris ne lĂąchant pas l'Ombre des yeux, sa concentration Ă©tait toute entiĂšre Ă Kalhan. MĂȘme s'il refusait de la regarder, comme si il pensait avoir mal entendu. Ses yeux se troublĂšrent lĂ©gĂšrement et ses doigts se raffermirent autour de la garde de chaque lame. Non. Nan, c'est pas ce que tu crois, tu as mal entendu, c'est l'autre qui brouille tout autour d'elle.. Dis-lui » assena Ashkane comme un marteau sur une enclume Ash tais-toi ! »Un frisson remonta le long de la colonne vertĂ©brale du jeune homme et ses yeux divaguĂšrent lentement vers l'Ă©tudiante qui le fixait. Il fronça lĂ©gĂšrement les sourcils, lui demandant du regard qu'est ce qu'elle voulait taire. Qu'est ce que tu me cache Kalhan ? GaĂŻa s'agita sur son Ă©tagĂšre, sentant que quelque chose n'allait pas. En plus du fait qu'un assassin Ă©tait en passe de les tuer, certes, mais cette fois ça venait de Kalhan. Ash n'Ă©tait de toute Ă©vidence pas d'accord avec elle sur un point et vu le ton sur lequel elle l'avait rabrouĂ©.. Ăa ne sentait vraiment pas bon. Elle percevait de son perchoir la colĂšre vibrante du daĂ«mon. Sentant sa propre rage monter en elle, GaĂŻa la retint dans un juron et se rembrunit. Si il y avait quelque chose Ă dĂ©tester en cet instant c'Ă©tait l'Ombre, et pas sa moitiĂ© ! Puis, l'Ombre se remit Ă parler, balayant les grandes phrases d'Aaron avec une assurance mĂ©prisante. Le pion eut l'impression qu'il grandissait en l'Ă©crasant par la seule force de ses mots, sentit son cĆur pulser Ă l'intĂ©rieur de sa poitrine comme si il se recroquevillait sur lui mĂȘme. Aaron serra les dents et assura de nouveau sa prise, sentant un filet de sueur froide glisser le long de sa nuque. Qu'il baisse sa lame ? Autant parcourir le Tartare avec une meute de titans dĂ©chainĂ©s Ă ses trousses ! L'homme lui dĂ©dia un regard brĂ»lant de haine mais ne rĂ©pondit pas. Sans pouvoir s'en empĂȘcher, Aaron sentit ses yeux dĂ©river du cĂŽtĂ© de Kalhan pour voir sa rĂ©action quand il avait parlĂ© de le tuer Ă deux. Bon sang ! Entendre parler de sa propre mort avec un tel dĂ©tachement, comme si de toute maniĂšre il ne pourrait rien faire pour l'en empĂȘcher. Il s'attendait Ă trouver une Kalhan rĂ©voltĂ©e, les yeux brillant d'une rage meurtriĂšre, ou encore cette absence de sentiment dĂ©rangeante mais rien. Rien de tout cela. Le regard rivĂ© au sol, la jeune fille avait baissĂ© sa lame, baissĂ© ses Ă©paules. Abandon. Les pupilles d'Aaron s'agrandirent alors qu'il sentait sa propre peur prendre son envol. Merde. Merde ! Si Kalhan laissait tomber ils Ă©taient foutus. Ressentant d'un coup une prĂ©sence prĂšs de lui, l'homme tourna la tĂȘte et eut un mouvement de recul brusque, trouvant l'Ombre Ă un pas de lui. D'un revers de lame, il tenta de le blesser mais l'acier ne rencontra que du vide. Il avait rĂ©agit rapidement mais Ă©tait sur d'avoir vu l'assassin caresser la lame bien avant qu'il ne bouge. Bon sang ! Comment pouvait-il bouger aussi vite ? Les deux regards gris s'entrecroisaient, se dĂ©fiant silencieusement. Aaron sentit son sang se mettre Ă bourdonner Ă ses oreilles et Ă©valua ses chances. D'aprĂšs ce qu'il se rappelait de la position des meubles il lui restait trois ou quatre pas jusqu'Ă la prochaine Ă©tagĂšre. L'Ombre sortit sa lame, recommença Ă cracher son venin avec amusement. Sa langue perfide passa sur ses lĂšvres et ses yeux brillĂšrent d'une joie sombre. Ne rĂ©siste pas, ça risquerait d'ĂȘtre plus long et douloureux. »D'un pas rapide en avant, comme s'il attaquait, l'Ombre fit reculer Aaron d'un pas instinctivement. Se maudissant pour sa bĂȘtise, l'homme campa sur ses positions, jeta un Ćil Ă Kalhan qui observait la scĂšne, un sourire dĂ©ment aux lĂšvres. Aaron sentit son cĆur se serrer mais il ne pouvait rien faire. Voir Kalhan comme ça, c'Ă©tait ... terrifiant. Attends ! » bougeant enfin, elle se rapprocha des deux hommes, souple et fĂ©line. PrĂ©datrice. Je veux participer voyons ! »* ASHKANE ! Ashkane, dis moi qu'elle fais semblant, dis le moi ou je te jure que je vous tue tous les deux ! * glapit GaĂŻa en sentant ses plumes se hĂ©risser sur son ses yeux Ă©bahis, elle vit son humain se dĂ©composer. Lentement. Surement. Doucement, sa lame s'abaissa sans qu'il s'en rende compte. Kalhan... Il n'en revenait pas. Kalhan.. AARON ! AARON TA LAME ! » Mais il ne l'entendait pas. Ce n'Ă©tait pas possible, pas Kalhan ! Pas sa Kalhan ! Non, c'Ă©tait impossible, elle faisait semblant. Oui. C'Ă©tait un piĂšge dans lequel l'Ombre se prĂ©cipiterait sans attendre, un piĂšge si bien tendu qu'il manquait d'y tomber Ă©galement. Les yeux bleus de la jeune femme vrillĂšrent les siens et il sentit ses espoirs se cacher derriĂšre son cĆur. Tu sais bien des choses sur moi, mais tu nâas aucune idĂ©e de ce quâon mâa fait, ni de ce que JâAI fais. » elle se dĂ©sintĂ©ressa immĂ©diatement de lui pour en revenir Ă l'Ombre. Aaron entendit Ă peine ce qu'elle lui disait. Tout ce qu'il avait entendu c'Ă©taient les mots qui lui Ă©taient adressĂ©s. Ses bras s'affaissĂšrent lentement. Il ne pouvait pas menacer Kalhan d'une lame, pas maintenant qu'elle Ă©tait Ă cĂŽtĂ© de l'Ombre. Du cĂŽtĂ© de l'Ombre. Brusquement, le monde s' avec lui la lumiĂšre qui avait toujours portĂ© Aaron, plus haut, plus loin. Il rĂ©agit Ă peine lorsque GaĂŻa poussa un cri, sentant quelque chose l'attraper par derriĂšre, rĂ©agit Ă peine quand ses lames glissĂšrent lentement d'entre ses doigts. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Ven 23 Juil - 2235 Faisant pivoter son poignet il entendit son os craquer, eut un sourire dĂ©ment. L'autre n'en menait pas large, parfait. Il pouvait presque sentir sa peur, rien qu'en aspirant l'air lourd de la bibliothĂšque. Une autre flamme sombre attisa la folie de ses yeux gris et il eut un mouvement sec de la nuque, Ă©voquant un rapace ayant vu une proie. Il regarda l'homme Ă©valuer la distance qui lui restait comme retraite entre ses pieds et les Ă©tagĂšres, une lueur d'amusement au coin des lĂšvres. Celui la il se ferait un plaisir de l'Ă©corcher vif. Il avait tout l'air d'un de ces malheureux humains qui campaient sur leurs acquis, certains de leur supĂ©rioritĂ© face aux individus normaux. Dommage pour toi qu'il ait fallut que tu tombe sur un maĂźtre en la matiĂšre. Subitement, la douce voix aux accents tranchants de Kalhan retentit dans la piĂšce. Attends ! Je veux participer voyons ! »Sentant son sang faire un tour, l'Ombre tourna la tĂȘte vers elle, son esprit ayant totalement oubliĂ© l'homme qui lui faisait face. Son esprit seulement, car sa garde n'avait pas faiblit une seconde. Se rendant compte qu'il gardait sa lame tendue, l'Ombre ricana intĂ©rieurement et l'abaissa. Comme s'il avait besoin d'ĂȘtre vigilant avec un ĂȘtre aussi lent que celui la. Il regarda alors cette vĂ©ritable merveille dressĂ©e qui s'avançait vers lui d'un pas comme accompagnĂ© de la mort mĂȘme. Un frisson remonta le long de ses cĂŽtes et l'Ombre sentit un sourire carnassier lui monter dĂ©licieusement aux lĂšvres. Mais elle ne le regardait pas, fixait l'autre sans s'arrĂȘter d'avancer. Tuer ? Ooh mais regarde la ma belle, elle a l'air tout Ă fait prĂȘte pour le faire seule, regarde moi cette merveille... elle est sublime. Un rire monta dans sa gorge quand elle rabaissa l'autre plus bas que terre mais il se tut, contenta de laisser ses yeux briller d'une aviditĂ© croissante. Ses yeux gris glissĂšrent sur son corps, de haut en bas alors qu'elle le dĂ©visageait Ă©galement. FĂ©line, d'apparence si fragile pour un sale humain, mais plus forte que tous. Sauf lui, Ă©videmment. Jâaimerais que tu me dises toi, qui tu es et dâoĂč tu me connais. Car tu connais mon passĂ© mais rien de mon prĂ©sent. Tu nâimagine pas, toi, ce que je suis devenue ici. »L'Ombre rangea sa lame d'un geste souple et l'acier frotta doucement le cuir de son fourreau. Il avait complĂštement oubliĂ© la prĂ©sence dĂ©rangeante de l'autre. Un sifflement rauque s'Ă©chappa de ses lĂšvres et il passa son pouce sur celles ci, comme s'il rĂ©flĂ©chissait. Les yeux brillants, il disparu une seconde dans un nuage de fumĂ©e et se rapprocha fĂ©brilement de la jeune femme, se reformant Ă deux pas d'elle. Qui je suis ? Je suis l'Ombre et la LumiĂšre, celui qui fait et qui dĂ©fait, celui qui donne et qui enlĂšve, qui nettoie ce qui a besoin d'ĂȘtre purgĂ©. Qui je suis ? Tu le sais au fond de toi Kalhan.. » susurra-t-il, fier de son petit effet. Il haussa ses sourcils pourtant cachĂ©s par sa capuche. Raconte le moi Kalhan, qu'est tu devenue ? As tu beaucoup de ces petits hommes Ă tes trousses, qui croient avoir rĂ©ussit Ă emprisonner une part de toi grĂące Ă leur .. amour.. » le dĂ©gout avec lequel il prononça ce dernier mot montrait Ă quel point il en faisait fit. Ils croient avoir rĂ©ussit Ă s'approprier le semblant de libertĂ© qui t'anime.. mais Ă la vĂ©ritĂ© tu le sais autant que moi, tu n'es pas libre Kalhan. Tu as toujours Ă©tĂ© enchainĂ©e. EnchainĂ©e.. Ă Naples et Ă .. Lui. »Un grand sourire sadique Ă©tira ses lĂšvres alors qu'il faisait allusion Ă celui qui avait forgĂ© ce que Kalhan Ă©tait, au rythme de ses coups et du sang qu'il avait fait couler. Bougeant d'un coup sec ses doigts, le Suiveur passa immĂ©diatement Ă l'attaque. Tel un serpent, elle ondula vivement entre les livres et se jeta sur l'oiseau, prenant au passage la forme vĂ©ritable d'un reptile, crocs sortis. Ils entourĂšrent le pauvre petit animal colorĂ©, le serrĂšrent et le Suiveur commença Ă tourner rapidement autour du daĂ«mon pour lui faire perdre pied. L'oiseau cria. Le Suiveur rit joyeusement. Trop colorĂ©. Noir maintenant. TrĂšs noir. TrĂšs peur. Oh oui, perdu ! Se parant d'un grand sourire tranchant, l'Ombre se dĂ©cala de Kalhan au cas ou elle essaye de l'en empĂȘcher. Nous avons beaucoup Ă nous dire ma belle.. » soupira-t-il en se mettant immĂ©diatement en ses prunelles grises dans celles, identiques, de l'autre comme s'ils Ă©taient deux poignards, l'Ombre imagina toute la scĂšne dans sa tĂȘte, comme Ă chaque fois qu'il passait Ă l'action. Deux pas, Ă©lan, vitesse, surprise. Tranchant de la main sur poignet gauche, lame qui s'Ă©chappe, os brisĂ©s. Bloquer attaque bras droit bloquĂ©e de l'avant bras, repousser. Poing droit sur joue gauche, dĂ©sorientation. Poing gauche sous menton, recul d'un pas. Appui sur pied gauche, monter dans airs, coup de talon au plexus solaire. Respiration bloquĂ©e, recul puissant, nuque s'Ă©crase dans Ă©tagĂšre, inconscience quasi instantanĂ©e. IncapacitĂ© Ă se relever avant plusieurs heures. Un sourire dĂ©mentiel Ă©claira une seconde son visage et il se mit en mouvement. L'autre ne pouvait rien faire. Absolument rien faire. Aussi souple et fĂ©lin qu'on puisse l'ĂȘtre, tout en retenant la puissance qui l'animait, l'Ombre passa Ă l'attaque, fulgurant et impitoyable. Les os du poignet de l'autre craquĂšrent et, comme il l'avait prĂ©vu, il tenta de lui planter la lame dans le cou. MĂ©pris. L'Ombre para son coup, repoussa son bras et Ă©crasa son poing sur la joue de l'homme. Tout n'Ă©tait qu'un geste ample et maĂźtrisĂ©. Continuant naturellement le mouvement, il lui dĂ©cocha une gauche dans le menton, l'envoyant valser un pas plus loin. Comme il l'avait prĂ©vu. Dans la mĂȘme oblique, il bondit dans les airs en tendant sa cheville gauche, dĂ©tendit son pied droit qui alla s'enfoncer dans le plexus solaire de l'autre. Qui, le souffle coupĂ©, alla s'Ă©craser dans l'Ă©tagĂšre derriĂšre lui. L'homme s'effondra sur le sol avant d'avoir pu esquisser un geste et l'Ombre atterrit accroupit, son sourire disparu. Un bras tendu sur le cĂŽtĂ©, il se redressa souplement et se tourna pour ĂȘtre face Ă Kalhan. Proie.. » coula-t-il dans un sifflement. Nous avions Ă parler je crois. » dĂ©clara-t-il nonchalemment en effaçant d'un revers de main un pli sur sa dessus de l'armoire, le ricanement du Suiveur qui emprisonnait GaĂŻa raisonna dans les airs. Promesse. Kalhan XĂ©nia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir PsychokinĂ©sie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 24 Juil - 2215 Cette impression de sombrer inĂ©vitable. Cette impression de flotter au dessus de la vie. Ne me regarde pas comme ça Aaron, tu ne comprends pas je sais mais crois moi câest mieux comme ça. Je ne mĂ©rite pas ton amitiĂ©, ni ta confiance, ni mĂȘme que tu mâaccorde un seul regard aussi inquiet, aussi surpris, dĂ©stabilisĂ©. Je ne mĂ©rite rien de toi Aaron, parce que je ne suis rien. Câest peur dans ses yeux, au fond, tout au fond parce quâil affiche un courage exemplaire. Cette peur lĂ ne mâaffecte pas. Plus rien ne mâaffecte de lui, plus rien ne compte. Jâen ai assez, jâen ai assez de mentir, de me cacher derriĂšre de faux sentiments, derriĂšre le masque de lâamitiĂ©. Ce nâest pas moi. Je ne suis rien, je suis Ă Lui. Il nây a que lui qui puisse dĂ©cider de mes actes, de mes pensĂ©es, de mon ? Mâen fiche, câest fini tout ça. Tout est noir, mon regard, mon sourire. Le sadisme, la violence, le meurtre, la haine. Tout ce mĂ©lange, tout ce confond. Mais je veux savoir, je veux comprendre. Pourquoi ? Je ne sais pas. Mais voilĂ , il faut que jâarrĂȘte lâOmbre, quâil ne tu pas Aaron, pas encore. Pourquoi ? Mais jâen sais rien merde ! Câest comme ça câest tout ! Je le fais et lui, semblait ravi. IntensĂ©ment ravi de me voir rĂ©agir. Surtout pour renier Aaron, avec autant de facilitĂ©. Comme si câĂ©tait la chose la plus naturelle au monde. Peut-ĂȘtre allait-il enfin rĂ©pondre Ă mes questions. Allez, dit moi ! LâOmbre et la LumiĂšre ? Jâaurais plutĂŽt simplement dit Ombre car il nâapportait pas la lumiĂšre, seulement la mort. Au fond, jâaurais du savoir qui il Ă©tait. Quelque chose me disais⊠que jâaurais du mâen rappeler mais je nây arrivais pas. Tant pis. Je nâen tirerais sans doute pas plus de lui. Il ne me dirait pas sâil Ă©tait devenu le nouveau joujou du maitre depuis mon dĂ©part. Ni rien. Raconte le moi Kalhan, qu'est tu devenue ? As tu beaucoup de ces petits hommes Ă tes trousses, qui croient avoir rĂ©ussit Ă emprisonner une part de toi grĂące Ă leur .. amour.. »- Un certain nombre oui⊠Pas un regard pour Aaron, pas la peine. Il nâest quâun meuble dans le dĂ©cor. EnchainĂ©e, enchainĂ©e Ă Lui, depuis toujours oui⊠mon maitre⊠Maitre vous me manquez tantâŠ* ASHKANE ! Ashkane, dis moi qu'elle fais semblant, dis le moi ou je te jure que je vous tue tous les deux ! * * Je nâen sais rien ! Je te jure jâen sais rien ! *Ashkane lui-mĂȘme aurait voulu que tout sâarrĂȘte, lui non plus ne comprends pas. Il ne comprend pas ce quâil se passe en moi. Tâes quâun con Ashkane, tâa toujours Ă©tait un con. Tâas jamais rien compris. Tu as toujours fais semblant de croire, de comprendre ce que jâavais subit. Mais toi tu nâas rien eu. Tu te morfondais en pensant que câĂ©tait ta faute. E quand on mâa sorti de lâenfer pour mâentrainer, me forger, faire de moi une meurtriĂšre, tu te disais que câĂ©tait bien aprĂšs tout car nous nâavions rien en dehors et au fond tu as toujours aimĂ© la puissance, la fiertĂ©, la force. Tu as toujours aimĂ© impressionner les autres, quel hypocrite. Tâes quâun monstre, toujours Ă grandir pour ĂȘtre le plus grand, le plus fĂ©roce. Mais tâes quâun con Ash. Tâes quâun con ! Tâas toujours Ă©tĂ© comme ça ! Avoue-le au moins ! Tu Ă©tais heureux de savoir mon pouvoir immense, capable de tout, tâĂ©tais heureux que je ne sois quâune machine ! Tu mâen veux Ă prĂ©sent ? Je tâemmerde Ashkane ! Je te haĂŻ !Quelque part dans la bibliothĂšque sombre, lâoiseau cria. AussitĂŽt, Ashkane poussa un rugissement en se prĂ©cipitant vers lâĂ©tagĂšre ou GaĂŻa Ă©tait perchĂ©e. Tu veux jouer au chevalier ? Essai toujours. Mais tu vois mon gars, tu vas apprendre quâĂȘtre un grand et fĂ©roce monstre ne sert Ă ligre stoppa devant lâĂ©tagĂšre, indĂ©cis. Que devait-il faire ? A son habitude il aurait dĂ©molie le meuble et croquĂ© la bĂȘte qui retenait GaĂŻa en priant pour que lâoiseau tombe dans sa criniĂšre et ne sâĂ©crase pas sur le sol. Mais croquer le serpent revenait Ă gober GaĂŻa dans le mĂȘme temps. Et Ashkane, le grand Ashkane se retrouvait comme un con devant lâĂ©tagĂšre sans savoir quoi faire. Câest bĂȘte hein ? Nous avons beaucoup Ă nous dire ma belle.. »Oui, beaucoup. Et il faudrait que jâattendre car pour lâinstant lâOmbre sâoccupait dâ spectacle extraordinaire ! Voir lâOmbre passer Ă lâattaque Ă©tait grisant ! Une telle maitrise de soi, une concentration, une assurance⊠des gestes calculĂ©s aux millimĂštres, des rĂ©actions explosives, une ombre mouvante, dansant une valse infernale. Une merveille en vĂ©ritĂ©. Tout semblait innĂ© chez lui. Comme si cela avait toujours fait parti de lui comme sâil avait su manier les armes avant mĂȘme de savoir marcher, comme sâil avait su se battre avant mĂȘme de savoir parler. Un ange des tĂ©nĂšbres. Le plus fantastique qui soit. Prince de la nuit. Aaron nâavait aucune chance, il aurait du le savoir, le comprendre ou mĂȘme sâil est trop bĂȘte pour ça, son instinct aurait du lui hurler de fuir. MĂȘme si câĂ©tait inutile. Mais je ne voulais pas que lâOmbre tu Aaron. Pourquoi ? Je nâen sais toujours rien ! Mais ainsi, il aurait pu avoir une chance de rester en vie. Maintenant⊠il sâeffondrait comme une comme le cri de GaĂŻa, le craquement des os dâAaron ne me dĂ©rangea pas plus que le chant des oiseaux au matin. Comme si tout Ă©tait naturel⊠Tel un ange en adoration, LâOmbre se releva. En fait⊠il est trop sex quand il attaque. Proie.. Nous avions Ă parler je crois. »Nonchalamment, je croisais les bras sur ma poitrine tout en dĂ©plaçant mon poids sur une seule jambe, lâautre se pliant aux genoux. Totalement dĂ©tendu. Je nâai pas peur de lui, loin de lĂ . En fait, ça aurait Ă©tĂ© gĂ©nial de ce battre contre lui, mais pas encore, pas tout de suite. Il ne faut pas sauter de chapitre, ne brulons pas les Ă©tapes et commençons par le dĂ©but - Ainsi, câest toi quâil a envoyĂ© ? Il me rĂ©clame ?Quelque chose au fond de moi me hurlais que ce nâĂ©tait pas vrai. CâĂ©tait Ă©vident dâailleurs. Il mâavait appelĂ© proie. Il nâavait donc quâune seule idĂ©e de lâissue de notre histoire et ce nâĂ©tait pas le retour Ă Naples. Le retour vers mon maitre !- Je croyais qu'il aurait compris les raisons de mon dĂ©part. ''Puisqu'il m'a trahis" ajoutais-je dans ma tĂȘte. Et parce que Ashkane Ă©tait trop voyant mais ça c'Ă©tait la version parler Ă nouveau mais Ashkane sâinterposa dans mon esprit * Quâest ce que tu fais ? Mais quâest ce que tu fais ! Kalhan es-tu folle ? Dis-moi que tu le fais exprĂšs ! Tu plaisante ? Tu ne vas pas laisser GaĂŻa⊠AaronâŠ** Tâas la trouille Ash ? HĂ© bien regarde et Ă©clate toi, je te laisserais ptet en bouffer un bout, tu lâas tant dĂ©sirĂ©. ** Ne dis pas ça, non tu ne⊠*Et soudain, sans mĂȘme en avoir Ă©tĂ© avertis, je sentis la colĂšre monter en moi comme un vent de tempĂȘte. Elle explosa comme lâĂ©ruption dâun volcan et le regard noir que je posais sur Ashkane le fit reculer de deux pas. Il avait Câest de ta faute Ashkane ! De ta faute ! Tout ce quâon mâa fais, tout ce que jâai fais ! Tout ce que je suis ! Câest Ă cause de toi ! TOUT EST DE TA FAUTE ! Alors soit heureux Ashkane car je suis comme tu lâas voulu. Tu voulais vivre et jâai vĂ©cu pour toi. Je suis devenue une machine vivante, juste pour que toi lâĂąme tu puisses exister. Soit heureux Ashkane. Toi, approche un peu. Allez lâOmbre vient ! Jâai terriblement envie de jouer⊠Un sourire sadique, une merveille digne dâun film dâhorreur. Viens mon gars, on va sâamuserâŠAshkane ne sait plus quoi faire. Câest la premiĂšre fois quâil se retrouve dans cette situation. Sa taille, sa fĂ©rocitĂ© ne sert plus Ă rien face Ă celle qui lâa trahi. Oui son humaine lâa trahis câest ainsi quâil le voit. Que doit-il faire ? GaĂŻa, Aaron⊠non, il ne les abandonnera pas lui. MĂȘme si câest un trouillard, il lâavoue enfin, il nâabandonne pas ! Pas ceux quâil AIME !Le grand ligre avance et passe devant moi, si bien que je ne vois plus lâOmbre. Une montagne de poil nous sĂ©pare. Putain Ash casse toi ! Tâes en plein dans un duel lĂ ! Spectateur inutile ! DĂ©gage ! Mais le ligre nâa nullement lâintention de sâen aller. Il se plante devant lâOmbre et se dresse de toute sa hauteur, tout gonflĂ© de fureur, ce qui nâest pas peu dire devant une bĂȘte pareille. La haine anime son regard. Il brule de colĂšre, de vengeance. Il ferait tout. Tout pour ceux quâil gueule monstrueuse descend lentement vers le visage encapuchonnĂ© de lâOmbre, ses crocs dĂ©mesurĂ©s bien en Dis Ă ta bĂȘte de lĂącher GaĂŻa ou je te jure que je te dĂ©vore. Sa voix nâĂ©voque pas de colĂšre, ni dâamour ni de quoi que ce soit, elle ne porte aucun sentiments. Elle est vide. Vide parce quâil est prĂȘt. PrĂȘt Ă tout. Câest la voix de celui qui sait. Celui qui sait ce quâil doit faire. Il a comprit. Tu as compris Ashkane, tu sais que ce nâest pas un jeu. Tu le sais enfin⊠Il en Ă©tait capable, de toucher lâOmbre de le dĂ©vorer mĂȘme ! Quitte Ă me faire mal Ă moi car je lâavais trahis. Il avait comprit et plus rien dâautre ne comptait. Il allait enfin cesse de jouer avec nos vie. Car ce nâest pas un jeu. Câest rĂ©el. Et plus rien ne la premiĂšre fois que je demandais ainsi Ă quelquâun de me faire aveuglĂ©ment confiance... Aaron Dwayne ...ou comment ĂȘtre un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir DĂ©clenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 29 Juil - 1736 Et si, tout, depuis le dĂ©but, n'avait Ă©tĂ© que mensonge et comĂ©die. Et si, par delĂ les sentiments qui obstruaient notre vue, on s'Ă©tait fait abuser. Et si, par simple Ă©lan d'Ă©goĂŻsme et par total dĂ©ni de notre possible erreur, on s'Ă©tait justement inspiration. Un recul de poids vers l'arriĂšre. Le sentiment que tout est dĂ©jĂ jouĂ© qui monte en lui. C'est tout ce que Aaron eut le temps de ressentir et faire avant que l'Ombre se tourne vers lui et, dans un geste prĂ©cis, parfaitement calculĂ©, prolongement de ses dĂ©sirs et de son talent pour la violence, se jette Ă sa rencontre. S'en rendant parfaitement compte, le pion fit exactement ce que l'Ombre avait dĂ©cidĂ© auparavant. Ne trouva pas d'autres moyens d'essayer vainement de contrer cette attaque foudroyante. Comme dans un rĂȘve, il vit l'homme bouger plus vite qu'il ne le pourrait jamais, repousser ses bras, sentit son poing percuter sa joue puis son menton, se sentir partir en arriĂšre. A moitiĂ© sonnĂ©, il eut le temps de retrouver un Ă©quilibre prĂ©caire, inspira une courte bouffĂ©e d'air et leva les yeux. Ceux ci rencontrĂšrent celui de l'assassin qui brillaient d'une joie fĂ©roce. Dans un sursaut d'incomprĂ©hension, Aaron se demanda, tout comme Kalhan, qui pouvait bien ĂȘtre ce mec. C'Ă©tait la question, qui Ă©tait donc capable d'autant de violence et d'horreur face Ă des enfants et en redemander ? Bizarrement, il se surprit Ă espĂ©rer que Kalhan obtienne sa rĂ©ponse. Peu importait ce qu'elle choisirait de faire plus tard, si elle savait qui il Ă©tait elle aurait toujours une chance de l'arrĂȘter. L'arrĂȘter. Quelqu'un en avait-il jamais Ă©tĂ© capable. Dans un cri sourd, Aaron s'Ă©crasa sur l'Ă©tagĂšre, sentit sa tĂȘte partir en arriĂšre et rencontrer le bois. Sentit son corps s'affaler entre les livres qui lui tombaient dessus. Sentit ses yeux se fermer dĂšs qu'il toucha violemment le sol, le souffle coupĂ©. Peu importait qui Ă©tait l'Ombre, il l'avait simplement Ă©crasĂ©. dans une tempĂȘte plus sombre que tout ce qu'elle avait jamais vu, GaĂŻa sentit son humain lĂącher prise, cria encore. Comme elle avait criĂ© dĂšs que l'Ombre s'Ă©tait mis en mouvement, comme elle avait criĂ© quand cette chose s'Ă©tait mise Ă lui tourner autour, impitoyable. Bien qu'elle Ă©tait entiĂšrement faite de fumĂ©e, la crĂ©ature repoussait toutes ses tentatives de sorties en intensifiant son mouvement, de sorte qu'elle perde tout repĂšre et peine dĂ©jĂ Ă tenir convenablement sur ses pattes. Elle n'arrivait pas Ă y croire, tout s'effondrait autour d'elle. Kalhan avait basculĂ©, Ashkane Ă©tait impuissant et Aaron.. Oh, Aaron. D'un coup, Le Suiveur cessa de tourner atour d'elle en ricanant et elle manqua de tomber du haut de l'armoire. Ses serres plantĂ©es dans le bois dur, l'oiseau essaya de respirer, se rendit compte qu'elle n'y parvenait pas car son humain non plus. Elle cria encore son prĂ©nom, ne trouva pas la force de voler jusqu'Ă lui, certaine qu'Ă son premier mouvement Le Suiveur recommencerait son manĂšge. GaĂŻa ferma le bec, tangua, ferma les yeux, tangua, ferma la porte aux espoirs. Tomba lentement sur le cĂŽtĂ©, restant malgrĂ© tout sur l'Ă©tagĂšre en allant rejoindre sa moitiĂ©. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 29 Juil - 2139 Arquant un sourcil moqueur, l'Ombre se passa la langue sur les dents, coula un regard doucereux Ă Kalhan. Elle Ă©tait lĂ , se bougeant d'une maniĂšre terrible, captant l'ombre et la lumiĂšre, attirant l'attention sur elle dĂšs qu'elle pĂ©nĂ©trait dans une piĂšce. Les humains sont des idiots si ils ne la voient pas comme ça.. Sans cesser de tourner autour du daĂ«mon de l'autre, Le Suiveur eut un rire hystĂ©rique et accĂ©lĂ©ra, couvrant les cris de l'oiseau. Silence. BientĂŽt . Rejoindra son maĂźtre. Rejoindra, dans Limbes . AmusĂ©, l'Ombre la caressa de l'esprit tout en restant concentrĂ© sur une Kalhan qui croisait les bras. Une pointe de surprise traversa les yeux gris de l'homme et il s'esclaffa. Lui ? Ne sois pas stupide, enfant. Crois tu qu'il te rĂ©clamerait comme un gamin rĂ©clame un jouet ? » son rire devint grinçant. S'il est sur que tes talents d'actrice t'ont servit ici, ta cervelle est toujours aussi jeune et folle que celle d'une gamine. Mais bon.. » il esquissa un geste de la main pour chasser ses paroles. Compris ? Il a surtout compris que son Ă©lĂšve l'avait trahie.. Mais si tu veux mon avis tu le surpasse surement. Il a fait l'erreur d'essayer de mettre en cage une si farouche assassine.»Il passa sa langue sur ses lĂšvres avec un air gourmand, avança d'un pas, s'immobilisa car elle semblait en pleine conversation avec sa moitiĂ©. Ce pachyderme poilu, cette machine Ă tuer. L'Ombre grinça des dents et planta ses yeux sur le museau de l'animal, comme s'il pouvait par sa simple pensĂ©e le crocheter et le jeter Ă terre, l'enchainer comme la bĂȘte qu'il Ă©tait. Mais de toute Ă©vidence Kalhan n'avait pas besoin de chaines ou de fouet pour faire reculer son monstre. Comme si elle avait elle mĂȘme montrĂ© les crocs, l'immense Ligre recula prudemment. Le regard vissĂ© sur le visage rageur de Kalhan, l'Ombre n'en perdait pas une miette, fascinĂ©. Haha, regarde moi ça. Elle est parfaite . Le Suiveur siffla rageusement et, pour se venger, mordit une nouvelle fois le petit oiseau qui battait faiblement les ailes. Si elle n'Ă©tait que fumĂ©e elle arrivait Ă lui faire assez peur pour qu'elle croie qu'elle la mordait vĂ©ritablement. Chuintement feutrĂ©, l'Ombre fit un pas sur le cĂŽtĂ©, les bras croisĂ©s et le visage impassible. Cessant de fusiller son daĂ«mon de ses yeux bleus profonds, la belle laissa glisser ses yeux jusqu'Ă lui, lui dĂ©dia un sourire tellement plein de sadisme qu'il sentit un frisson remonter le long de sa colonne vertĂ©brale. Ne rĂȘvez pas, ce n'Ă©tait pas de la peur, loin de lĂ . Un sourire mauvais montant sur ses lĂšvres, l'Ombre abaissa ses Ă©paules, laissa retomber ses bras et abaissa lĂ©gĂšrement son centre de gravitĂ© sans la lĂącher des yeux. Position de dĂ©fense. Une lueur veule traversa ses yeux gris. Provocation. AmĂšne toi ma belle, je n'attends que toi.. Quelque chose lui coupa la vue brusquement et l'Ombre leva lentement ses yeux, son sourire descendant et son visage impassible aussi froid que la mort n'annonçait rien qui vaille. Dis Ă ta bĂȘte de lĂącher GaĂŻa ou je te jure que je te dĂ©vore. »Se redressant lentement, l'homme se passa la langue sur les lĂšvres sans lĂącher le regard fauve du Ligre. Intentionnellement il s'approchait plus encore des crocs de la bĂȘte. Il pencha doucement la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©, se fendit d'un coup d'un immense sourire carnassier. D'un geste souple de la main il fit mine de saisir son poignard, ne fit que l'effleurer et la ramena devant lui, la leva vers les crocs du Ligre. Rapide. Trop rapide. Il s'arrĂȘta comme s'il rĂ©flĂ©chissait, quitta le Ligre des yeux un instant, cessa de sourire. Puis, narquoisement, il leva les yeux, sourit avec provocation et remua ses Ă©paules d'une maniĂšre plus fĂ©line qu'humaine. Aahh mais tu oublies quelque chose dans tes plans mon chaton. » il s'essuya la joue de son Ă©paule, eut un rire cynique. Se calmant, il se mit Ă susurrer ses paroles. As-tu dĂ©jĂ essayĂ© de dĂ©vorer de la fumĂ©e ? »Le Suiveur Ă©clata d'un rire narquois et l'Ombre bondit dans les airs, directement dans la gueule du Ligre. Quand il sentit la chaleur de cette gueule bĂ©ante le caresser il se transforma, fumĂ©e impalpable.. Le Suiveur s'immobilisa, laissant l'oiseau tomber, inanimĂ©e, sur l'armoire. Se lovant comme un chat sombre contre le mur elle vrilla le Ligre de ses pupilles vides. Sortir ? Ou dĂ©truire de l'intĂ©rieur ? DĂ©couper ? BrĂ»ler, dĂ©former, agiter, crocheter, dĂ©chirer... Stupide gros vilain chat »Se glissant entre les babines de l'animal ainsi que jusque dans ses sinus, se divisant en deux pour l'occasion, l'Ombre sortit du Ligre et vola jusqu'Ă son daĂ«mon. Dans un ronronnement profond, Le Suiveur lui sauta dessus, se fondit en lui. Un rire Ă©clata sur les murs de la bibliothĂšque et une colonne de fumĂ©e descendit jusqu'au sol. Apparaissant accroupit Ă quelques mĂštres derriĂšre le daĂ«mon, l'Ombre garda les yeux rivĂ©s au sol, le visage dissimulĂ© par sa capuche. Dans un vrombissement d'air, un autre chat noir de fumĂ©e se frotta contre lui, cracha vers Kalhan. Il redressa la tĂȘte, un sourire retenu aux lĂšvres. Non, voyons, rĂ©flĂ©chit petit animal stupide. Je n'hĂ©siterais pas un instant Ă t'attaquer, je sais que Kalhan ne ressent pas la douleur. Mieux, elle l'aime, n'est ce pas Kalhan ? » en trottinant, Le Suiveur s'approcha de l'autre Ă©vanouit et le renifla avec intĂ©rĂȘt. Lentement, l'Ombre se redressa. Imagine Kalhan, la beautĂ© de Naples de nouveau sous tes yeux. La splendeur de ses palais sous le clair de lune ; la magnificence de ses pavĂ©s lustrĂ©s par les ans ; l'odeur de tes rues sombres qui n'attendent que de revoir l'Ă©clat meurtrier de ta lame en action.. Non.. c'est vrai. J'oubliais. Tu n'a pas de lame. Peu importe ! Naples se languit du sang qui ne coule plus grĂące Ă toi Kalhan. »Se transformant en une hyĂšne complĂštement noire, Le Suiveur approcha ses crocs de l'homme en glapissant de joie. Rire veule. Rire hyĂšne. Kalhan XĂ©nia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir PsychokinĂ©sie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 31 Juil - 1124 Sur lâĂ©tagĂšre, GaĂŻa Ă©tait prise au piĂšge. La chose le daemon de lâOmbre ne lui laissait pas de rĂ©pits. Pauvre GaĂŻa⊠Dommage, vraiment dommage. Tu, tu, tu⊠Aaron ne bougeait pas, il nâĂ©tait pas mort pour autant. Mais bon, tant pis. Il se rĂ©veillerait tĂŽt ou tard, peut-ĂȘtre alors priera-t-il pour que tout cela nâais jamais existĂ©. Son Ă©tat ne me prĂ©occupait pas pour lâinstant, Ă vrai dire il aurait tout aussi bien pu ĂȘtre une table, tout comme GaĂŻa bien que celle âci piaillait. Inutile, tellement inutile petite. Il ne sert jamais Ă rien de crier⊠combien de fois devrais-je le rĂ©pĂ©ter ?LâOmbre, sous son air machiavĂ©lique, se mit Ă ricaner Ă mes paroles. Aurais-je due mâen vexer ? Bah, on sâen fou et puis, câĂ©tait prĂ©vu. On nâappelle pas proie quelquâun quâon vient chercher. JâĂ©tais limite idiote de penser quâun individu comme lui, lâOmbre, aurait pu ĂȘtre un simple envoyĂ© et mĂȘme seulement travailler pour mon MaĂźtre. Trahir mon maitre⊠il lâavait fait le premier ! Mais câest vrai, je mâĂ©tais enfuie. Oui je lâavais trahi. Surpasser mon maĂźtre et en quel honneur ? Non, je ne le surpasserais jamais. Sans lui je nâaurais jamais Ă©tĂ© ce que je suis Ă prĂ©sent. Il nâa commis quâune seule erreur, et ce nâĂ©tait pas de mâenfermer. Je ne rĂ©pondis rien Ă ses paroles. Pourquoi faire ? Il avait tout dit. Si bien quâil mâaurait presque ennuyĂ© et jâen haussais les sourcils en levant les yeux au ciel lâair de dire sans blague tu mâen diras tant » je ne mâĂ©tais fait aucune illusion sur sa rĂ©ponse mĂȘme si elle dĂ©passait un peu ce Ă quoi je mâattendais. Au moins, maintenant jâĂ©tais fixĂ©, il nâĂ©tait pas lĂ pour me ramener et selon toute Ă©vidence il comptait me ramener. Mais pourquoi Ă©tait-il venu ici⊠quel hasard que nous nous retrouvions ! Je ne me souvenais pas de lui, mais il semblait quâil mâavait connu Ă Naples et mĂȘme pendant mon Son esprit est vide Ă lui aussi. Rien ne compte plus pour lui. Il sait⊠mais a-t-il vraiment compris ? Menacer lâOmbre, comme câest pathĂ©tique, tâaurais pu trouver mieux quand mĂȘme. Enfin, câest un dĂ©but. Toi qui avait toujours comptĂ© sur ton physique il va falloir compter avec ta tĂȘte maintenant et sans la mienne. Sans mon pouvoir. GaĂŻa, Aaron⊠câest ton combat, pas le fixait lâOmbre avait autant de haine quâil le pouvait. Mais sa colĂšre ne viendrait pas entraver ses rĂ©flexions. Oh non⊠mĂȘme si jusquâalors son jugement Ă©tait faussĂ©. Il vit lâhomme approcher, aucune crainte chez lui. Câen Ă©tait presque frustrant. Et ce sourire. Il nâaimait pas ça. Il nâavait jamais aimĂ© le sadisme qui Ă©manait de Kalhan, le mĂȘme que lâOmbre. Des fous, ils sont tous fou ! Quelle vie ! Un geste de lui, un seul⊠pour saisir son arme, et le ligre Ă©mit un grondement sourd venu du plus profond de son ĂȘtre. Touche-moi⊠allĂ© ! » Mais lâOmbre nâavait pas lâair de le vouloir. Il fit passer sa lame meurtriĂšre devant lui tout en lâeffleurant. Merde quâil Ă©tait rapide ! Mais il ne tuerait pas Ashkane, le ligre le pensait sincĂšrement, ce quâil voulait câĂ©tait Kalhan, alors il ne tuerait pas son daemon avant de sâĂȘtre amusĂ© avec elle. Un instant, trĂšs Ă©trangement, Ashkane cru quâil allait renoncer. Le ligre croyait encore sa victoire possible. Mais lâOmbre releva bien vite les yeux et Ashkane avait horreur quâon lâappelle ainsi. Plus encore venant de cet ĂȘtre la fumĂ©e ? Oui il lâavait vu se transformer en fumĂ©e mais⊠Et lâOmbre disparu dans un bond, droit sur le ligre, se dissipa soudain. Son corps disparu, a la place ne restait que de la fumĂ©e⊠Ashkane le sentit sâinsinuer en lui, sâinfiltrer dans son ĂȘtre. Lui, cette chose immonde. Mais le ligre ne bougea pas. Il avait peur lui, peur comme jamais. LâOmbre pouvait le tuer. Si facilement, sans mĂȘme quâil puisse se dĂ©fendre. Ashkane qui aimait tant se battre Ă©tait au supplice. Il avait lâair si dĂ©semparé⊠pauvre petit ressentais moi aussi ces sensations, comme si lâOmbre avait Ă©tĂ© en moi et pas en lui. CâĂ©tait quelque chose dâĂ©trange. De presque risible.* Ne bouge pas ** Tiens donc tâaurais finalement pas envie que je disparaisse ? ** Tâes vraiment con tu sais *LâOmbre fini par ressortir et sâĂ©lever vers son daemon. Les deux rĂ©unis redescendirent lentement, fumĂ©e flottante. Comment faisait-il pour rire sous cette forme ? Tant de chose Ă©tait possible de toute façonâŠLâHomme reparu enfin, accroupit juste la derriĂšre. Depuis le dĂ©but, jâavais refusĂ© de le regarder directement dans les yeux, mais ça viendrait. Je ne voulais y lire tout le sadisme et la maitrise de cet Ombre. Il portait vraiment bien son nom. Pas seulement parce quâil pouvait se transformer en fumĂ©e. Mais parce quâil Ă©tait vĂ©ritablement une ombre. Il savait se dissimuler et ne faire aucun bruit. CâĂ©tait terrible. Terriblement merveilleux. Son daemon sembla prendre la forme dâun chat mais il restait de la fumĂ©e. Il cracha vers moi et jâen levais un sourcil. Un problĂšme minou ?Ashkane câĂ©tait retournĂ© pour leur faire face. Il nâaimait pas ça. Non, voyons, rĂ©flĂ©chit petit animal stupide. Je n'hĂ©siterais pas un instant Ă t'attaquer, je sais que Kalhan ne ressent pas la douleur. Mieux, elle l'aime, n'est ce pas Kalhan ? »» Quâaurais-je du rĂ©pondre ? La douleur Ă©tait la seule sensation que je pouvais encore ressentir oui. Mais ce nâĂ©tait mĂȘme pas de la douleur, je sentais simplement un lĂ©ger picotement voir de la chaleur. Un simple message dans mes nerfs. Mais cela suffisait Ă me combler. Car la douleur Ă©tait si belleâŠ* Ăa oui, je mâen fou de te faire mal ! LĂąche ! TraĂźtre ! ** Et câest uniquement de ta faute * Et le ligre sâen trouva le souffle coupĂ©. Son cĆur Ă lui, que je ressentais si peu en temps normal, se serra. Oho des remords mon gros ? Parfait, parfait⊠nous approchions. Imagine Kalhan, la beautĂ© de Naples de nouveau sous tes yeux. La splendeur de ses palais sous le clair de lune ; la magnificence de ses pavĂ©s lustrĂ©s par les ans ; l'odeur de tes rues sombres qui n'attendent que de revoir l'Ă©clat meurtrier de ta lame en action.. Non.. c'est vrai. J'oubliais. Tu n'a pas de lame. Peu importe ! Naples se languit du sang qui ne coule plus grĂące Ă toi Kalhan. »La splendeur de Naples oui. Je fermais les yeux, rejetant la tĂȘte en arriĂšre. Un profond soupir mâĂ©chappa. Sous mes paupiĂšres closes dansaient les rues de Naples. Le jour et la nuit. Ses pavĂ©es rougit, ses odeur de mort sur les placesâŠpendant un temps je soignais mes entrĂ©e. Une vĂ©ritable mise en scĂšne⊠CâĂ©tait splendide. On parlait de moi. Le flĂ©au des rues. Princesse de la mort et autres surnoms. Mais câĂ©tait loin. Et cela ne mâattirais plus. Je ne voulais plus tuer. Pourquoi le faire ? Rien ne servait Ă rien. - Je ne retournerais pas Ă Naples. Je ne reviendrais pas. CâĂ©tait plus des paroles pour moi que pour lâOmbre. Jâavais dâailleurs gardĂ© ma Tu es sans doute lâĂȘtre le plus exceptionnel quâil mâait Ă©tĂ© donnĂ© de rencontrer. * Kal⊠Oh Kal⊠*Je rabaissais un peu la tĂȘte et cette fois, mes yeux se plantĂšrent dans ceux de lâOmbre. Gris. Non. Vous nâavez pas les mĂȘmes yeux. Parce que les siens, ceux dâAaron, sont plein de jamais lâOmbre nâaurait ce regard lĂ . Lentement, jâĂ©cartais les bras de mon corps, les Ă©levant doucement, les doigts Ă©cartais. Mâoffrant Ă lui. Vas y viens. Prends ! * Cânâest pas⊠** Nâessaie pas cette fois de me demander de vivre pour toi *Ashkane longea les Ă©tagĂšres. Cela ne le regardait plus. Il sâapprocha alors rapidement du corps dâAaron toujours Ă©tendu et lâenjamba, se postant entre lui et le daemon de fumĂ©e. Il avait bien vu que sous cette forme, lâOmbre avait pu le toucher, lui daemon. Il devait en ĂȘtre de mĂȘme en sens inverse. Il Ă©tait hors de question que cette chose de fumĂ©e mĂ©tamorphe fasse la moindre mal Ă lâhomme. Il ne savait pas encore ce quâil ferait, sans doute un acte dĂ©sespĂ©rĂ© qui faisait tant de bazar⊠lâexplosion de ses siens, bien quâil soit pĂ©tĂ© de trouille. * Aaron putain ! GaĂŻa ! RĂ©veillez vous !!! * Sur mon visage aucun sentiments, pas mĂȘme du sadisme. Un lĂ©ger sourire aux lĂšvres. Comme si une dĂ©cision avait Ă©tĂ© prise. SoulagementâŠNon, je ne suis plus Ă lui tu sais⊠tu as raison, il nâaurait pas du mâenchainer. La liberté⊠libre de faire ce quâil me plait. De me donner Ă qui je veux car je suis le maitre de mon destin et le capitaine de mon Ăąme. Je suis Ă moi seule. Alors ? Tu viens ? Prends-moi. Viens et prends. Laisse les Ashkane, la fĂȘte n'a pas encore commencĂ© L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 31 Juil - 2208 Il la voyait dĂ©jĂ se parer de ce magnifique sourire plus tranchant que la gueule d'une louve, remuer ses Ă©paules comme si elle rĂ©flĂ©chissait, se jeter Ă sa tĂȘte pour tenter de le tuer. Quelle stupide erreur elle allait faire ! Mais peut importait, une fois qu'il l'aurait vaincue il irait aussi loin qu'il le pourrait, jusqu'Ă presque l'achever. La laisserait en vie. Prendrait soin d'elle, et il deviendrait le MaĂźtre de cette magnifique crĂ©ature. Le Suiveur eut un soupir dĂ©daigneux et il sourit en coin. Jusqu'Ă ce que je m'en lasse et que je la tue. C'Ă©tait aussi simple que ça, il suffisait simplement qu'elle lance le processus d'attaque et elle serait Ă lui. Cela serait si facile ! Si facile ! Il doutait qu'elle se serve de son pouvoir, sachant parfaitement de quelles capacitĂ©s son corps Ă©tait dotĂ©. Mais mĂȘme si elle le faisait il Ă©tait presque sur qu'en se transformant en fumĂ©e il Ă©chapperait Ă son contrĂŽle. Comment attraper de la fumĂ©e ? Elle leva le menton, dĂ©gageant son cou fin et dĂ©licat. L'Ombre frĂ©mit en voyant la jugulaire qui battait au rythme de son cĆur. Retint un rire carnassier. Passa sa langue sur ses dents. DĂ©cala son Ă©paule gauche en avant, Ă©tira la droite vers l'arriĂšre en sentant son articulation craquer dĂ©licieusement. Se stabilisa, parfaite garde verrouillĂ©e, sans issue pour une Kalhan qui allait se prĂ©cipiter dans ses bras sans rĂ©flĂ©chir. Ou alors en croyant le faire alors qu'il avait dĂ©jĂ tout prĂ©vu. Tu ne sais pas ce qui t'attend ma belle.. Je ne retournerais pas Ă Naples. Je ne reviendrais pas. »Bien, bien, parfait. Attaque Ă prĂ©sent. Place une derniĂšre accroche, fais mine d'ĂȘtre dĂ©solĂ©e ou rĂ©solue, et d'un coup attaque ! Aussi vive que l'onde, que le serpent, que la foudre ou que la lumiĂšre. DĂ©vastatrice, intemporelle et insaisissable. Jusqu'Ă ce que je te stoppe. Aussi facilement que l'on ferme une porte. Viens Kalhan ! Viens, je t'attends ! Tu es sans doute lâĂȘtre le plus exceptionnel quâil mâait Ă©tĂ© donnĂ© de rencontrer. »Un compliment ? L'Ombre arqua un sourcil, se dit qu'aprĂšs tout c'Ă©tait une assez bonne diversion. Pourquoi pas aprĂšs tout ! La preuve Ă©tait que lui mĂȘme laissait son esprit vagabonder lĂ©gĂšrement. Mais il Ă©tait capable de se battre en pensant Ă autre chose, et ça ne lui posait aucun problĂšmes. Les diversions ne marchaient jamais avec lui. Sortant de la torpeur dans laquelle elle s'Ă©tait glissĂ©e, parlant sans se soucier du monde alentour, Kalhan riva pour la premiĂšre fois ses yeux dans les siens. L'Ombre se figea, si c'Ă©tait plus encore possible. Cessa de cligner des yeux. Se perdit tout entier dans les puits sans fonds qu'offraient les pupilles sombres de la jeune femme. Sentit quelque chose qu'il n'avait jamais Ă©prouvĂ©. Traits qui se crispent, souffle qui s'intensifie, lĂšvres pincĂ©es.. Seuls ses yeux restĂšrent de marbre. Ă©tait lĂ , aurait du avoir peur, Ă©prouver quelque chose comme du respect, de la rage, de l'acharnement, une pointe de sadisme, un plaisir retenu avant le combat, mais rien de tout ça Ă©clairait les traits de Kalhan en cet instant. L'Ombre sentit le coin de ses lĂšvres se tordre dans un rictus alors qu'il serrait les dents. Qu'est ce que.. cette horrible chose. Il sentit une rage nouvelle enflammer ses veines et inspira profondĂ©ment pour calmer son souffle. Elle rayonnait tellement d'une telle paix qu'elle lui meurtrissait l'Ăąme rien que de la regarder. Lui donnait envie de vomir. Personne n'avait le droit d'ĂȘtre en paix alors qu'il Ă©tait dans les parages. Dans un geste gracieux, Kalhan Ă©carta les bras, s'offrant toute entiĂšre Ă lui. Un rire sardonique et amer s'Ă©chappa de ses lĂšvres...Le Suiveur feula lorsque l'immense Ligre se plaça entre elle et sa future proie. Elle se pourlĂ©cha les babines et dans un balancement canin des Ă©paules grandit, grandit, jusqu'Ă atteindre la taille du Ligre. Un rire narquois retentit dans la piĂšce et elle hĂ©rissa des poils de fumĂ©e sur son dos. Crachant de nouveau, elle Ă©tait devenue panthĂšre, mais ses traits bougeaient trop pour se fixer sur une seule forme. A moi. » tonna-t-elle en avançant brusquement en avant pour faire reculer le Ligre. Elle n'avança pas plus, feula encore et se fendit d'un grand sourire digne d'un chat de Cheshire. Toi croire empĂȘcher moi avoir proie ? Niaha, stupide gros vilain chat Gris Ă moi ! Pas Ă toi ! Toi rien pouvoir faire pour sauver Gris Toi faible Toi chaton, hihi » un grondement sourd s'Ă©chappa de sa gorge. Reculer. Ou manger cĆur de l'intĂ©rieur »Se campant sur ses appuis elle se prĂ©parait Ă se jeter Ă la gueule du Ligre, tĂȘte baissĂ©e, Ă©nergie amassĂ©e dans son dos puissant, lorsque son humain Ă©clata d'un rire qu'elle ne lui connaissait pas. Elle se redressa vivement, dressa ses oreilles vers son maĂźtre en oubliant totalement la prĂ©sence du daĂ«mon et de l'autre Ă ses pieds. Presque inquiĂšte, elle pencha la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©, curieuse. MaĂźtre ? Rien ma belle, rien. Tu va t'occuper de ces deux lĂ et moi je m'occupe d'elle. Le Suiveur frissonna de contentement et poussa un jappement qui n'avait rien de fĂ©lin en grognant sur le Ligre. ..Un rire sardonique et amer s'Ă©chappa de ses lĂšvres. Si elle croyait qu'elle allait gagner de la sorte elle se trompait ! Qu'est ce que tu crois pouvoir faire Kalhan ?! Tu crois que je vais t'Ă©pargner simplement parce que tu refuse de te battre ? » il secoua la tĂȘte en riant de nouveau. Tu crois que te laisser tuer si stupidement effacera tes meurtres Ă Naples et ailleurs ? RĂȘve. RĂȘve, espĂšre et dĂ©sespĂšre Kalhan, jamais cela ne se rĂ©alisera. Crois moi sur parole. » finit-il par cracher rapide qu'il pouvait l'ĂȘtre, portĂ© par sa rage et son envie de meurtre, l'Ombre se porta en avant. Se jetant au sol il balaya sous les pieds de Kalhan, se releva sans savoir si elle avait sautĂ© ou pas et d'une torsion du buste lança sa main tendue vers le plexus solaire de la jeune femme. Respiration coupĂ©e, cerveau mal irriguĂ© en oxygĂšne, perte de ses moyens et.. Contenu sponsorisĂ©Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Page 1 sur 1 Sujets similaires» I'm singing in the Rain Ombre» Je serai comme une ombre, Ă chacun de tes pas, qui frappe et qui s'en va.» Venez faire corps avec l'Ombre !» Dans un long couloir, elle aperçoit son ombre - PV» //* Aaron's Liinks âą++.Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumLindwĂŒen DaĂ«mon Inside ; Du cĂŽtĂ© de l'universitĂ© » + LA BIBLIOTHĂQUESauter versCemenu contient des paramĂštres pour des fonctions comme le volume, la camĂ©ra et les options graphiques. Tant que le dĂ©veloppeur du jeu n'a pas verrouillĂ© le mode camĂ©ra sur quelque chose de spĂ©cifique, vous pouvez basculer entre le Classic et le Follow. En mode Classique, la camĂ©ra reste fixe au mĂȘme endroit Ă moins qu'elle ne soit Le Deal du moment Cartes PokĂ©mon sortie dâun nouveau ... Voir le deal LindwĂŒen DaĂ«mon Inside ; Du cĂŽtĂ© de l'universitĂ© » + LA BIBLIOTHĂQUE 3 participantsAuteurMessageKalhan XĂ©nia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir PsychokinĂ©sie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mer 16 Juin - 2045 La peur s'insinue dans les veines comme un poison mortelDes cris, loin lĂ -haut dans les Ă©tages. Je me rĂ©veille en sursaut dans le lit de lâinfirmerie. On a toujours pas rĂ©parĂ© ma chambre, jâimagine que Sand est bien content comme ça, Ashkane cause moins de dĂ©gĂąt depuis quâon dort ici Ă lâ ne nous faut pas longtemps pour rejoindre lâĂ©tage des filles. On cris de partout. Pourquoi câest toujours les filles qui crient comme ça ? Elles ne savent donc pas que ça ne sert Ă rien ? Que crier ne sert jamais Ă rien ? On parle tout autour de moi, je ne comprends rien. Bien des gens me font la cible de leur regard noir. Ah non cette fois je nây suis pour rien ! HĂ© ! HĂ© Logan quâest ce quâil se passe ! »Le prof ne sâarrĂȘte pas mais continue son chemin en sens inverse de la foule. Je tâai dĂ©jĂ dis de ne pas mâappeler par mon prĂ©nom devant tout le monde, chui ton prof merde ! » Scuse ! Bon quâest ce quâil y a ? Pourquoi ça cri comme ça ? » Une fille vient de se faire agresser, un type avec un couteau, enfin Ă ce quâelle dit câĂ©tait plein de fumĂ©e... et le pire dans tout ça je nâarrive pas Ă le localiser ! »Comment pourrait-il localiser de la fumĂ©e !___________________________________________________________________________ * Ne fait pas de bruit ! ** Câest toi quâen fais espĂšce de cachalot ! ** Toi-mĂȘme phacochĂšre ! ** Commence pas Ă mâinsulter ! ** Câest toi quâĂ commencĂ© ! *Bon câest vrai il a raison mais câest lui qui a fait du bruit en premier ! Ce nâest pas la premiĂšre fois quâon sort en pleine nuit alors merde il pourrait faire attention depuis le temps !* Mais putain jte dis que ce nâest pas moi ! donc câest toi !* Je suis certaine que je nâai rien touchĂ©. Je descendais tranquillement lâescalier du dortoir au moment ou jâai entendu comme le raclement dâune arme blanche... soit les griffes dâAshkane ! Ăa ne pouvait ĂȘtre que ça merde !* HĂ© lara croft Ă©coute bien CE NâEST PAS MOI ! *Alors... si ce nâest ni lui ni moi. CâĂ©tait quoi ce putain de bruit ?* Jânâaime pas cette nuit ! ** Tâes pas le seul, ça me donne la chair de poule ** Poule mouillĂ©e ! ** Aha morte de rire ** HĂ© tu mâas tendu la perche ! ** Oh ça va tais-toi ! *Minuit ? Non lâheure du crime Ă©tait passĂ©e depuis une heure dĂ©jĂ . Mais cette nuit serait diffĂ©rente, peut-ĂȘtre, surement. CâĂ©tait le genre de nuit oĂč les pressentiments font genre de nuit oĂč jâentends le vent souffler dans les feuilles des arbres alors quâelles restent parfaitement immobiles... ce genre de nuit oĂč on sait quâil va se passer quelque chose. Cette nuit lĂ . * Je crois que ce soir on va sle faire ! ** Wesh man ! *Depuis quâune jeune fille avait Ă©tĂ© agressĂ©e dans la nuit, on avait passĂ© quelques temps nos nuits entiĂšres dans lâinfirmerie. Jâavais fait assez de connerie dans cette Ă©cole. Pour une fois dans ma vie je nâallais RIEN faire. Je nâĂ©tais pas superwoman ou je ne sais quâelle hĂ©roĂŻne. JâĂ©tais mortelle comme tout le monde mĂȘme si jâavais deux atouts. Le premier Ă©tait mon pouvoir, trĂšs utile et efficace et le second le simple » entrainement que jâavais reçu. Ne plus ressentir ni de peur ni de douleur... câĂ©tait bien. Peut-ĂȘtre, surement. Mais ça revenait Ă ne plus ĂȘtre humaine. Non impossible. Je nâavais pus lâaccepter. Je nâavais pu fuir et grĂące Ă cette Ă©cole, Ă ses habitants, je devenais peu Ă peu celle que jâaurais du ĂȘtre. MĂȘme si bien des choses resteraient, bien des choses Ă©taient encore prĂ©sentes. Si je pouvais maintenant ressentir une foule de sentiments, deux mâĂ©chappaient encore la peur et la douleur. Les deux Ă©taient-elles liĂ©es ? Ne plus avoir peur... CâĂ©tait derriĂšre cette minable excuse, lâexcuse de mon passĂ©e, que je me retranchait pour expliquer ma prĂ©sence en pleine nuit dans les couloirs de lâĂ©cole alors quâun tueur enragĂ© courait librement dehors. Mais câĂ©tait plus fort que moi, je ne pouvais plus le laisser faire. Pas aprĂšs ce quâil avait fait, depuis des jours et des jours Ă ces Ă©lĂšves, Ă Calypso. Jâallais bien sur, tout droit dans la gueule du loup. Qui sait peut-ĂȘtre que ça se terminerait ce soir. Mais le pressentiment que jâavais Ă©tait tout autre. Quelque chose allait se passer et ce ne serait pas forcement en ma faveur. * Tu as entendu ? ** Oui, encore un bruit mais bon on sait pas qui traine dans les couloirs en plus de nous *Oui. VoilĂ pourquoi nous passĂąmes par les cuisines histoire de choper un ou deux couteaux. Câest toujours utiles ces trucs lĂ ^^ mĂȘme si je nâen avais pas besoin. MĂȘme si mon pouvoir pouvait les remplacer. On ne sait jamais sur quoi -ou qui- on peut tomber. La vie Ă lâuniversitĂ© mâavait prouvĂ© quâon pouvait rencontrer bien des gens avec des pouvoirs diffĂ©rents et dâautres semblables. Je ne tenais pas Ă tomber face Ă face avec quelquâun capable de neutraliser les pouvoirs des autres... Comme mon maitre. * Putain tâas entendu lĂ ? ** Ici ! *Par bonheur la porte de la bibliothĂšque sâouvrit sans grincer. Quelque part dans lâobscuritĂ© des rayonnages une fenĂȘtre mal refermĂ©e claquait. Putain faut ĂȘtre vraiment dĂ©bile pour laisser une fenĂȘtre ouverte alors quâun tueur rode et pourrait sâen servir pour rentrer !* Bon viens on va fermer ça !*Le problĂšme câest que les fenĂȘtres de la bibliothĂšque Ă©taient toutes fermĂ©es. Toutes, mĂȘme celles du fond, lĂ oĂč il faisait toujours noir mĂȘme en plein jours.* Jânâaime pas ça * grognais-je en serrant les dents. DerniĂšre Ă©dition par Kalhan XĂ©nia le Jeu 17 Juin - 1241, Ă©ditĂ© 3 fois Aaron Dwayne ...ou comment ĂȘtre un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir DĂ©clenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mer 16 Juin - 2141 Une silhouette sombre passa sur la pelouse. Si silencieuse et si discrĂšte qu'Aaron cru qu'il avait rĂȘvĂ©. Ne rĂ©agit pas. MĂȘme si son instinct lui criait d'aller voir. Il avait autre chose Ă faire. Penser, par exemple. Penser Ă ce qui s'Ă©tait passĂ© cette soirĂ©e lĂ , en ville, cette aprĂšs midi lĂ , dans le parc, ce matin lĂ , Ă la plage. Qu'est ce qu'il allait bien pouvoir faire ? Le cri retentit dans la nuit, et tout s'enchaina Ă une vitesse surhumaine. Kalhan ! KALHAN ! Putain passe moi devant, j'te dirais rien... »Elle ne l'avait pas entendu, trop occupĂ©e Ă se diriger vers les dortoirs, comme la plupart des gens Ă©veillĂ©s dans LindwuĂ«n cette nuit lĂ . Tout le monde Ă©tait rĂ©veillĂ©. Assit sur cette fenĂȘtre d'oĂč il avait dĂ©jĂ vu Kalhan chercher Ă entrer chez Wolf avant la guerre, Aaron avait rĂ©agit Ă une vitesse incroyable. Le temps de voir la jeune fille passer au loin et il s'Ă©tait dĂ©cidĂ©. Merde ! C'Ă©tait quoi ce cri ? Il s'Ă©tait accroupit, avait sautĂ© les trois quatre mĂštres qui le sĂ©paraient du sol sans problĂšmes et avait couru jusqu'Ă la chambre. Il avait jouĂ© des coudes pour se frayer un chemin, avait fini par se retrouver face Ă une gamine en sang et pourtant entiĂšre qui Ă©tait dans les bras de Logan. Et merde. Tu l'as... » Non. Je n'ai rien vu. »Aaron avait serrĂ© les dents, grimacĂ© et Ă©tait ressortit de la piĂšce en repoussant des Ă©lĂšves trop curieux. Il s'Ă©tait retrouvĂ© seul dehors, avait sondĂ© la nuit de ses yeux gris. N'avait pas captĂ© le pan de cape sombre qui flottait entre les branches d'un grand arbre. Ni le sourire carnassier qui s'Ă©tait affichĂ© sur les lĂšvres de l'Ombre. Il Ă©tait furieux, furieux de ne pas avoir Ă©tĂ© lĂ . Et dire qu'elle aurait pu mourir ! En tant que pion il aurait du surveiller LindwuĂ«n. Il aurait du... GaĂŻa referma ses petites serres sur son Ă©paule et regarda la nuit d'un Ćil sombre. Dark and difficult times lie ahead. ______________________________________________Une silhouette sombre passa sur la pelouse. Si silencieuse et si discrĂšte qu'Aaron cru qu'il avait rĂȘvĂ©. Pas cette fois... ImmĂ©diatement il s'accroupit et se prĂ©para Ă sauter. Si la lune n'avait pas accrochĂ© un Ă©clair brun et l'ombre immense d'une crĂ©ature dĂ©mesurĂ©ment...poilue. Ashkane. Aaron jura et sauta tout de mĂȘme. Sa cheville craqua et il retint un cri, roulĂ© en boule sur son pied, espĂ©rant qu'elle n'Ă©tait pas cassĂ©e. Merde ! Les dents serrĂ©es, il se releva et se rendit compte qu'il n'avait heureusement rien. C'Ă©tait juste un peu douloureux. Kalhan s'Ă©tait Ă©vanouie dans la nuit et seule la vigilance constante de GaĂŻa permit Ă Aaron de la retrouver. La jeune fille et son daĂ«mon passĂšrent dans la bibliothĂšque silencieusement et le pion se sentit de plus en plus en colĂšre. Il referma la porte sans bruits derriĂšre lui, les entendit chuchoter plus loin. Serrant les poings, il se dirigea d'un pas ferme vers la jeune fille qu'il considĂ©rait comme sa meilleure amie, voire sa petite sĆur. Kalhan ! » gronda-t-il en chuchotant. Putain qu'est ce que vous foutez ici tous les deux ? Vous savez pas que c'est pas le moment de se balader seuls la nuit ? Merde! Mais vous avez quoi dans le crĂąne ?? »Il Ă©tait en colĂšre. Et si jamais elle s'Ă©tait fait attaquĂ©e par l'autre fou ?! Si jamais ils l'avaient trouvĂ©e le lendemain, baignant seule dans son sang, sans son daĂ«mon Ă ses cĂŽtĂ©s ? Putain ! Le chuchotement d'un voile sur le bois l'arrĂȘta alors qu'il allait encore leur gueuler dessus sans Ă©lever la voix. Aaron se redressa et regarda partout autour de lui en fronçant les sourcils, tous ses sens aux aguets. Il serra la mĂąchoire Ă s'en faire pĂ©ter les dents et foudroya Kalhan du regard. Sortez d'ici, maintenant ! » continua-t-il sur le mĂȘme ton bruit d'une serrure qui se ferme retentit, suivit d'un frisson accompagnĂ© d'un souffle froid dans toute la piĂšce. Aaron serra les poings, sentant son coeur se mettre Ă battre plus fort dans sa poitrine, l'adrĂ©naline lui montant Ă la tĂȘte. Pas ce soir, pas ce soir... Si jamais..Et pourtant. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mer 16 Juin - 2229 L'Ombre hĂ©sitait entre fulminer et jubiler. Ce qu'il avait devant lui Ă©tait d'une telle incongruitĂ© dans cette universitĂ© ! Il n'avait jamais vu ça. Au milieu de ces gamins et de ces professeurs trouillards, une Ă©tincelle. Il ne savait pas trĂšs bien si il avait envie de l'Ă©craser ou de la cultiver au contraire. Une chose Ă©tait sure il voulait comprendre. Comprendre. Pourquoi. Pourquoi cette fille n'avait elle pas peur ? Le Suiveur siffla rageusement et se faufila Ă l'arriĂšre de la nuque de son maitre, dans la pĂ©nombre de sa capuche. A l'abri. Pour ne pas ressentir ce qu'elle ne supportait pas ressentir. De l'incomprĂ©hension... accompagnĂ©e d'une pointe d'apprĂ©hension. Le Suiveur se ramassa en une boule de rage et elle se mit Ă persifler des horreurs. Tuer. DĂ©pecer. Faire peur. Faire mal. TrĂšs mal ! Encore et encore. Jusqu'Ă ce qu'elle crie ! AprĂšs fini ! Plus d'erreur. L'Ombre passa sa main dans sa capuche et caressa les contours de son daĂ«mon en la calmant. Chut, nous verrons ma belle, nous verrons. Le Suiveur siffla et se mit Ă trembler de rage. Elle n'aimait vraiment pas cette gamine. Pourquoi ? Lui ça l'excitait de dĂ©couvrir de nouvelles choses ! Et de toute Ă©vidence il en avait trouvĂ© une belle cette Kalhan n'avait pas peur. Et ça l'intriguait. Alors il l'avait suivit, jubilĂ© lorsqu'elle Ă©tait sortie, apparemment Ă sa recherche. Ainsi tu cherche le loup ma belle ? Ne te pleins pas de sentir la morsure de ses crocs lorsqu'il t'attrapera... Oh que oui il l'attraperait ! Et qui sait ce qu'il lui ferait ensuite...Autre. Homme. Presque silencieux . Il Ă©tait entrĂ© dans la bibliothĂšque par une fenĂȘtre mal fermĂ©e sous sa forme d'ombre, l'avait refermĂ©e ce qui avait semblĂ© perturber la fille. Et l'autre Ă©tait arrivĂ©. CachĂ© derriĂšre une pile de livres, l'Ombre l'avait regardĂ© s'approcher en se disant que si Le Suiveur ne l'avait pas avertit.. Non. Il Ă©tait bruyant lui aussi. Personne n'Ă©tait aussi silencieux que lui. Le Suiveur ronronna amoureusement et posa une tĂȘte de fumĂ©e sur son Ă©paule. Tuer ? Dommage. Gris. Et silencieux. L'Ombre la foudroya du regard et pour une fois elle soutint ses yeux d'acier avec une pointe d'ironie. Il la trompait en aimant bien le mystĂšre de cette fille, elle le trompait en disant que cet homme Ă©tait silencieux. L'Ombre la dĂ©visagea d'un Ćil nouveau et finit par sourire. D'un sourire froid. Qu'elle aima immĂ©diatement. Tuer ? Tuer. Il le confirma et se redressa en silence. Le Suiveur eut un petit ricanement Ă©touffĂ© et s'envola vers le plafond pour se couler jusqu'Ă la porte. Se glissant dans la serrure, elle ferma la porte Ă clĂ©. Attendit que son humain fasse le travail. Un rire narquois s'Ă©chappa des lĂšvres de l'Ombre et il sortit Ă dĂ©couvert. Pour une fois. Le visage Ă demi cachĂ© par sa capuche c'Ă©tait la premiĂšre fois qu'il le faisait vraiment. Il sentait qu'il allait se battre. Adorait ça . Bonsoir, bonsoir... » lĂącha-t-il d'une voix grave et rocailleuse. DĂ©licieusement ironique. Que font deux agneaux hors de la bergerie Ă cette heure ci ? C'est une imprudence Ă appĂąter le loup.. AllĂ©chant. TrĂšs allĂ©chant.. »Ses yeux glissĂšrent sur le corps de la fille qui Ă©tait magnifiquement bien taillĂ©e pour le combat. Le Suiveur eut un rire mauvais dans sa serrure. L'Ombre pencha la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©, un sourire amusĂ© se dessinant sur ses lĂšvres lorsqu'il repĂ©ra les couteaux. Tututu... Il claqua de la langue et siffla comme un serpent. Mauvais ! Pas rĂ©sister ! Sinon tuer » Exactement, alors tes couteaux, ma jolie, c'est une mauvaise idĂ©e. »Il regarda ensuite l'homme d'un air moqueur et se coula au centre de la piĂšce, entre la porte et le couple de jeunes gens. Il recula lĂ©gĂšrement son pied droit, s'appuyant sur son gauche, son pied d'appui. Tendant lentement la main droite Ă la l'horizontale de son corps il fit jaillir doucement le poignard qui Ă©tait attachĂ© Ă son poignet. La lame siffla doucement et une lueur folle brilla dans ses yeux. Il avait tellement envie de voir si elle Ă©tait capable d'autant de chose que son corps promettait !! C'en Ă©tait fou. L'autre n'avait pas le moindre intĂ©rĂȘt, il n'avait pas l'air armĂ©. Seul son silence lorsqu'il se dĂ©plaçait Ă©tait inquiĂ©tant. Mais Le Suiveur Ă©tait lĂ pour l'aider. Toujours lĂ Tout dans son corps rayonnait d'une puissance sans nom, d'une Ă©nergie sauvage qui ne demandait qu'Ă se libĂ©rer et qu'il contenait prĂ©cieusement pour s'en servir plus tard. Quand il en aurait rĂ©ellement us fight... â Kalhan XĂ©nia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir PsychokinĂ©sie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 17 Juin - 012 Et lâheure du crime Ă©tait passĂ©e depuis longtemps Si câĂ©tait le tueur en question il ne faisait aucun effort pour se dissimuler. Le bruit de ses pas bien que beaucoup plus silencieux que le commun des mortels raisonnait dans les allĂ©es de livres. * Câest bon je reconnais Aaron *Quoi ? Mais quâest ce quâil fou ici lui ? Il ne sait pas quâil y a un tueur qui ... et si jamais il se faisait attaquĂ© et si... et merde. Il pensait surement la mĂȘme Ă mon sujet, la preuve le voilĂ qui dĂ©barque comme un taureau furieux. Oui il le pensait exactement. Croit-il seulement que je vais renoncer ? Pion ou non , ça suffit ! Il ne suffit pas d'ĂȘtre en colĂšre. MĂȘme si voir Aaron dans un tel Ă©tat d'Ă©nervement aurait pu me faire rougir de honte. Fou nous ? Non au contraire. Surement la mĂȘme chose que toi mais... » Ce quâon a dans le crane ? Et toi alors ? ZĂȘtes pas fichu de lâarrĂȘter ce type ! Nous on va en faire de la fricassĂ© de meurtrier ! Tu veux quoi lâaile ou la cuisse ? »Oh ! PAF, il lâavait mĂ©ritĂ© cette baffe. Le ligre me regarda avec des yeux ronds plus Ă©tonnĂ© que jamais. Quand comprendrait-il ? Quand apprendrait-il Ă ce tenir ? Putain ce nâest pas le moment Ash ! Ce nâest pas le moment !!! Je sentis au fond quâil Ă©tait vexĂ©. Il avait cru, il avait vraiment cru que je lâappuierais sur ce coup. Mais comment aurais-je pu dire Ă quelquâun quâil nâĂ©tait pas fichu dâattraper un meurtrier ? A Aaron ! Oui on Ă©tait sorti pour ça ce soir, oui on allait essayer de lâavoir mais ce nâest pas le moment de faire chier son monde ! Merde Ă la fin ! Que lâon soit jeune ou vieux, adulte ou mineur ça revenait au mĂȘme, oui on pouvait lâarrĂȘter mais sâil ne lâavait pas dĂ©jĂ Ă©tĂ© il y avait surement une raison ! On est pas des hĂ©ros, on est pas invincibles. Quand comprendras-tu Ash... Quand cesseras-tu de jouer avec nos vies ?Oui câĂ©tait vraiment le moment de sâengueuler ! Il mâen voulait, il ne comprenait pas... et je mâen voulais aussi tiens comme ça on fait la paire ! CâĂ©tait vraiment le meilleur moment pour perdre notre unitĂ© et nous remettre en question ! Câest trop tard, nous avons de la visite... » Grogna Ashkane Ă lâattention dâ ne sâexcuserait pas, oh que non ! Mais le bruit de la serrure avait tout fait retomber. Le danger Ă©tĂ© Ash... Aaron ! Jâaurais du mâexcuser pour Ashkane, pour ses paroles blessantes quâil ne manquait jamais de lancer Ă tord et Ă travers. Mais il y avait urgence. Quelque chose se rĂ©veillait en moi, quelque chose de nouveau. Oh ce nâĂ©tait pas le frĂ©missement comme pour un coup de foudre non non câĂ©tait diffĂ©rent ! DiffĂ©rent mais pas moins intense. Lâimpression que si... que si Aaron Ă©tait touchĂ©... non ! Aaron, je suppose que si je te dis de tâenfuir tu ne le feras pas ? »Je pouvais toujours essayer non ? Bonsoir, bonsoir... » C'Ă©tait lui. Jâaurais crus que mon ligre ferait un bond de surprise, trouille, trouille... mais non. Instinctivement, Ashkane montra ses crocs dĂ©mesurĂ©s. Pourquoi ? Pourquoi ce type nâavait-il pas peur devant lui ? Devant un tel monstre ? CâĂ©tait une premiĂšre ça aussi. Le ligre se tourna vers lâendroit dâoĂč Ă©tait venue la voix. Un instant jâeus lâimpression de revenir deux ans en arriĂšre, dans les rues de Naples. Ăa ne faisait que deux ans ??? Deux ans... câĂ©tait si peu. Je nâavais pas pu changer. Je devais surement pouvoir le faire encore... mais tuer Ă©tĂ© si horrible. Que font deux agneaux hors de la bergerie Ă cette heure ci ? C'est une imprudence Ă appĂąter le loup... AllĂ©chant. TrĂšs allĂ©chant... »Un agneau ? Mon pauvre si tu savais comme cette comparaison Ă©tait mal choisie pour nous qualifier ^^ Tous. On avait peut-ĂȘtre quelques annĂ©es de diffĂ©rences. Huit prĂ©cisĂ©ment. Mais Aaron en avait vu de belle aussi, jâespĂšrais juste quâil nâallait pas faire de crise cardiaque. Je ne pense pas mais comment savoir tant quâon nâa pas la mort sous les yeux ? Comment ĂȘtre sure tant quâon nâaffronte pas les choses ensemble ?* Ash...** Toi la ferme et fais ton boulot ! *Il mâen veut, il nâa rien dit en se faisant traiter dâagneau. Et pour une fois câest lui qui me dit de me taire ^^ Tes couteaux, ma jolie, c'est une mauvaise idĂ©e. »Tout ça me semble Ă©trange. Il est un peu trop sur de lui. Lui la chose lĂ , lâhomme. Et pourtant je ne vois pas ses yeux. Il faut dire quâon nâa pas de lumiĂšre ici, mais jâai lâimpression que mĂȘme sâil y en avait je ne les verrais pas. Quelque chose de mauvais Ă©mane de lui. Lâhorreur. CâĂ©tait la premiĂšre fois, je mâen rends compte maintenant, la premiĂšre fois que jâallais affronter quelquâun... qui nâavait pas peur. Quelquâun qui voulait tuer. Un meurtrier, un vrai. Alors en fait pendant toutes ses annĂ©es... câĂ©tait moi qui mâĂ©tais trouvĂ©e Ă sa place, Ă regarder mes proies en sachant combien il leur serrait futile de rĂ©sister, quâil Ă©tait impossible de sâĂ©chapper... Quelle horreur. CâĂ©tait moi que je regardais avec ces yeux vides. Quelle horreur. Ashkane ce dĂ©plaça sur le cotĂ© histoire de me cogner lâĂ©paule. Avec lui il ne fallait pas grand-chose.* Si tu permets je prĂ©fĂ©rerais me morfondre plus tard ! *Il a raison. Câest un crĂ©tin mais parfois il a raison. Naples. Ces ruelles sombres et Ă©troites, ces dalles tachĂ©es de sang et son meurtrier, sa tueuse prĂ©cisĂ©ment plantĂ©e au milieu des cadavres. Le calme. CâĂ©tait ça. CâĂ©tait juste lĂ . Je devais redevenir, calme. Sereine. DĂ©cidĂ©e. PrĂȘte. couteaux lâaurait presque fait rire, trĂšs bien pas de couteaux. Ohoooo il veut jouer Ă mains nues ? Excitant... RatĂ©. Ce putain de ... il a une... Quoi ? Comment ça ? Je devrais ne pas utiliser mes petits bijoux lĂ mais toi tâas le droit ? Je ne suis pas d'accords avec tes rĂšgles, tu triches »CâĂ©tait con... complĂštement dĂ©bile, de dire ça mais câĂ©tait la premiĂšre chose qui mâĂ©tait venue Ă lâesprit. DĂ©stabiliser. Quâaurais-je fais moi si jâĂ©tais Ă sa place ? Il ne voulait pas que je me dĂ©fende ? Pourquoi ? Lâimpression dâĂȘtre plus fort que moi ? Jâaurais du dire non, il se surestime. Mais ... câest Ă©trange. Quelque chose me dit quâil a raison de le penser. Merde. Ce nâest pas la meilleure chose Ă penser lĂ ! Je n'avais pas besoin de me forcer pour parler d'une voix calme et dĂ©cidĂ©e. Cette voix sans vie que j'avais eu pendant si longtemps. Cette voix incapable de rire. Allons, allons ! Faisons les choses dans lâordre tu veux ? Soyons Ă©quitable câest plus drĂŽle. »Et je lui tournais le dos. Incroyable ? Oui, jâose. Parce que mon ange gardien et lĂ , un certain Ashkane et quâun coup de patte de lui mâenverrais Ă lâautre bout de la salle avant que lâautre ait plantĂ© sa lame. VoilĂ pourquoi jâose lui tourner le dos et faire face Ă Aaron. Putain mais quâest ce que tu fou lĂ ! Manquerait plus quâil se croit un devoir de me protĂ©ger, tente de le faire... Je lui tends lâun des deux couteaux que jâavais pu subtiliser. Ni trop grand ni trop petit ; bref un couteau affutĂ©. Qui sait ce quâil peut se passer... On peut toujours avoir besoin dâaide mĂȘme si jâaime Ă penser quâil ne lâutilisera que pour se dĂ©fendre lui et pas moi. Si jamais il Ă©tait touchĂ©... Mes yeux quittent ses mains, ses mains que je sers avec le manche du couteau entre elles. Mon regard vide remonte vers son visage. Je ne pourrais supporter de le voir souillĂ© de sang. Ses yeux gris, brillants, rieur. SâĂ©teindre ? Jamais. De toutes mes forces jâessaie de lui faire comprendre, sâil te plait ne me retiens pas, ne pense pas Ă moi. Mais quoi quâon fasse, on ne peut mentir Aaron Dwayne ...ou comment ĂȘtre un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir DĂ©clenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 19 Juin - 2129 Ce quâon a dans le crane ? Et toi alors ? ZĂȘtes pas fichu de lâarrĂȘter ce type ! Nous on va en faire de la fricassĂ© de meurtrier ! Tu veux quoi lâaile ou la cuisse ? »Aaron serra les poings et se dit que, putain, il avait vraiment envie d'en coller une Ă ce Ligre de malheur. Et qu'il finirait probablement par oublier qu'il Ă©tait un daĂ«mon et qu'il n'avait le droit. Il Ă©tait tellement insupportable quand il s'y mettait ! Va te faire mettre, Ashkane ! » cracha-t-il, furieux. Si on pouvait mettre de la rage dans un nom, c'Ă©tait celui du Ligre en ce moment Kalhan rĂ©agit avant lui et lui colla une baffe qui le fit taire. De toute Ă©vidence le daĂ«mon n'avait pas apprĂ©ciĂ©, mais Aaron si. S'il ne le montra pas il se dit qu'il ne l'avait franchement pas volĂ©e ! Si il s'entendait merveilleusement bien avec Ashkane de temps Ă autre, il arrivait aussi souvent que les paroles en l'air du daĂ«mon l'Ă©nervent prodigieusement. Il n'Ă©tait pas rare que ça arrive. Vraiment pas rare. Aussi bien dans un cas que dans l'autre. Il fusilla du regard le Ligre lorsqu'il indiqua qu'ils n'Ă©taient pas seuls, prenant d'abord en compte le fait qu'il lui parle plus que l'information en elle mĂȘme. Puis, il prit en compte ce qu'il lui avait dit. Et son sang se glaça. Aaron, je suppose que si je te dis de tâenfuir tu ne le feras pas ? » Kalhan... » commença l'homme, mais il fut coupĂ© par une voix bien qu'il en veuille au Ligre, Aaron sentit une pointe de fiertĂ© pour lui lorsqu'il montra ses crocs dĂ©mesurĂ©s au nouvel arrivant. L'Ombre. Ainsi donc il Ă©tait comme le pion l'avait imaginĂ©. Pour ce qui Ă©tait de l'aura de puissance il n'Ă©tait pas déçu, ce mec... Il dĂ©bordait de vitalitĂ© et d'un calme froid et manipulateur. Chacun de ses gestes Ă©taient comptĂ©s, parfaitement maitrisĂ©s tout en restant d'une souplesse incroyable. Une seconde, Aaron l'envia, se mit une claque mentale magistrale. Ce fou avait tentĂ© de tuer des Ă©lĂšves et il avait surement dĂ©jĂ tuĂ© avant. En aucun cas il ne pouvait l'envier, comment envier sa folie Ă quelqu'un ? Surtout quand elle Ă©tait si il s'y attendait vu son caractĂšre, Kalhan lança une pique Ă l'homme. Restant de marbre, Aaron eut envie de sourire narquoisement. Ce mec avait peut ĂȘtre une aura de prĂ©dateur dĂ©mesurĂ©e, il ne l'impressionnait pas. Le pion dĂ©cida de chasser toute peur, apprĂ©hension et tout ce qui pouvait s'y apparenter, compartimentant son esprit avec facilitĂ©. Y laissant seulement une froide dĂ©termination. PosĂ©e sur une Ă©tagĂšre, GaĂŻa regardait d'un Ćil suspicieux la serrure. Elle Ă©tait sure que le daĂ«mon de l'Ombre s'y cachait, et pour y entrer il ne devait pas ĂȘtre grand ! Personne ne l'avait encore vu, allez savoir si ça n'Ă©tait pas une souris ! Dans ce cas lĂ elle lui aurait tordu le cou sans hĂ©siter. Kalhan se tourna vers Aaron qui sentit une boule de tristesse monter dans sa poitrine alors qu'il retrouvait le regard vide qu'elle lui avait donnĂ© lors de leur rencontre dans le parc. C'Ă©tait il y a tellement longtemps... Doucement, elle lui tendit l'un des deux couteaux qu'elle portait sur elle. Aaron tendit la main sans rien dire, attrapa la lame et laissa retomber son bras en inspirant profondĂ©ment. Il avait presque oubliĂ© la prĂ©sence de l'Ombre, se contenta de plonger ses yeux gris sans Ă©motions dans ceux de Kalhan. Un lĂ©ger soupir s'Ă©chappa de ses lĂšvres et il leva la main, chassa une mĂšche de devant les yeux de la jeune fille. Ne retombe pas dans cet Ă©tat lĂ Kalhan, n'oublie pas ce que c'est que la vie. Il laissa doucement glisser sa main sur sa joue, et un petit sourire Ă©tira lĂ©gĂšrement le coin de ses lĂšvres. Plein d'une rĂ©solution sombre. Il allait peut ĂȘtre mourir dans cette piĂšce. Il avait confiance en Kalhan, et si il ne voulait pas la perdre il savait qu'il ne fallait pas se mettre dans son chemin. Mais marcher sur la voie d'Ă cĂŽtĂ©. Elle ne serait pas seule. Il fit un pas en avant, colla ses lĂšvres Ă son oreille. Je serais Ă cĂŽtĂ© de toi Kalhan, tu n'es pas seule. Ne me sous-estime pas Ă ce point.. » murmura-t-il d'une voix recula, sourit d'un air vague et effaça ses Ă©paules pour passer devant. Il s'Ă©carta et se mit Ă s'Ă©loigner d'elle sans se rapprocher de l'Ombre, comme s'il comptait l'encercler. Comme s'il pouvait l'encercler... Il sentait son couteau au bout de sa main, il prolongeait simplement son corps, naturellement. Sans un bruit, il s'arrĂȘta en continuant de fixer l'homme au milieu de la piĂšce. Chuintement d'une L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 24 Juin - 1947 Haha Cette immense masse de chair Ă poulet et de graisse Ă©tait hilarante. Vraiment hilarante. Sans savoir vraiment pourquoi, l'Ombre sentit sa mĂąchoire se contracter de rage. S'en rendant compte, il oublia ses deux interlocuteurs en arqua un sourcil, ravi d'apprendre quelque chose d'autre. Cet animal l'agaçait, la question Ă©tait pourquoi ? SĂ»rement Ă cause de sa taille et de l'impression de puissance totale qu'il dĂ©gageait. BĂȘte. Gros. Et puant. Toi beau et silencieux La tirade amoureuse du Suiveur lui redonna le sourire et il s'autorisa un bref Ă©clat de rire lĂ©ger Ă la pique de la jeune femme. Elle Ă©tait vraiment fascinante. Mais qu'attendre d'autre de la part d'une Ă©lĂšve italienne ? Oh que oui il avait entendu des rumeurs Ă son sujet. L'apprentie de Naples. Maintenant il s'en rappelait, voilĂ pourquoi elle le fascinait en tout point. Son maĂźtre avait bien fait son travail Ă l'Ă©poque et il avait eu le loisir de l'apercevoir une fois. L'absence de tout sentiment chez cette fille Ă©tait incroyable. Pourtant elle Ă©tait lĂ , faisant semblant de s'inquiĂ©ter pour l'humain qui l'avait suivit dans la bibliothĂšque. C'est entre toi et moi Kalhan Si elle voulait jouer à ça. Elle avait raison aprĂšs tout, pourquoi avait-il sortit sa lame ? S'apprĂȘtant Ă lui rĂ©pondre, il vit avec amusement qu'elle se retournait, lui tendait le dos comme dans une invitation tentante Ă l'attaquer de dos. Beaucoup trop tentante. Un piĂšge, un simple piĂšge. Si jamais il s'Ă©lançait le balourd tenterait de l'arrĂȘter. Il ne douta pas un seul instant qu'il puisse l'esquiver sans peine, mais il voulait se battre uniquement avec Kalhan. Un combat loyal, l'entendre crier et peut ĂȘtre la faire ressentir quelque chose... le pied. Mais si elle s'Ă©tait retournĂ©e ce n'Ă©tait pas seulement pour le provoquer. De son pas aussi fĂ©lin qu'une reine, Kalhan s'arrĂȘta devant l'autre. Partagea sa lame avec lui. L'Ombre grimaça vertement et retint un grondement sourd qui lui venait du fond de la gorge. Quelle Ă©tait cette comĂ©die ? Elle ne ressentait rien, cet humain ne pouvait avoir sur elle quelque emprise. Un ricanement mauvais s'Ă©chappa de ses lĂšvres lorsque l'homme rĂ©pondit une phrase des plus idiotes. Si il y avait quelqu'un qu'il sous-estimait c'Ă©tait lui ! L'Ombre vibra rien que de penser Ă lui planter la lame dans le dans sa serrure, Le Suiveur se rappela en mĂȘme temps ce qu'elle savait sur cette Kalhan. Pourquoi ne l'avait-elle pas reconnue directement ? Sifflant d'une rage contenue, elle regarda la scĂšne se passer sans faire de commentaires. Elle capta un Ă©clat dorĂ© parsemĂ© de rouge, leva sĂšchement ses yeux vides. Qui se posĂšrent sur un petit oiseau qui regardait d'un air butĂ© l'humain qui avait prit la lame. DaĂ«mon. Un sourire machiavĂ©lique au cĆur, Le Suiveur sortit en suintant de la serrure, prenant bien soin de se dissimuler dans l'ombre des moulures de la porte. Sinuant entre les rangĂ©es de livres, elle se rapprocha tel un serpent du petit animal chĂ©tif. Ramper. Se fondre. Prendre par surprise. Ătrangler Prenant instinctivement la forme d'un serpent de fumĂ©e, elle continua son ascension, aussi indĂ©celable qu'une ombre parmi les ombres. Retrouvant son sĂ©rieux, l'Ombre regarda d'un Ćil la progression de l'homme. Si il comptait l'encercler il Ă©tait mal barrĂ©. L'autre s'immobilisa et il se dĂ©sintĂ©ressa immĂ©diatement de lui. Dans son esprit malsain, une idĂ©e germait et prenait de l'ampleur. Il tourna ses yeux gris clairs vers la jeune femme, un sourire carnassier perçant ses lĂšvres. Naples est il si loin que tes sentiments te seraient revenus ? Est-il seulement au courant que tu ne ressens absolument rien pour personne ? J'en doute vu la flamme dans ses yeux... Soyons Ă©quitable Kalhan, tu as raison. Toi aussi bien que moi savons que nous n'avons pas besoin d'armes aussi futiles que ces lames. Alors.. autant s'en dĂ©barrasser. »D'un geste sec, il dĂ©tendit son bras et la lame parcouru la moitiĂ© de la piĂšce en sifflant. Droit sur l'homme qui n'avait pas encore rĂ©agit. Il serait bien trop tard pour cela. Tuer Et espĂ©rer que sa rĂ©action soit Ă l'ampleur de la rĂ©vĂ©lation. Il connaissait son passĂ©. Kalhan XĂ©nia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir PsychokinĂ©sie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mar 29 Juin - 1949 Si tu veux pouvoir supporter la vie, sois prĂȘt Ă accepter la mort ! » JâhĂ©sitais, devant le silence dâAaron. Ătait-il muet de peur ?Son regard me dĂ©mentis et je compris. Ses yeux sans Ă©motions. Il Ă©tait rĂ©signĂ©. Il Ă©tait prĂȘt lui aussi. Jâaurais tant voulu quâil ne soit pas lĂ . Jâaurais voulu ne jamais voir ses yeux habituellement si brillant devenir si ⊠froid. Je me rendis soudain compte quâil y avait bien des choses que jâignorais sur lui. Jâaurais voulu mieux le connaitre. Le temps me manquait alors que jâavais lâimpression de lui faire des adieux. Le sentiment dâurgence liĂ© Ă la prĂ©sence du tueur sâaccentua. AaronâŠDe sa main, il chasse une mĂšche de mes cheveux, tenta mĂȘme de sourire. Ce que jâĂ©tais devenue incapable de faire Ă cet instant. Aaron⊠Ne meurt pas. Promet le moi⊠Je serais Ă cĂŽtĂ© de toi Kalhan, tu n'es pas seule. Ne me sous-estime pas Ă ce point.. » murmura-t-il d'une voix je nâeus pas le cran de le lui demander. Comment pouvait-on demander Ă quelquâun de ne pas mourir ? Ăa ne dĂ©pendait pas de lui. CâĂ©tait une promesse impossible Ă tenir. Impossible Ă demander. Ne meurt pas Aaron. Jâaimerais ne pas te sous-estimer mais mon cĆur se serre en pensant Ă ce quâil pourrait tâarriver. Je ne veux pas que tu souffre. Je ne veux pas que tu meurs. Je ne veux pas que tu sois là ⊠mais tu lâes. Et tu reste Ă mes cotĂ©s. MalgrĂ© tout ce que tu sais. Et tu tâĂ©loigne de moi, non pas assurĂ© mais avec lâaisance de quelquâun qui sait. Qui sait quâil est prĂȘt. Qui sait ce quâil peut se passer. Qui lâa acceptĂ©. Ne meurt pas⊠AaronâŠQuâallions nous faire maintenant. Je ne cessais de penser Ă lui. Si jamais il lui arrivait quelque choseâŠ* Tu sais ce que tu dois faire pour le protĂ©ger *Je le sais. Je le sais et dĂ©teste cette idĂ©e. Je voulais continuer de penser. De penser Ă lui, Aaron. Comme si penser Ă©tait rĂ©confortant. Comme si ça pouvait mâaiderâŠ.Mais câĂ©tait tout le contraire. Je ne devais plus rien penser. Ne plus rĂ©flĂ©chir. Agir. Calme. PrĂȘte. Atteindre ce niveau de conscience ou rien ne mâĂ©chappe. Rien ne peut briser mes rĂ©flexes. Cet Ă©tat oĂč je ne suis quâune machine. Une machine au service dâun ordre. Un seul ordre. chacun des pas dâAaron que je suivais du coin de lâĆil, je mâefforcer de lâoublier. A chaque instant de ma vie, je sentais le pouvoir rugir sous ma peau. PrĂȘt Ă se dĂ©chainer. Il suffisait de le libĂ©rer. Non, doucement. Comme je lâai appris. A Naples. Comme on me lâa enseignĂ©, Ă coup de fouet. Laisse sâĂ©couler le pouvoir, atteindre cette conscience⊠conscience de toute chose. Comme si une main invisible se rependait dans la piĂšce, effleurant chaque Ă©tagĂšre, chaque livre, lâenglobant, lâenserrant avec douceur. Ashkane plus brillant que tout dans cette noirceur Ă©tait le seul que je mâefforçais de ne pas toucher. Câest quelque chose de trĂšs Ă©trange que de toucher son Ăąme avec son pouvoir. Ashkane, Ă mes cotĂ©s, ne quittais pas un instant le tueur des yeux. Il Ă©tait trĂšs Ă©trange de voir Ă quel point il pouvait ĂȘtre trouillard pour de petite chose⊠et comment il Ă©tait prĂȘt Ă tout quand sâen valait la peine. Il Ă©tait prĂȘt lui aussi, surement plus que moi. Il avait la Haine.* GaĂŻa chĂ©rie, tu peux surveiller son daemon ? Si câest quelque chose de trop gros je me ferrais un plaisir de te le tenir pendant que tu en fais ce que tu veux *Lentement, lentement, les sentiments me quittent. Plus rien ne compte. Juste lui. Lui, lâautre, les daemons. Des pions sur mon Ă©chiquier. Un jeu, rien quâun jeu. Rien ne compte je ne suis plus sâimmobilisa. Je ne le vis pas de mes yeux. Ce fut plutĂŽt comme une impression. Comme lorsque lâon a un pressentiment. Le fait sâinstalla dans mon esprit grĂące Ă mon pouvoir et non grĂące Ă mes yeux. En revanche, se fut mes yeux qui virent lâHomme se tourner vers moi. Son sourire. Sadique. Ătait-il fou ? Ătait-ce un psychopathe ? Quelque chose ne tournais pas rond chez lui, mais ce nâĂ©tait pas de la folie. CâĂ©tait un professionnel et cette simple idĂ©e mĂȘme le rendait monstrueusement plus dangereux. Il avait des yeux gris lui aussi⊠Aaron⊠Naples est il si loin que tes sentiments te seraient revenus ? Est-il seulement au courant que tu ne ressens absolument rien pour personne ? J'en doute vu la flamme dans ses yeux... Soyons Ă©quitable Kalhan, tu as raison. Toi aussi bien que moi savons que nous n'avons pas besoin d'armes aussi futiles que ces lames. Alors.. autant s'en dĂ©barrasser. »Le choc. Simple. Terrible. Comment ? Pourquoi ? OĂč ? Qui ? Tant de questions explosĂšrent dans mon esprit. JâĂ©tais plus que dĂ©concentrĂ©e jâĂ©tais⊠à sa vis son bras se dĂ©tendre Ă une vitesse folle et sa lame voler comme une flĂšche. Un jet de mort si bien lancĂ©, si bien dirigĂ©. Tout droit sur ⊠NON .La lame tranchante sâarrĂȘta net Ă quelques centimĂštres dâAaron. In extremis. Oh mon dieuâŠLe choc, la surprise, lâhorreur... la lame vibra prĂȘte Ă reprendre sa course⊠avant de tomber sur le sol avec un bruit Ă glacer le sang. Câavait Ă©tait si juste. Il aurait suffit de si peu. Si peu Aaron⊠pardonne moi, je ne mĂ©rite pas ta confiance. Je ne mĂ©rite pas de te paroles du tueur mâavaient sonnĂ©e. Je nâavais pu mâempĂȘcher de croiser le regard dâAaron. Il savait bien des choses. Il savait ce que jâavais subit, que par cela je ne sentais ni douleur ni peur⊠mais pas tout les crimes que jâavais commis, il ne savait pas de quoi jâĂ©tais responsable. Quâavait-il pu lire Ă cet instant dans mes yeux ? Je lâignorais moi-mĂȘme. Aaron sâil te plait, crois moi. Ne lâĂ©coute pas. Ne lâĂ©coute pas AaronâŠDans un second temps, le geste de cet assassin. Cet homme qui avait voulu tuer Aaron. Mon ami⊠Ce geste avait ravivĂ© ma colĂšre, in extremis, et cela avait suffit. Comme un Ă©lectrochoc jâavais pu me ressaisir et arrĂȘter la lame avant quâil ne soit trop tard. Mais il sâen Ă©tait fallu de si peu. Il recommencerait. Tout ceci mâavait figĂ©. JâĂ©tais tendue Ă craquer. Ses paroles avaient faillit me faire reculer sous le choc mais la colĂšre mâavait maintenue sur place. A prĂ©sent quâAaron est sauf, toutes les questions, les interrogations, les incomprĂ©hensions me revirent. La colĂšre sâempara de moi. Ne jamais attaquer dans la colĂšre. Ne jamais ce prĂ©cipiter⊠mais câĂ©tait si tentant. Jâaurais voulu lui faire payer ce quâil venait de faire ! Mais je ne devais pas oublier ce quâil venait de dire. La rage gonflait ma gorge alors que je serrais les dents pour ne pas crier. Je mâentendis demander de ma voix vide et qui pourtant semblait appeler le sang Qui es-tu ? Comment connais-tu mon nom ? Comment sais-tu pour Naples ? »A chacune des questions, ma voix avait augmentĂ©e de volume. Je due me taire pour ne pas crier. Je mourrais dâenvie de savoir qui il Ă©tait. Comment ? Pourquoi ? Qui ? Ou ? Quand ? Il nâĂ©tait plus question de me calmer. Je devais savoir. Je dois savoir !!! COMMENT SAIS-TU POUR MOI !!! »La question eut des airs dâaccusation. JE TE HAIS ! SIMPLEMENT PARCE QUE TU SAIS !DerniĂšre Ă©dition par Kalhan XĂ©nia le Mar 10 AoĂ» - 1835, Ă©ditĂ© 1 fois Aaron Dwayne ...ou comment ĂȘtre un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir DĂ©clenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Lun 5 Juil - 122 Une prĂ©sence. Froide et brĂ»lante Ă la fois. CentrĂ©e et partout Ă la fois. Aaron sentit ses cheveux se dresser sur sa nuque et un frisson lui parcouru la colonne vertĂ©brale. Instinctivement, il se ferma, sentant que quelque chose, ou quelqu'un, caressait du bout des doigts ses pensĂ©es, ou quelque chose approchant. Si jamais l'Ombre... GaĂŻa le contredit, ses yeux noirs braquĂ©s sur Kalhan. Elle n'Ă©tait pas touchĂ©e et le changement d'attitude de la jeune fille lui disait qu'elle Ă©tait la cause de cette impression. Aaron se dĂ©tendit immĂ©diatement et se reconcentra sur l'homme en face. L'assassin le suivait des yeux sans bouger le reste de son corps. Ces yeux gris.. il avait l'impression de voir les siens dans une glace. Mais il n'Ă©tait pas l'Ombre. GaĂŻa lui interdit fermement de le penser. Il acquiesça mentalement et se contenta de lui rendre son regard. Narquoisement, il sentit un sourire cachĂ© rendre leur brillant naturel Ă ses yeux. Si ses lĂšvres ne bougĂšrent pas, l'autre le capta tout de mĂȘme. Il dĂ©tourna alors les yeux, un sourire Ă©nigmatique aux lĂšvres.* GaĂŻa chĂ©rie, tu peux surveiller son daemon ? Si câest quelque chose de trop gros je me ferais un plaisir de te le tenir pendant que tu en fais ce que tu veux * * Compte sur moi Ash.. J'attend que c'te saloperie sorte de sa serrure et ce crĂ©tin arrogant va ravaler sa superbe, crois moi. * rĂ©pondit GaĂŻa avec une rage de vaincre intense. Aaron sentit sa fiertĂ© pour elle remonter d'un cran, si c'Ă©tait encore mots, des paroles, autant de lames tranchantes lancĂ©es dans les airs, fendant l'espace et le temps sans mal. Chacune visant Ă toucher Kalhan. A la toucher. Au cĆur. Ressens absolument rien. De quoi parlait-il ? De toute Ă©vidence il ne connaissait pas Kalhan, Aaron en Ă©tait persuadĂ©. Elle Ă©tait si souriante, si vive, si chiante parfois mĂȘme ! Comment pouvait-elle ne rien ressentir et jouer si bien la comĂ©die ? Il y avait dans les mots de l'Ombre une calme certitude et ses mots planaient avec la simplicitĂ© de la vĂ©ritĂ©. Mais il mentait. Aaron en Ă©tait persuadĂ©. Ses yeux. VoilĂ qu'il parlait de lui. Ce simple ses» dans sa bouche glaça l'Ăąme du pion. Il parle de moi. Ce barge parlait de lui. Ăa faisait froid dans le dos. Il serra plus la garde de son couteau et ses yeux dĂ©rivĂšrent vers Kalhan, histoire de voir quand elle Ă©claterait de rire pour dĂ©nier ce prĂ©tentieux. Il lui tardait de voir l'Ombre devenir blĂȘme, de voir ses poings se serrer de rage et sa mĂąchoire se contracter pour qu'il n'explose pas directement. Il tourna la tĂȘte. Trouva une Kalhan blĂȘme. TouchĂ©e. Ses Ă©paules descendirent alors qu'il sentait son incomprĂ©hension monter. Quoi ? Qu'est ce qui se passe Kalhan ? C'est pas vrai ? Hein que c'est pas vrai ? Ne l'Ă©coute pas, il ne raconte que des conneries. Je sais comment tu es, tu n'es pas ce qu'il raconte. C'est qu'un fou, un connard de timbrĂ© qu'il faut simplement interner. Ou Ă©radiquer. Un sifflement lui fit tourner les yeux. L'acier rencontra l'acier. Le temps d'ouvrir grand les siens de surprise, la lame filait toujours vers sa gorge. On raconte que dans ces moments lĂ , sa vie passe devant ses yeux. Mais tout ce qu'il Ă©tait capable de voir c'Ă©tait cette putain de lame qui viendrait se planter dans sa pomme d'Adam, le clouerait comme un insecte sur le bois de la bibliothĂšque. Pas le temps d'esquiver, pas le temps de tendre la main pour qu'elle vienne s'empaler dans sa paume. Il allait mourir. C'Ă©tait aussi con que ça. Dans le milliĂšme de seconde qui le sĂ©parait de l'impact, il se dit que c'Ă©tait impossible. Qu'il ne pouvait pas mourir aussi bĂȘtement. Il ne pouvait pas laisser Kalhan comme ça, seule face Ă cette abomination de la nature. Un battement cil, un battement de cĆur, un souffle qui s'Ă©chappe de ses lĂšvres, le cri de GaĂŻa. Et la yeux fermĂ©s et la main serrant aussi fort qu'il le pouvait sa lame, Aaron attendit l'impact qui ne vint jamais. Ses iris se posĂšrent sur la lame qui s'Ă©tait arrĂȘtĂ©e Ă quelques centimĂštres de sa gorge et qui volait paisiblement dans les airs. Il eu l'impression qu'on avait appuyĂ© sur un bouton pause, jeta un Ćil Ă Kalhan qui avait l'air terrifiĂ©e. Aaron souffla aussi doucement qu'il le put, dĂ©glutit difficilement. La vache, c'est pas passĂ© loin. La jeune fille, elle, avait l'air prĂȘte Ă exploser de rage. LittĂ©ralement. Elle venait de lui sauver la vie et, le choc passĂ©, s'emplissait d'une colĂšre sans fin envers l'Ombre qui avait l'air de s'amuser. Dans un bruit mĂ©tallique, la lame retomba Ă terre. Qui es-tu ? Comment connais-tu mon nom ? Comment sais-tu pour Naples ? »Sa voix Ă©tait terrifiante de vide. Si elle criait, ayant du mal Ă contrĂŽler sa rage, Aaron sentait bien Ă quel point une noirceur s'emparait d'elle. Il ne l'avait jamais vu comme ça. BĂȘtement, il se demanda si il connaissait rĂ©ellement Kalhan XĂ©nia. ArrĂȘte ça Aaron ! C'est exactement ce qu'il veut ! Te faire douter ! Tu sais qui est Kalhan, c'est ton amie, pas un monstre ! » Il secoua la tĂȘte, refusa de se laisser manipuler de la sorte. Mais la jeune fille balaya les maigres certitudes qui l'avaient habitĂ©. Ainsi donc l'Ombre avait raison ? Impossible. ComplĂštement impossible. Aaron ne put s'empĂȘcher de crier Ă son tour. Non ! » il secoua la tĂȘte en fixant Kalhan. Tu n'es pas ce qu'il dit Kalhan ! Si c'est ce qu'il pense alors il ne te connait pas ! Tu aime Ashkane, tu aime cette universitĂ©, tu aime ses Ă©lĂšves ! Tu ressens Kalhan, il est complĂštement fou ! Ne te laisse pas avoir par ce qu'il dit ! C'est faux, complĂštement faux. Pense Ă LindwuĂ«n. Pense Ă Alec.. »Il se baissa pour ramasser la lame de l'Ombre, lança sa propre lame, l'attrapa de sa main gauche alors que la droite prenait le poignard. Se redressant vivement, une moue rageuse au visage, Aaron brandit l'arme dans la direction de l'homme pour appuyer ses paroles. Peu importe ce qu'il s'est passĂ© Ă Naples, ça ne compte plus, c'est le passĂ© Kalhan ! » il ne savait pas de quoi il parlait mais y croyait vraiment. Je ne sais pas ce qu'on a pu t'y raconter, si des hommes comme lui t'ont dit que tu n'avais aucune Ă©motion, jusqu'Ă ce que tu y crois, c'est faux, ne les crois plus. LibĂšre toi de ça Kalhan ! C'est un poids mort que tu traine depuis trop longtemps. »Qui lui collait Ă la peau, lui faisait faire des cauchemars, manquait de la tuer Ă chaque fois que son pouvoir lui Ă©chappait. Il l'avait entendue plusieurs fois crier pendant son sommeil, s'il n'Ă©tait pas entrĂ© c'Ă©tait parce que il savait que Ashkane veillait sur elle, mieux qu'il n'aurait pu le faire. Et qu'il aurait surement Ă©tĂ© tuĂ© par son pouvoir immense rien qu'en mettant un pied dans la piĂšce. Elle s'en voulait suffisamment naturellement pour qu'il ajoute sur sa conscience sa propre mort. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 10 Juil - 1534 ContrĂŽle toi. Garde le contrĂŽle. Impassible, mystĂ©rieux, impossible Ă saisir, terrifiant. L'Ombre ne put cependant retenir le sourire qui lui montait irrĂ©sistiblement aux lĂšvres. Ni le frisson dĂ©licieux qui remonta le long de sa colonne vertĂ©brale. Kalhan rĂ©agissait. Kalhan. Retenait sa rage. Sa propre euphorie lui sauta au visage et il s'efforça de la contenir. Le Suiveur lui lança un regard inquisiteur, intĂ©ressĂ©e par la lumiĂšre de satisfaction qui Ă©clairait les yeux gris de son maĂźtre. Il n'avait pas bronchĂ© lorsqu'elle avait stoppĂ© sa lame, sauvant l'homme par la mĂȘme occasion. Une simple moue de dĂ©ception avait fait bouger ses lĂšvres. Peut ĂȘtre avait-il une quelconque utilitĂ© dont elle ne voulait se passer ? C'Ă©tait, Ă son avis, plus une question d'honneur. Si elle s'Ă©tait mit en tĂȘte de garder l'autre en vie il Ă©tait lĂ©gitime qu'elle s'y tienne. Dommage, dommage.. Maintenant elle fulminait de rage. C'Ă©tait jouissif. ComplĂštement jouissif de la voir sortir de ses gonds si facilement. Il ne doutait pas que jamais elle eut craquĂ© de la sorte, pas aprĂšs sa formation plus que rigide. Qui sait, c'Ă©tait peut ĂȘtre la premiĂšre fois qu'elle ressentait la colĂšre Ă ce point, et avec elle une pointe d'effroi. L'Ombre ricana intĂ©rieurement. C'Ă©tait tellement facile, il Ă©tait un peu déçu. Mais le combat qui avait lieu dans la tĂȘte de Kalhan Ă©tait au moins aussi intĂ©ressant que celui qui aurait lieu sous peu. L'homme se mit alors Ă protester. L'Ombre soupira en sentant un sourire narquois lui monter aux lĂšvres. Quel crĂ©tin. Plus miĂšvre tu meurs. Il ne doutait pas que Kalhan allait l'ignorer, toute Ă sa colĂšre. Se dĂ©plaçant lĂ©gĂšrement Ă droite dans un geste fluide, l'homme esquissa un mouvement de la main qui chassa tous les arguments futiles de l'autre. Paisible assurance de celui qui sait. Qui croit en lui. L'assassin s'autorisa un rire bref et ses yeux Ă©tincelĂšrent d'amusement. Alors tu n'as vraiment rien dit ? Ces gens qui tu cĂŽtoie depuis quelques temps te connaissent encore moins que moi, c'est... dĂ©risoire. » il lança un regard mĂ©prisant Ă l'humain. Ou alors sont ils assez stupide pour ĂȘtre aussi aveugles que celui ci ? »Le Suiveur regarda son maĂźtre s'approprier toute l'attention de la piĂšce, en profita pour se faufiler entre les rangĂ©es de livres Ă©pais, chuchotement sombre entre les autres. Si on l'entendait on l'associait aux vieux craquements qui habitaient les bibliothĂšques aussi vieilles. Elle apprĂ©ciait l'odeur entĂȘtante du papier mĂąchĂ©, de celui trop vieux pour ĂȘtre tournĂ© sans risquer de le briser d'une infime torsion, l'odeur puissante de la reliure en cuir de certains ouvrages et la simple odeur de poussiĂšre qui appelait Ă un silence Ă©ternel. Vrombissant de joie, elle se coula derriĂšre un fin rideau qui empĂȘchait les livres de se couvrir de poussiĂšre, s'approcha plus encore de l'oiseau. Celui ci toisait d'un Ćil suspect la serrure de laquelle elle s'Ă©tait Ă©chappĂ©e plus tĂŽt. Un sourire narquois se dessina dans la noirceur de sa fumĂ©e, Le Suiveur se dit qu'elle Ă©tait complĂštement aveugle et dĂ©sarmĂ©e face Ă sa puissance. Certitude sans fin du prĂ©dateur implacable et jamais vaincu. Elle eut presque envie de se faire remarquer, juste histoire de venger son humain pour ce que le pachyderme poilu lui avait fait ressentir auparavant. Captant cette pensĂ©e, l'Ombre eut un sourire carnassier pour le Ligre, continua tranquillement. Kalhan, Kalhan.. Tu es meilleure comĂ©dienne que j'ai jamais pu l'ĂȘtre surement. S'intĂ©grer si aisĂ©ment Ă la population et les rendre aussi dĂ©pendants de ta volontĂ©.. C'est du joli travail. » le compliment venait, non pas du coeur car il n'en avait pas Ă proprement parler, mais de sa raison. Il le pensait vraiment, Ă©tait vaguement intĂ©ressĂ©. Regarde le, il me ferait presque pitiĂ© si j'avais une idĂ©e de ce que ce mot signifie pour les autres. Tout ce que m'inspire cette abomination qui regorge d'Ă©motions toutes plus sales les unes que les autres c'est du dĂ©gout. Et passablement l'envie de l'Ă©radiquer Ă©galement.. » remarqua-t-il d'une voix pensive. Des Ă©tincelles s'allumĂšrent dans ses yeux. Que dirais-tu de t'en charger avec moi ? Allons Kalhan, ne fais pas cette tĂȘte, nous savons tous les deux Ă quel point ça te manque.. Toi ! Humain.. baisse ta lame, tu pourrais te blesser.. »Tout en finissant sa phrase il se rapprocha, mi fumĂ©e mi homme, plus rapide que l'oeil humain. Il s'arrĂȘta un quart de seconde plus tard prĂšs de l'homme, caressa du bout du doigt la lame de son poignard, presque amoureusement, et vrilla ses yeux gris dans ceux, identiques, de l'homme. MĂ©pris. L'autre rĂ©agissant immĂ©diatement d'un revers de lame, il devint fumĂ©e lĂ ou il frappait, Ă©clata d'un grand rire sincĂšre et recula d'un pas sans se presser. Il ne l'aurait jamais de toute maniĂšre, n'aurait mĂȘme pas besoin de tirer sa lame. Haha, il m'amuse vraiment celui la , c'est pour ça que tu l'as empĂȘchĂ© de rejoindre plus vite ses ancĂȘtres ? Dans tous les cas tu ne lui as fait gagner que quelques minutes, ma chĂšre. » tirant sa lame, les yeux brillants, il passa sa langue sur ses lĂšvres sĂšches. Car en entrant dans cette piĂšce il Ă©tait certain qu'il n'en ressortirait pas. Du moins, pas avec son Ăąme. Aahh la chaleur qui s'Ă©chappe d'un corps fraichement nettoyĂ© de la salissure de son Ăąme, c'est un moment.. exquis. J'ai hĂąte de voir la tienne s'en aller Ă jamais. » il fit un pas brusque en avant pour effrayer l'autre, s'arrĂȘta en levant un doigt, narquois. Ne rĂ©siste pas, ça risquerait d'ĂȘtre plus long et douloureux. » Kalhan XĂ©nia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir PsychokinĂ©sie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mer 21 Juil - 1233 Ashkane eut un lĂ©ger sursaut quand GaĂŻa lui rĂ©pondit. La petite daemon Ă©tait en fureur et malgrĂ© sa taille son courage et sa rage Ă©tait au moins aussi immense quâAshkane en chair et en poil. Le ligre sâen trouva ravi. Il adorait tellement GaĂŻa. Si jamais il lui arrivait quoi que ce soit, il serait capable de se jeter toutes griffes dehors sur lâhomme, lâassassin. Quâil ait ou non un daemon. Quâil nous fasse mal ou non. Il serait prĂ©s Ă tout. Comme je serais prĂȘte Ă tout pour Aaron. Ăa va de paires nâest ce pas ? Les sentiments des humains et ceux de leurs daemons. Pour nous câĂ©tait bien rĂ©ussit. MĂȘme si pour le moment. Ashkane mâen voulait toujoursâŠLe calme, la concentration, lâomniscience. Tout avait disparu. Disparu en une phrase, un mot. Naples. Comment⊠Comment. Lâombre avait parlĂ© si simplement que ses mots Ă©taient plus terrible encore. Si terriblement vrai. Ma fureur Ă cotĂ© semblait bien dĂ©risoire. Bien inutile car lâombre avait parlĂ©. Il avait dit une vĂ©ritĂ© que mĂȘme la meilleur comĂ©dienne ne pourrait cacher car on savait au fond de soi, au son de sa voix, que ça ne servait Ă rien de ce le nier. Il avait raison. Jâaimerais te dire Aaron que câest faux⊠Sans le vouloir, mon regard ce tourna vers lui. Avait-il comprit ? Allait-il me prendre pour un monstre ? Non, pas encore, il Ă©tait concentrĂ© sur autre chose. Une certaine lame qui avait manquĂ© de peu de lui ĂŽter la vie. Ce que je nâavais pas permit. Mais de justesse, et cela me une part de doute câĂ©tait emparĂ©e de lui Ă ce moment, je venais trĂšs probablement de la renforcĂ© en laissant ma rage se dĂ©verser dans mes paroles. Je nâavais pas totalement perdu le calme, le vide de sentiment dans lequel je mâĂ©tais rĂ©fugiĂ©. Et cela donnais un aspect plus terrible encore. Jâen revenais Ă lui, lâOmbre ainsi quâon le surnomme, lâassassin. Lui qui a fait tant de dĂ©gĂąt. Lui que je hais, parce quâil sait. Jâaimerais te faire souffrir comme je ne lâai encore jamais fait, tu vas voir ça va ĂȘtre dâenfer !Un cri, une voix, dĂ©tourne mon attention Non ! AaronâŠMon ami semblait en proie Ă quelques tourments, comme une dĂ©cision difficile Ă prendre ou plus rĂ©aliste, quelque chose quâil ne voulait pas admettre. Tu n'es pas ce qu'il dit Kalhan ! Si c'est ce qu'il pense alors il ne te connait pas ! Tu aime Ashkane, tu aime cette universitĂ©, tu aime ses Ă©lĂšves ! Tu ressens Kalhan, il est complĂštement fou ! Ne te laisse pas avoir par ce qu'il dit ! C'est faux, complĂštement faux. Pense Ă LindwuĂ«n. Pense Ă Alec..[/color] »Jâaime⊠Oui jâaime. Mais depuis quand ? 1 an Ă peine que je suis ici ? Ce ne serait pas suffisant pour rĂ©parer le mal que jâavais causĂ©. JâĂ©tais arrivĂ©e, sans rien ressentir, câest vrai. Alec⊠câĂ©tait lui. Lui le premier qui mâavait redonnĂ© un cĆur, qui lâavait fait battre Ă nouveau. Aimer, dĂ©tester⊠la compassion, la joie⊠Il mâavait redonnĂ© tant et peu Ă peu jâĂ©tais redevenu humaine, capable de ressentir. Mais deux sentiments encore mâĂ©chappaient. Peut-ĂȘtre les principaux ? La peur et la douleur bon on dira que Wolf a faillit crever plus tard lol. Tu ne savais que ça Aaron, que je nâavais ni peur ni mal. Mais tu ne mâavais jamais demandĂ© pourquoi jâĂ©tais ainsi. A lâĂ©poque je nâĂ©tais pas prĂȘte Ă en parler. Comment dĂ©voiler un si noir passĂ© Ă quelquâun que je connaissais Ă peine ? Mais Ă prĂ©sent ? A prĂ©sent tu as le droit de me connait. Il me connait et il sait ce quâil dit. Ce nâest pas faux. Câen est mĂȘme trĂšs loin. Mais lequel dâentre eux ce trompe le plus ?Le regard toujours fixĂ© sur Aaron je le vis manier les deux lames avec une dextĂ©ritĂ© que je ne lui connaissais pas. Ainsi, je lâaurais bel et bien sous estimĂ©. Je nâĂ©tais finalement pas la seule Ă ne pas tout connaĂźtre de mes amis⊠si maigre et si dĂ©risoire consolation. La rage dâAaron sembla amplifier la mienne. Il faut que je me calme, il faut que je sache. Peu importe ce qu'il s'est passĂ© Ă Naples, ça ne compte plus, c'est le passĂ© Kalhan ! Je ne sais pas ce qu'on a pu t'y raconter, si des hommes comme lui t'ont dit que tu n'avais aucune Ă©motion, jusqu'Ă ce que tu y crois, c'est faux, ne les crois plus. LibĂšre toi de ça Kalhan ! C'est un poids mort que tu traine depuis trop longtemps. »- Ce nâest pas aussi simple que ça. Ma voix, si vide, si morte me surpris moi-mĂȘme. Je ne la reconnaissais pas. Les mots cassĂšrent Ă la fin de la phrase. Non ce nâĂ©tait pas le moment de lui Dis-lui - Ash tais-toi ! Ne fais pas ça Ash, je sais que tu mâen veux mais ne me trahis pas. Laisse-moi dĂ©ciderâŠNotre mĂ©sentente en resta lĂ pour lâinstant, car lâOmbre avait bougĂ©, son rire bien que trĂšs bref avait Ă©clatĂ© dans la grande salle sombre et poussiĂ©reuse. RĂ©pondant aux paroles dâAaron. Ne craque pas, ne lui fais pas ce plaisir ! Je te dirais tout mais pas maintenant, ait foi en moi sâil te plait. CâĂ©tait la premiĂšre fois que je demandais ainsi Ă quelquâun de me faire aveuglĂ©ment confiance. Mais seul mon cĆur priait car les mots ne franchissaient pas mes lĂšvres. Les yeux de lâOmbre pĂ©tillaient. Putain ce connard sâamuse bien ! Chacun de ses gestes Ă©taient calculĂ©, prĂ©cis, parfaitement pensĂ©. Il nâĂ©tait pas nâimporte qui. Il avait confiance en lui. Et son assurance nâĂ©tait pas finte. Il savait parfaitement Ă quoi il sâexposait car il savait tant de choses sur moi ! Il connaissait ma formation Ă Naples. Ce quâon mâavait fait et ce que jâavais fait. Ce que jâĂ©tais devenue, machine de mort insensible. Il savait aussi quâil nâaurait pas besoin de lame avec moi, il connaissait mon pouvoir. Merde mais qui est-ce ?En tant normal je me serais attendu Ă entendre la voix de mon ligre lancer il nâas pas de chapeau » ou il ne porte pas de lunette » jouant vĂ©ritablement au qui est-ce ». Peut-ĂȘtre mĂȘme lâaurait-il vĂ©ritablement fait si nous ne nous Ă©tions pas disputĂ©s un instant plus tĂŽt. Sa colĂšre gonflait avec la mienne. * Tu vas lui dire ** Non pas maintenant ! *Le grand ligre, qui Ă©tait en avant de moi, tourna son immense gueule dans ma direction. Ne me fais pas ça. Ne me trahis pas Ashkane⊠Alors tu n'as vraiment rien dit ? Ces gens qui tu cĂŽtoie depuis quelques temps te connaissent encore moins que moi, c'est... dĂ©risoire. Ou alors sont-ils assez stupide pour ĂȘtre aussi aveugles que celui ci ? »Le simple fait quâil regarde Aaron, lui accorde de lâattention, le mĂ©prise surtout, me mettais hors de moi. Si tu touche Ă un seul de ses cheveux⊠Kalhan, Kalhan.. Tu es meilleure comĂ©dienne que j'ai jamais pu l'ĂȘtre surement. S'intĂ©grer si aisĂ©ment Ă la population et les rendre aussi dĂ©pendants de ta volontĂ©.. C'est du joli travail. » Je serrais les dents, prĂȘtes Ă exploser vĂ©ritablement. Sâils lâavaient pu, mes yeux auraient lancĂ© des Ă©clairs. Mais je veux savoir ! je veux savoir ! Ne prononce pas mon nom ! Regarde le, il me ferait presque pitiĂ© si j'avais une idĂ©e de ce que ce mot signifie pour les autres. Tout ce que m'inspire cette abomination qui regorge d'Ă©motions toutes plus sales les unes que les autres c'est du dĂ©gout. Et passablement l'envie de l'Ă©radiquer Ă©galement.. » Je nâavais que trop souvent entendu ce discourt. Non, je ne veux pas y retourner. Pas Ă Naples ! Je ne veux plus y penser ! Ne me parle plus de ça ! Que dirais-tu de t'en charger avec moi ? Allons Kalhan, ne fais pas cette tĂȘte, nous savons tous les deux Ă quel point ça te manque.. Toi ! Humain.. baisse ta lame, tu pourrais te blesser.. »Me manquer ? Non ! Jamais plus je ne le referais, jâai changĂ©. JâAI CHANGE ! Ne me parle pas ! Tais-toi ! Je ne veux plus entendre parler de ça ! Tu fais parti du passĂ© ! Jâai changĂ©, jâai changĂ©âŠJe rĂ©pĂ©tais inlassablement cette phrase dans ma tĂȘte comme pour mâen convaincre. AprĂšs tout⊠était-ce bien le cas ? Avais-je vraiment changĂ© ? Oui, non ! Ătais-je si diffĂ©rente ? Non, Oui !Je ne sais pas⊠peut-ĂȘtre au fond suis-je lĂ mĂȘme⊠peut-ĂȘtre quâau fond câĂ©tait ça mon destin. Je me disais que je devenais celle que je jâaurais du ĂȘtre mais je lâĂ©tais dĂ©jĂ non ? Peut-ĂȘtre, peut-ĂȘtre⊠je suis comme ça non ? Au fond ? Est-ce que je joue la comĂ©die ? Mes sentiments pour Aaron et tout les autres, sont-ils vrai ou est-ce un simple reflet de mes dĂ©sirs. Vouloir ĂȘtre acceptĂ©. Oui peut-ĂȘtre, peut-ĂȘtre⊠les embobiner, leur faire croire⊠que je ne suis pas. * Kalhan ! *Je m'aperçus que jâavais soudain baissĂ© la tĂȘte. Les Ă©paules les bras, mon arme. Comme-ci jâavais abandonnĂ©. AbandonnĂ© avant dâavoir commencĂ©. Quelle honte, aussi bien au prĂ©sent quâau passĂ©. Les ordres de mon maitres battent Ă mes oreilles, ne jamais reculer, ne jamais hĂ©siter. HĂ©siter⊠ne jamais se laisser le choix, ne jamais parler avec des si »⊠hĂ©siter !LâOmbre nâĂ©tait plus dans mon champ de vision. Il nâĂ©tait plus Ă lâendroit oĂč il se trouvait une fraction de seconde plus tĂŽt. HĂ© bien hĂ© bien⊠Non il nâĂ©tait pas bien loin. Il Ă©tait juste là ⊠à cotĂ© dâAaron. Ce nom ne me fit ni chaud ni froid. Jâaurais aussi bien pu dire Ă cotĂ© de lâĂ©tagĂšre ». On sâen fou. LâOmbre est lĂ . Une telle assurance Ă©mane de lui. Comme au bon vieux temps, ah oui oui ouiâŠet son arme quâil caresse tendrement. Tiens câest dommage je nâavais jamais eu dâarme Ă dorloter. JâĂ©tais lâarme⊠Les deux hommes se fixĂšrent, leurs yeux Ă©trangement semblables. Tiens⊠Si semblables et si diffĂ©rents Ă la fois. Ah câest beau⊠Une lame se leva et lâOmbre disparu en fumĂ©e lĂ oĂč elle aurait du entamer la chair⊠TrĂšs intĂ©ressant. Le rire de lâombre me fit sourire. Je me rendis compte que jâĂ©tais restĂ©e betement plantĂ©e Ă quelques distances dâeux, la tĂȘte penchĂ©e sur le cotĂ© observant la scĂšne si lointaine. Les yeux plus vides que jamais. Tiens je nâavais mĂȘme pas eu Ă me forcer, câest gĂ©nial. Jâavais lâimpression de flotter. Comme si rien ne me rattachais Ă cette terre, pas mĂȘme Ashkane bouillant de rage Ă mes cotĂ©s. Haha, il m'amuse vraiment celui la , c'est pour ça que tu l'as empĂȘchĂ© de rejoindre plus vite ses ancĂȘtres ? Dans tous les cas tu ne lui as fait gagner que quelques minutes, ma chĂšre. »Pas de rĂ©ponse. Pas besoin. Lâheure viendra. Car en entrant dans cette piĂšce il Ă©tait certain qu'il n'en ressortirait pas. Du moins, pas avec son Ăąme. Aahh la chaleur qui s'Ă©chappe d'un corps fraichement nettoyĂ© de la salissure de son Ăąme, c'est un moment... exquis. J'ai hĂąte de voir la tienne s'en aller Ă jamais. » Hum⊠* Kalhan ! * Ne rĂ©siste pas, ça risquerait d'ĂȘtre plus long et douloureux. »- Attends ! Enfin, je mâanime. Telle une automate, machine, machine Ă tuer. Je mâapproche Ă pas lent. Attendez, attendez-moi. - Je veux participer voyons ! Ce nâest plus la mĂȘme voix quâau dĂ©but lorsque je faisais exprĂšs de le provoquer. Non celle lĂ a disparu. Celle-ci est vide, sans aucun ton discernable sauf peut-ĂȘtre du sadisme Ă lâĂ©tat brut. La perfection sanguinaire. * Tu joue un jeu bien trop dangereux ! ArrĂȘte ça ! ** Mais je ne joue pas Ashkane ^^ ** ArrĂȘte ça ! Ne tâaventure pas dans cette voie ! ** Silence, jâaimerais travailler. *Cette derniĂšre phrase si longtemps employĂ© quand nous partions en mission et quâAshkane me cassait les pieds⊠le bon vieux temps⊠Je suis prĂȘt dâeux maintenant, mais ce nâest pas lâOmbre que je regarde en premier. Non je mâadresse Ă Aaron - Tu sais bien des choses sur moi, mais tu nâas aucune idĂ©e de ce quâon mâa fait, ni de ce que JâAI fais.* Ne fais pas ça ! **Cette fois je me tourne vers lâOmbre si proche. Si dĂ©licieusement proche. Une merveille. Et ses yeux gris si semblables à ⊠ses yeux lĂ âŠ- Jâaimerais que tu me dises toi, qui tu es et dâoĂč tu me connais. Car tu connais mon passĂ© mais rien de mon prĂ©sent. Tu nâimagine pas, toi, ce que je suis devenue ici. Cette derniĂšre phrase, ponctuĂ©e dâun sourire dĂ©licieusement sadique et mes yeux brulant dâun vide inquiĂ©tant. Je veux savoir. * GaĂŻa ? Tout va bien ? Câest le pied Ash ! le pied ! Aaron Dwayne ...ou comment ĂȘtre un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir DĂ©clenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 22 Juil - 2231 Ce nâest pas aussi simple que ça. »Aaron perdit son Ă©quilibre, comme si la simple phrase de Kalhan l'avait bousculĂ©. Ses yeux gris ne lĂąchant pas l'Ombre des yeux, sa concentration Ă©tait toute entiĂšre Ă Kalhan. MĂȘme s'il refusait de la regarder, comme si il pensait avoir mal entendu. Ses yeux se troublĂšrent lĂ©gĂšrement et ses doigts se raffermirent autour de la garde de chaque lame. Non. Nan, c'est pas ce que tu crois, tu as mal entendu, c'est l'autre qui brouille tout autour d'elle.. Dis-lui » assena Ashkane comme un marteau sur une enclume Ash tais-toi ! »Un frisson remonta le long de la colonne vertĂ©brale du jeune homme et ses yeux divaguĂšrent lentement vers l'Ă©tudiante qui le fixait. Il fronça lĂ©gĂšrement les sourcils, lui demandant du regard qu'est ce qu'elle voulait taire. Qu'est ce que tu me cache Kalhan ? GaĂŻa s'agita sur son Ă©tagĂšre, sentant que quelque chose n'allait pas. En plus du fait qu'un assassin Ă©tait en passe de les tuer, certes, mais cette fois ça venait de Kalhan. Ash n'Ă©tait de toute Ă©vidence pas d'accord avec elle sur un point et vu le ton sur lequel elle l'avait rabrouĂ©.. Ăa ne sentait vraiment pas bon. Elle percevait de son perchoir la colĂšre vibrante du daĂ«mon. Sentant sa propre rage monter en elle, GaĂŻa la retint dans un juron et se rembrunit. Si il y avait quelque chose Ă dĂ©tester en cet instant c'Ă©tait l'Ombre, et pas sa moitiĂ© ! Puis, l'Ombre se remit Ă parler, balayant les grandes phrases d'Aaron avec une assurance mĂ©prisante. Le pion eut l'impression qu'il grandissait en l'Ă©crasant par la seule force de ses mots, sentit son cĆur pulser Ă l'intĂ©rieur de sa poitrine comme si il se recroquevillait sur lui mĂȘme. Aaron serra les dents et assura de nouveau sa prise, sentant un filet de sueur froide glisser le long de sa nuque. Qu'il baisse sa lame ? Autant parcourir le Tartare avec une meute de titans dĂ©chainĂ©s Ă ses trousses ! L'homme lui dĂ©dia un regard brĂ»lant de haine mais ne rĂ©pondit pas. Sans pouvoir s'en empĂȘcher, Aaron sentit ses yeux dĂ©river du cĂŽtĂ© de Kalhan pour voir sa rĂ©action quand il avait parlĂ© de le tuer Ă deux. Bon sang ! Entendre parler de sa propre mort avec un tel dĂ©tachement, comme si de toute maniĂšre il ne pourrait rien faire pour l'en empĂȘcher. Il s'attendait Ă trouver une Kalhan rĂ©voltĂ©e, les yeux brillant d'une rage meurtriĂšre, ou encore cette absence de sentiment dĂ©rangeante mais rien. Rien de tout cela. Le regard rivĂ© au sol, la jeune fille avait baissĂ© sa lame, baissĂ© ses Ă©paules. Abandon. Les pupilles d'Aaron s'agrandirent alors qu'il sentait sa propre peur prendre son envol. Merde. Merde ! Si Kalhan laissait tomber ils Ă©taient foutus. Ressentant d'un coup une prĂ©sence prĂšs de lui, l'homme tourna la tĂȘte et eut un mouvement de recul brusque, trouvant l'Ombre Ă un pas de lui. D'un revers de lame, il tenta de le blesser mais l'acier ne rencontra que du vide. Il avait rĂ©agit rapidement mais Ă©tait sur d'avoir vu l'assassin caresser la lame bien avant qu'il ne bouge. Bon sang ! Comment pouvait-il bouger aussi vite ? Les deux regards gris s'entrecroisaient, se dĂ©fiant silencieusement. Aaron sentit son sang se mettre Ă bourdonner Ă ses oreilles et Ă©valua ses chances. D'aprĂšs ce qu'il se rappelait de la position des meubles il lui restait trois ou quatre pas jusqu'Ă la prochaine Ă©tagĂšre. L'Ombre sortit sa lame, recommença Ă cracher son venin avec amusement. Sa langue perfide passa sur ses lĂšvres et ses yeux brillĂšrent d'une joie sombre. Ne rĂ©siste pas, ça risquerait d'ĂȘtre plus long et douloureux. »D'un pas rapide en avant, comme s'il attaquait, l'Ombre fit reculer Aaron d'un pas instinctivement. Se maudissant pour sa bĂȘtise, l'homme campa sur ses positions, jeta un Ćil Ă Kalhan qui observait la scĂšne, un sourire dĂ©ment aux lĂšvres. Aaron sentit son cĆur se serrer mais il ne pouvait rien faire. Voir Kalhan comme ça, c'Ă©tait ... terrifiant. Attends ! » bougeant enfin, elle se rapprocha des deux hommes, souple et fĂ©line. PrĂ©datrice. Je veux participer voyons ! »* ASHKANE ! Ashkane, dis moi qu'elle fais semblant, dis le moi ou je te jure que je vous tue tous les deux ! * glapit GaĂŻa en sentant ses plumes se hĂ©risser sur son ses yeux Ă©bahis, elle vit son humain se dĂ©composer. Lentement. Surement. Doucement, sa lame s'abaissa sans qu'il s'en rende compte. Kalhan... Il n'en revenait pas. Kalhan.. AARON ! AARON TA LAME ! » Mais il ne l'entendait pas. Ce n'Ă©tait pas possible, pas Kalhan ! Pas sa Kalhan ! Non, c'Ă©tait impossible, elle faisait semblant. Oui. C'Ă©tait un piĂšge dans lequel l'Ombre se prĂ©cipiterait sans attendre, un piĂšge si bien tendu qu'il manquait d'y tomber Ă©galement. Les yeux bleus de la jeune femme vrillĂšrent les siens et il sentit ses espoirs se cacher derriĂšre son cĆur. Tu sais bien des choses sur moi, mais tu nâas aucune idĂ©e de ce quâon mâa fait, ni de ce que JâAI fais. » elle se dĂ©sintĂ©ressa immĂ©diatement de lui pour en revenir Ă l'Ombre. Aaron entendit Ă peine ce qu'elle lui disait. Tout ce qu'il avait entendu c'Ă©taient les mots qui lui Ă©taient adressĂ©s. Ses bras s'affaissĂšrent lentement. Il ne pouvait pas menacer Kalhan d'une lame, pas maintenant qu'elle Ă©tait Ă cĂŽtĂ© de l'Ombre. Du cĂŽtĂ© de l'Ombre. Brusquement, le monde s' avec lui la lumiĂšre qui avait toujours portĂ© Aaron, plus haut, plus loin. Il rĂ©agit Ă peine lorsque GaĂŻa poussa un cri, sentant quelque chose l'attraper par derriĂšre, rĂ©agit Ă peine quand ses lames glissĂšrent lentement d'entre ses doigts. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Ven 23 Juil - 2235 Faisant pivoter son poignet il entendit son os craquer, eut un sourire dĂ©ment. L'autre n'en menait pas large, parfait. Il pouvait presque sentir sa peur, rien qu'en aspirant l'air lourd de la bibliothĂšque. Une autre flamme sombre attisa la folie de ses yeux gris et il eut un mouvement sec de la nuque, Ă©voquant un rapace ayant vu une proie. Il regarda l'homme Ă©valuer la distance qui lui restait comme retraite entre ses pieds et les Ă©tagĂšres, une lueur d'amusement au coin des lĂšvres. Celui la il se ferait un plaisir de l'Ă©corcher vif. Il avait tout l'air d'un de ces malheureux humains qui campaient sur leurs acquis, certains de leur supĂ©rioritĂ© face aux individus normaux. Dommage pour toi qu'il ait fallut que tu tombe sur un maĂźtre en la matiĂšre. Subitement, la douce voix aux accents tranchants de Kalhan retentit dans la piĂšce. Attends ! Je veux participer voyons ! »Sentant son sang faire un tour, l'Ombre tourna la tĂȘte vers elle, son esprit ayant totalement oubliĂ© l'homme qui lui faisait face. Son esprit seulement, car sa garde n'avait pas faiblit une seconde. Se rendant compte qu'il gardait sa lame tendue, l'Ombre ricana intĂ©rieurement et l'abaissa. Comme s'il avait besoin d'ĂȘtre vigilant avec un ĂȘtre aussi lent que celui la. Il regarda alors cette vĂ©ritable merveille dressĂ©e qui s'avançait vers lui d'un pas comme accompagnĂ© de la mort mĂȘme. Un frisson remonta le long de ses cĂŽtes et l'Ombre sentit un sourire carnassier lui monter dĂ©licieusement aux lĂšvres. Mais elle ne le regardait pas, fixait l'autre sans s'arrĂȘter d'avancer. Tuer ? Ooh mais regarde la ma belle, elle a l'air tout Ă fait prĂȘte pour le faire seule, regarde moi cette merveille... elle est sublime. Un rire monta dans sa gorge quand elle rabaissa l'autre plus bas que terre mais il se tut, contenta de laisser ses yeux briller d'une aviditĂ© croissante. Ses yeux gris glissĂšrent sur son corps, de haut en bas alors qu'elle le dĂ©visageait Ă©galement. FĂ©line, d'apparence si fragile pour un sale humain, mais plus forte que tous. Sauf lui, Ă©videmment. Jâaimerais que tu me dises toi, qui tu es et dâoĂč tu me connais. Car tu connais mon passĂ© mais rien de mon prĂ©sent. Tu nâimagine pas, toi, ce que je suis devenue ici. »L'Ombre rangea sa lame d'un geste souple et l'acier frotta doucement le cuir de son fourreau. Il avait complĂštement oubliĂ© la prĂ©sence dĂ©rangeante de l'autre. Un sifflement rauque s'Ă©chappa de ses lĂšvres et il passa son pouce sur celles ci, comme s'il rĂ©flĂ©chissait. Les yeux brillants, il disparu une seconde dans un nuage de fumĂ©e et se rapprocha fĂ©brilement de la jeune femme, se reformant Ă deux pas d'elle. Qui je suis ? Je suis l'Ombre et la LumiĂšre, celui qui fait et qui dĂ©fait, celui qui donne et qui enlĂšve, qui nettoie ce qui a besoin d'ĂȘtre purgĂ©. Qui je suis ? Tu le sais au fond de toi Kalhan.. » susurra-t-il, fier de son petit effet. Il haussa ses sourcils pourtant cachĂ©s par sa capuche. Raconte le moi Kalhan, qu'est tu devenue ? As tu beaucoup de ces petits hommes Ă tes trousses, qui croient avoir rĂ©ussit Ă emprisonner une part de toi grĂące Ă leur .. amour.. » le dĂ©gout avec lequel il prononça ce dernier mot montrait Ă quel point il en faisait fit. Ils croient avoir rĂ©ussit Ă s'approprier le semblant de libertĂ© qui t'anime.. mais Ă la vĂ©ritĂ© tu le sais autant que moi, tu n'es pas libre Kalhan. Tu as toujours Ă©tĂ© enchainĂ©e. EnchainĂ©e.. Ă Naples et Ă .. Lui. »Un grand sourire sadique Ă©tira ses lĂšvres alors qu'il faisait allusion Ă celui qui avait forgĂ© ce que Kalhan Ă©tait, au rythme de ses coups et du sang qu'il avait fait couler. Bougeant d'un coup sec ses doigts, le Suiveur passa immĂ©diatement Ă l'attaque. Tel un serpent, elle ondula vivement entre les livres et se jeta sur l'oiseau, prenant au passage la forme vĂ©ritable d'un reptile, crocs sortis. Ils entourĂšrent le pauvre petit animal colorĂ©, le serrĂšrent et le Suiveur commença Ă tourner rapidement autour du daĂ«mon pour lui faire perdre pied. L'oiseau cria. Le Suiveur rit joyeusement. Trop colorĂ©. Noir maintenant. TrĂšs noir. TrĂšs peur. Oh oui, perdu ! Se parant d'un grand sourire tranchant, l'Ombre se dĂ©cala de Kalhan au cas ou elle essaye de l'en empĂȘcher. Nous avons beaucoup Ă nous dire ma belle.. » soupira-t-il en se mettant immĂ©diatement en ses prunelles grises dans celles, identiques, de l'autre comme s'ils Ă©taient deux poignards, l'Ombre imagina toute la scĂšne dans sa tĂȘte, comme Ă chaque fois qu'il passait Ă l'action. Deux pas, Ă©lan, vitesse, surprise. Tranchant de la main sur poignet gauche, lame qui s'Ă©chappe, os brisĂ©s. Bloquer attaque bras droit bloquĂ©e de l'avant bras, repousser. Poing droit sur joue gauche, dĂ©sorientation. Poing gauche sous menton, recul d'un pas. Appui sur pied gauche, monter dans airs, coup de talon au plexus solaire. Respiration bloquĂ©e, recul puissant, nuque s'Ă©crase dans Ă©tagĂšre, inconscience quasi instantanĂ©e. IncapacitĂ© Ă se relever avant plusieurs heures. Un sourire dĂ©mentiel Ă©claira une seconde son visage et il se mit en mouvement. L'autre ne pouvait rien faire. Absolument rien faire. Aussi souple et fĂ©lin qu'on puisse l'ĂȘtre, tout en retenant la puissance qui l'animait, l'Ombre passa Ă l'attaque, fulgurant et impitoyable. Les os du poignet de l'autre craquĂšrent et, comme il l'avait prĂ©vu, il tenta de lui planter la lame dans le cou. MĂ©pris. L'Ombre para son coup, repoussa son bras et Ă©crasa son poing sur la joue de l'homme. Tout n'Ă©tait qu'un geste ample et maĂźtrisĂ©. Continuant naturellement le mouvement, il lui dĂ©cocha une gauche dans le menton, l'envoyant valser un pas plus loin. Comme il l'avait prĂ©vu. Dans la mĂȘme oblique, il bondit dans les airs en tendant sa cheville gauche, dĂ©tendit son pied droit qui alla s'enfoncer dans le plexus solaire de l'autre. Qui, le souffle coupĂ©, alla s'Ă©craser dans l'Ă©tagĂšre derriĂšre lui. L'homme s'effondra sur le sol avant d'avoir pu esquisser un geste et l'Ombre atterrit accroupit, son sourire disparu. Un bras tendu sur le cĂŽtĂ©, il se redressa souplement et se tourna pour ĂȘtre face Ă Kalhan. Proie.. » coula-t-il dans un sifflement. Nous avions Ă parler je crois. » dĂ©clara-t-il nonchalemment en effaçant d'un revers de main un pli sur sa dessus de l'armoire, le ricanement du Suiveur qui emprisonnait GaĂŻa raisonna dans les airs. Promesse. Kalhan XĂ©nia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir PsychokinĂ©sie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 24 Juil - 2215 Cette impression de sombrer inĂ©vitable. Cette impression de flotter au dessus de la vie. Ne me regarde pas comme ça Aaron, tu ne comprends pas je sais mais crois moi câest mieux comme ça. Je ne mĂ©rite pas ton amitiĂ©, ni ta confiance, ni mĂȘme que tu mâaccorde un seul regard aussi inquiet, aussi surpris, dĂ©stabilisĂ©. Je ne mĂ©rite rien de toi Aaron, parce que je ne suis rien. Câest peur dans ses yeux, au fond, tout au fond parce quâil affiche un courage exemplaire. Cette peur lĂ ne mâaffecte pas. Plus rien ne mâaffecte de lui, plus rien ne compte. Jâen ai assez, jâen ai assez de mentir, de me cacher derriĂšre de faux sentiments, derriĂšre le masque de lâamitiĂ©. Ce nâest pas moi. Je ne suis rien, je suis Ă Lui. Il nây a que lui qui puisse dĂ©cider de mes actes, de mes pensĂ©es, de mon ? Mâen fiche, câest fini tout ça. Tout est noir, mon regard, mon sourire. Le sadisme, la violence, le meurtre, la haine. Tout ce mĂ©lange, tout ce confond. Mais je veux savoir, je veux comprendre. Pourquoi ? Je ne sais pas. Mais voilĂ , il faut que jâarrĂȘte lâOmbre, quâil ne tu pas Aaron, pas encore. Pourquoi ? Mais jâen sais rien merde ! Câest comme ça câest tout ! Je le fais et lui, semblait ravi. IntensĂ©ment ravi de me voir rĂ©agir. Surtout pour renier Aaron, avec autant de facilitĂ©. Comme si câĂ©tait la chose la plus naturelle au monde. Peut-ĂȘtre allait-il enfin rĂ©pondre Ă mes questions. Allez, dit moi ! LâOmbre et la LumiĂšre ? Jâaurais plutĂŽt simplement dit Ombre car il nâapportait pas la lumiĂšre, seulement la mort. Au fond, jâaurais du savoir qui il Ă©tait. Quelque chose me disais⊠que jâaurais du mâen rappeler mais je nây arrivais pas. Tant pis. Je nâen tirerais sans doute pas plus de lui. Il ne me dirait pas sâil Ă©tait devenu le nouveau joujou du maitre depuis mon dĂ©part. Ni rien. Raconte le moi Kalhan, qu'est tu devenue ? As tu beaucoup de ces petits hommes Ă tes trousses, qui croient avoir rĂ©ussit Ă emprisonner une part de toi grĂące Ă leur .. amour.. »- Un certain nombre oui⊠Pas un regard pour Aaron, pas la peine. Il nâest quâun meuble dans le dĂ©cor. EnchainĂ©e, enchainĂ©e Ă Lui, depuis toujours oui⊠mon maitre⊠Maitre vous me manquez tantâŠ* ASHKANE ! Ashkane, dis moi qu'elle fais semblant, dis le moi ou je te jure que je vous tue tous les deux ! * * Je nâen sais rien ! Je te jure jâen sais rien ! *Ashkane lui-mĂȘme aurait voulu que tout sâarrĂȘte, lui non plus ne comprends pas. Il ne comprend pas ce quâil se passe en moi. Tâes quâun con Ashkane, tâa toujours Ă©tait un con. Tâas jamais rien compris. Tu as toujours fais semblant de croire, de comprendre ce que jâavais subit. Mais toi tu nâas rien eu. Tu te morfondais en pensant que câĂ©tait ta faute. E quand on mâa sorti de lâenfer pour mâentrainer, me forger, faire de moi une meurtriĂšre, tu te disais que câĂ©tait bien aprĂšs tout car nous nâavions rien en dehors et au fond tu as toujours aimĂ© la puissance, la fiertĂ©, la force. Tu as toujours aimĂ© impressionner les autres, quel hypocrite. Tâes quâun monstre, toujours Ă grandir pour ĂȘtre le plus grand, le plus fĂ©roce. Mais tâes quâun con Ash. Tâes quâun con ! Tâas toujours Ă©tĂ© comme ça ! Avoue-le au moins ! Tu Ă©tais heureux de savoir mon pouvoir immense, capable de tout, tâĂ©tais heureux que je ne sois quâune machine ! Tu mâen veux Ă prĂ©sent ? Je tâemmerde Ashkane ! Je te haĂŻ !Quelque part dans la bibliothĂšque sombre, lâoiseau cria. AussitĂŽt, Ashkane poussa un rugissement en se prĂ©cipitant vers lâĂ©tagĂšre ou GaĂŻa Ă©tait perchĂ©e. Tu veux jouer au chevalier ? Essai toujours. Mais tu vois mon gars, tu vas apprendre quâĂȘtre un grand et fĂ©roce monstre ne sert Ă ligre stoppa devant lâĂ©tagĂšre, indĂ©cis. Que devait-il faire ? A son habitude il aurait dĂ©molie le meuble et croquĂ© la bĂȘte qui retenait GaĂŻa en priant pour que lâoiseau tombe dans sa criniĂšre et ne sâĂ©crase pas sur le sol. Mais croquer le serpent revenait Ă gober GaĂŻa dans le mĂȘme temps. Et Ashkane, le grand Ashkane se retrouvait comme un con devant lâĂ©tagĂšre sans savoir quoi faire. Câest bĂȘte hein ? Nous avons beaucoup Ă nous dire ma belle.. »Oui, beaucoup. Et il faudrait que jâattendre car pour lâinstant lâOmbre sâoccupait dâ spectacle extraordinaire ! Voir lâOmbre passer Ă lâattaque Ă©tait grisant ! Une telle maitrise de soi, une concentration, une assurance⊠des gestes calculĂ©s aux millimĂštres, des rĂ©actions explosives, une ombre mouvante, dansant une valse infernale. Une merveille en vĂ©ritĂ©. Tout semblait innĂ© chez lui. Comme si cela avait toujours fait parti de lui comme sâil avait su manier les armes avant mĂȘme de savoir marcher, comme sâil avait su se battre avant mĂȘme de savoir parler. Un ange des tĂ©nĂšbres. Le plus fantastique qui soit. Prince de la nuit. Aaron nâavait aucune chance, il aurait du le savoir, le comprendre ou mĂȘme sâil est trop bĂȘte pour ça, son instinct aurait du lui hurler de fuir. MĂȘme si câĂ©tait inutile. Mais je ne voulais pas que lâOmbre tu Aaron. Pourquoi ? Je nâen sais toujours rien ! Mais ainsi, il aurait pu avoir une chance de rester en vie. Maintenant⊠il sâeffondrait comme une comme le cri de GaĂŻa, le craquement des os dâAaron ne me dĂ©rangea pas plus que le chant des oiseaux au matin. Comme si tout Ă©tait naturel⊠Tel un ange en adoration, LâOmbre se releva. En fait⊠il est trop sex quand il attaque. Proie.. Nous avions Ă parler je crois. »Nonchalamment, je croisais les bras sur ma poitrine tout en dĂ©plaçant mon poids sur une seule jambe, lâautre se pliant aux genoux. Totalement dĂ©tendu. Je nâai pas peur de lui, loin de lĂ . En fait, ça aurait Ă©tĂ© gĂ©nial de ce battre contre lui, mais pas encore, pas tout de suite. Il ne faut pas sauter de chapitre, ne brulons pas les Ă©tapes et commençons par le dĂ©but - Ainsi, câest toi quâil a envoyĂ© ? Il me rĂ©clame ?Quelque chose au fond de moi me hurlais que ce nâĂ©tait pas vrai. CâĂ©tait Ă©vident dâailleurs. Il mâavait appelĂ© proie. Il nâavait donc quâune seule idĂ©e de lâissue de notre histoire et ce nâĂ©tait pas le retour Ă Naples. Le retour vers mon maitre !- Je croyais qu'il aurait compris les raisons de mon dĂ©part. ''Puisqu'il m'a trahis" ajoutais-je dans ma tĂȘte. Et parce que Ashkane Ă©tait trop voyant mais ça c'Ă©tait la version parler Ă nouveau mais Ashkane sâinterposa dans mon esprit * Quâest ce que tu fais ? Mais quâest ce que tu fais ! Kalhan es-tu folle ? Dis-moi que tu le fais exprĂšs ! Tu plaisante ? Tu ne vas pas laisser GaĂŻa⊠AaronâŠ** Tâas la trouille Ash ? HĂ© bien regarde et Ă©clate toi, je te laisserais ptet en bouffer un bout, tu lâas tant dĂ©sirĂ©. ** Ne dis pas ça, non tu ne⊠*Et soudain, sans mĂȘme en avoir Ă©tĂ© avertis, je sentis la colĂšre monter en moi comme un vent de tempĂȘte. Elle explosa comme lâĂ©ruption dâun volcan et le regard noir que je posais sur Ashkane le fit reculer de deux pas. Il avait Câest de ta faute Ashkane ! De ta faute ! Tout ce quâon mâa fais, tout ce que jâai fais ! Tout ce que je suis ! Câest Ă cause de toi ! TOUT EST DE TA FAUTE ! Alors soit heureux Ashkane car je suis comme tu lâas voulu. Tu voulais vivre et jâai vĂ©cu pour toi. Je suis devenue une machine vivante, juste pour que toi lâĂąme tu puisses exister. Soit heureux Ashkane. Toi, approche un peu. Allez lâOmbre vient ! Jâai terriblement envie de jouer⊠Un sourire sadique, une merveille digne dâun film dâhorreur. Viens mon gars, on va sâamuserâŠAshkane ne sait plus quoi faire. Câest la premiĂšre fois quâil se retrouve dans cette situation. Sa taille, sa fĂ©rocitĂ© ne sert plus Ă rien face Ă celle qui lâa trahi. Oui son humaine lâa trahis câest ainsi quâil le voit. Que doit-il faire ? GaĂŻa, Aaron⊠non, il ne les abandonnera pas lui. MĂȘme si câest un trouillard, il lâavoue enfin, il nâabandonne pas ! Pas ceux quâil AIME !Le grand ligre avance et passe devant moi, si bien que je ne vois plus lâOmbre. Une montagne de poil nous sĂ©pare. Putain Ash casse toi ! Tâes en plein dans un duel lĂ ! Spectateur inutile ! DĂ©gage ! Mais le ligre nâa nullement lâintention de sâen aller. Il se plante devant lâOmbre et se dresse de toute sa hauteur, tout gonflĂ© de fureur, ce qui nâest pas peu dire devant une bĂȘte pareille. La haine anime son regard. Il brule de colĂšre, de vengeance. Il ferait tout. Tout pour ceux quâil gueule monstrueuse descend lentement vers le visage encapuchonnĂ© de lâOmbre, ses crocs dĂ©mesurĂ©s bien en Dis Ă ta bĂȘte de lĂącher GaĂŻa ou je te jure que je te dĂ©vore. Sa voix nâĂ©voque pas de colĂšre, ni dâamour ni de quoi que ce soit, elle ne porte aucun sentiments. Elle est vide. Vide parce quâil est prĂȘt. PrĂȘt Ă tout. Câest la voix de celui qui sait. Celui qui sait ce quâil doit faire. Il a comprit. Tu as compris Ashkane, tu sais que ce nâest pas un jeu. Tu le sais enfin⊠Il en Ă©tait capable, de toucher lâOmbre de le dĂ©vorer mĂȘme ! Quitte Ă me faire mal Ă moi car je lâavais trahis. Il avait comprit et plus rien dâautre ne comptait. Il allait enfin cesse de jouer avec nos vie. Car ce nâest pas un jeu. Câest rĂ©el. Et plus rien ne la premiĂšre fois que je demandais ainsi Ă quelquâun de me faire aveuglĂ©ment confiance... Aaron Dwayne ...ou comment ĂȘtre un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir DĂ©clenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 29 Juil - 1736 Et si, tout, depuis le dĂ©but, n'avait Ă©tĂ© que mensonge et comĂ©die. Et si, par delĂ les sentiments qui obstruaient notre vue, on s'Ă©tait fait abuser. Et si, par simple Ă©lan d'Ă©goĂŻsme et par total dĂ©ni de notre possible erreur, on s'Ă©tait justement inspiration. Un recul de poids vers l'arriĂšre. Le sentiment que tout est dĂ©jĂ jouĂ© qui monte en lui. C'est tout ce que Aaron eut le temps de ressentir et faire avant que l'Ombre se tourne vers lui et, dans un geste prĂ©cis, parfaitement calculĂ©, prolongement de ses dĂ©sirs et de son talent pour la violence, se jette Ă sa rencontre. S'en rendant parfaitement compte, le pion fit exactement ce que l'Ombre avait dĂ©cidĂ© auparavant. Ne trouva pas d'autres moyens d'essayer vainement de contrer cette attaque foudroyante. Comme dans un rĂȘve, il vit l'homme bouger plus vite qu'il ne le pourrait jamais, repousser ses bras, sentit son poing percuter sa joue puis son menton, se sentir partir en arriĂšre. A moitiĂ© sonnĂ©, il eut le temps de retrouver un Ă©quilibre prĂ©caire, inspira une courte bouffĂ©e d'air et leva les yeux. Ceux ci rencontrĂšrent celui de l'assassin qui brillaient d'une joie fĂ©roce. Dans un sursaut d'incomprĂ©hension, Aaron se demanda, tout comme Kalhan, qui pouvait bien ĂȘtre ce mec. C'Ă©tait la question, qui Ă©tait donc capable d'autant de violence et d'horreur face Ă des enfants et en redemander ? Bizarrement, il se surprit Ă espĂ©rer que Kalhan obtienne sa rĂ©ponse. Peu importait ce qu'elle choisirait de faire plus tard, si elle savait qui il Ă©tait elle aurait toujours une chance de l'arrĂȘter. L'arrĂȘter. Quelqu'un en avait-il jamais Ă©tĂ© capable. Dans un cri sourd, Aaron s'Ă©crasa sur l'Ă©tagĂšre, sentit sa tĂȘte partir en arriĂšre et rencontrer le bois. Sentit son corps s'affaler entre les livres qui lui tombaient dessus. Sentit ses yeux se fermer dĂšs qu'il toucha violemment le sol, le souffle coupĂ©. Peu importait qui Ă©tait l'Ombre, il l'avait simplement Ă©crasĂ©. dans une tempĂȘte plus sombre que tout ce qu'elle avait jamais vu, GaĂŻa sentit son humain lĂącher prise, cria encore. Comme elle avait criĂ© dĂšs que l'Ombre s'Ă©tait mis en mouvement, comme elle avait criĂ© quand cette chose s'Ă©tait mise Ă lui tourner autour, impitoyable. Bien qu'elle Ă©tait entiĂšrement faite de fumĂ©e, la crĂ©ature repoussait toutes ses tentatives de sorties en intensifiant son mouvement, de sorte qu'elle perde tout repĂšre et peine dĂ©jĂ Ă tenir convenablement sur ses pattes. Elle n'arrivait pas Ă y croire, tout s'effondrait autour d'elle. Kalhan avait basculĂ©, Ashkane Ă©tait impuissant et Aaron.. Oh, Aaron. D'un coup, Le Suiveur cessa de tourner atour d'elle en ricanant et elle manqua de tomber du haut de l'armoire. Ses serres plantĂ©es dans le bois dur, l'oiseau essaya de respirer, se rendit compte qu'elle n'y parvenait pas car son humain non plus. Elle cria encore son prĂ©nom, ne trouva pas la force de voler jusqu'Ă lui, certaine qu'Ă son premier mouvement Le Suiveur recommencerait son manĂšge. GaĂŻa ferma le bec, tangua, ferma les yeux, tangua, ferma la porte aux espoirs. Tomba lentement sur le cĂŽtĂ©, restant malgrĂ© tout sur l'Ă©tagĂšre en allant rejoindre sa moitiĂ©. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 29 Juil - 2139 Arquant un sourcil moqueur, l'Ombre se passa la langue sur les dents, coula un regard doucereux Ă Kalhan. Elle Ă©tait lĂ , se bougeant d'une maniĂšre terrible, captant l'ombre et la lumiĂšre, attirant l'attention sur elle dĂšs qu'elle pĂ©nĂ©trait dans une piĂšce. Les humains sont des idiots si ils ne la voient pas comme ça.. Sans cesser de tourner autour du daĂ«mon de l'autre, Le Suiveur eut un rire hystĂ©rique et accĂ©lĂ©ra, couvrant les cris de l'oiseau. Silence. BientĂŽt . Rejoindra son maĂźtre. Rejoindra, dans Limbes . AmusĂ©, l'Ombre la caressa de l'esprit tout en restant concentrĂ© sur une Kalhan qui croisait les bras. Une pointe de surprise traversa les yeux gris de l'homme et il s'esclaffa. Lui ? Ne sois pas stupide, enfant. Crois tu qu'il te rĂ©clamerait comme un gamin rĂ©clame un jouet ? » son rire devint grinçant. S'il est sur que tes talents d'actrice t'ont servit ici, ta cervelle est toujours aussi jeune et folle que celle d'une gamine. Mais bon.. » il esquissa un geste de la main pour chasser ses paroles. Compris ? Il a surtout compris que son Ă©lĂšve l'avait trahie.. Mais si tu veux mon avis tu le surpasse surement. Il a fait l'erreur d'essayer de mettre en cage une si farouche assassine.»Il passa sa langue sur ses lĂšvres avec un air gourmand, avança d'un pas, s'immobilisa car elle semblait en pleine conversation avec sa moitiĂ©. Ce pachyderme poilu, cette machine Ă tuer. L'Ombre grinça des dents et planta ses yeux sur le museau de l'animal, comme s'il pouvait par sa simple pensĂ©e le crocheter et le jeter Ă terre, l'enchainer comme la bĂȘte qu'il Ă©tait. Mais de toute Ă©vidence Kalhan n'avait pas besoin de chaines ou de fouet pour faire reculer son monstre. Comme si elle avait elle mĂȘme montrĂ© les crocs, l'immense Ligre recula prudemment. Le regard vissĂ© sur le visage rageur de Kalhan, l'Ombre n'en perdait pas une miette, fascinĂ©. Haha, regarde moi ça. Elle est parfaite . Le Suiveur siffla rageusement et, pour se venger, mordit une nouvelle fois le petit oiseau qui battait faiblement les ailes. Si elle n'Ă©tait que fumĂ©e elle arrivait Ă lui faire assez peur pour qu'elle croie qu'elle la mordait vĂ©ritablement. Chuintement feutrĂ©, l'Ombre fit un pas sur le cĂŽtĂ©, les bras croisĂ©s et le visage impassible. Cessant de fusiller son daĂ«mon de ses yeux bleus profonds, la belle laissa glisser ses yeux jusqu'Ă lui, lui dĂ©dia un sourire tellement plein de sadisme qu'il sentit un frisson remonter le long de sa colonne vertĂ©brale. Ne rĂȘvez pas, ce n'Ă©tait pas de la peur, loin de lĂ . Un sourire mauvais montant sur ses lĂšvres, l'Ombre abaissa ses Ă©paules, laissa retomber ses bras et abaissa lĂ©gĂšrement son centre de gravitĂ© sans la lĂącher des yeux. Position de dĂ©fense. Une lueur veule traversa ses yeux gris. Provocation. AmĂšne toi ma belle, je n'attends que toi.. Quelque chose lui coupa la vue brusquement et l'Ombre leva lentement ses yeux, son sourire descendant et son visage impassible aussi froid que la mort n'annonçait rien qui vaille. Dis Ă ta bĂȘte de lĂącher GaĂŻa ou je te jure que je te dĂ©vore. »Se redressant lentement, l'homme se passa la langue sur les lĂšvres sans lĂącher le regard fauve du Ligre. Intentionnellement il s'approchait plus encore des crocs de la bĂȘte. Il pencha doucement la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©, se fendit d'un coup d'un immense sourire carnassier. D'un geste souple de la main il fit mine de saisir son poignard, ne fit que l'effleurer et la ramena devant lui, la leva vers les crocs du Ligre. Rapide. Trop rapide. Il s'arrĂȘta comme s'il rĂ©flĂ©chissait, quitta le Ligre des yeux un instant, cessa de sourire. Puis, narquoisement, il leva les yeux, sourit avec provocation et remua ses Ă©paules d'une maniĂšre plus fĂ©line qu'humaine. Aahh mais tu oublies quelque chose dans tes plans mon chaton. » il s'essuya la joue de son Ă©paule, eut un rire cynique. Se calmant, il se mit Ă susurrer ses paroles. As-tu dĂ©jĂ essayĂ© de dĂ©vorer de la fumĂ©e ? »Le Suiveur Ă©clata d'un rire narquois et l'Ombre bondit dans les airs, directement dans la gueule du Ligre. Quand il sentit la chaleur de cette gueule bĂ©ante le caresser il se transforma, fumĂ©e impalpable.. Le Suiveur s'immobilisa, laissant l'oiseau tomber, inanimĂ©e, sur l'armoire. Se lovant comme un chat sombre contre le mur elle vrilla le Ligre de ses pupilles vides. Sortir ? Ou dĂ©truire de l'intĂ©rieur ? DĂ©couper ? BrĂ»ler, dĂ©former, agiter, crocheter, dĂ©chirer... Stupide gros vilain chat »Se glissant entre les babines de l'animal ainsi que jusque dans ses sinus, se divisant en deux pour l'occasion, l'Ombre sortit du Ligre et vola jusqu'Ă son daĂ«mon. Dans un ronronnement profond, Le Suiveur lui sauta dessus, se fondit en lui. Un rire Ă©clata sur les murs de la bibliothĂšque et une colonne de fumĂ©e descendit jusqu'au sol. Apparaissant accroupit Ă quelques mĂštres derriĂšre le daĂ«mon, l'Ombre garda les yeux rivĂ©s au sol, le visage dissimulĂ© par sa capuche. Dans un vrombissement d'air, un autre chat noir de fumĂ©e se frotta contre lui, cracha vers Kalhan. Il redressa la tĂȘte, un sourire retenu aux lĂšvres. Non, voyons, rĂ©flĂ©chit petit animal stupide. Je n'hĂ©siterais pas un instant Ă t'attaquer, je sais que Kalhan ne ressent pas la douleur. Mieux, elle l'aime, n'est ce pas Kalhan ? » en trottinant, Le Suiveur s'approcha de l'autre Ă©vanouit et le renifla avec intĂ©rĂȘt. Lentement, l'Ombre se redressa. Imagine Kalhan, la beautĂ© de Naples de nouveau sous tes yeux. La splendeur de ses palais sous le clair de lune ; la magnificence de ses pavĂ©s lustrĂ©s par les ans ; l'odeur de tes rues sombres qui n'attendent que de revoir l'Ă©clat meurtrier de ta lame en action.. Non.. c'est vrai. J'oubliais. Tu n'a pas de lame. Peu importe ! Naples se languit du sang qui ne coule plus grĂące Ă toi Kalhan. »Se transformant en une hyĂšne complĂštement noire, Le Suiveur approcha ses crocs de l'homme en glapissant de joie. Rire veule. Rire hyĂšne. Kalhan XĂ©nia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir PsychokinĂ©sie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 31 Juil - 1124 Sur lâĂ©tagĂšre, GaĂŻa Ă©tait prise au piĂšge. La chose le daemon de lâOmbre ne lui laissait pas de rĂ©pits. Pauvre GaĂŻa⊠Dommage, vraiment dommage. Tu, tu, tu⊠Aaron ne bougeait pas, il nâĂ©tait pas mort pour autant. Mais bon, tant pis. Il se rĂ©veillerait tĂŽt ou tard, peut-ĂȘtre alors priera-t-il pour que tout cela nâais jamais existĂ©. Son Ă©tat ne me prĂ©occupait pas pour lâinstant, Ă vrai dire il aurait tout aussi bien pu ĂȘtre une table, tout comme GaĂŻa bien que celle âci piaillait. Inutile, tellement inutile petite. Il ne sert jamais Ă rien de crier⊠combien de fois devrais-je le rĂ©pĂ©ter ?LâOmbre, sous son air machiavĂ©lique, se mit Ă ricaner Ă mes paroles. Aurais-je due mâen vexer ? Bah, on sâen fou et puis, câĂ©tait prĂ©vu. On nâappelle pas proie quelquâun quâon vient chercher. JâĂ©tais limite idiote de penser quâun individu comme lui, lâOmbre, aurait pu ĂȘtre un simple envoyĂ© et mĂȘme seulement travailler pour mon MaĂźtre. Trahir mon maitre⊠il lâavait fait le premier ! Mais câest vrai, je mâĂ©tais enfuie. Oui je lâavais trahi. Surpasser mon maĂźtre et en quel honneur ? Non, je ne le surpasserais jamais. Sans lui je nâaurais jamais Ă©tĂ© ce que je suis Ă prĂ©sent. Il nâa commis quâune seule erreur, et ce nâĂ©tait pas de mâenfermer. Je ne rĂ©pondis rien Ă ses paroles. Pourquoi faire ? Il avait tout dit. Si bien quâil mâaurait presque ennuyĂ© et jâen haussais les sourcils en levant les yeux au ciel lâair de dire sans blague tu mâen diras tant » je ne mâĂ©tais fait aucune illusion sur sa rĂ©ponse mĂȘme si elle dĂ©passait un peu ce Ă quoi je mâattendais. Au moins, maintenant jâĂ©tais fixĂ©, il nâĂ©tait pas lĂ pour me ramener et selon toute Ă©vidence il comptait me ramener. Mais pourquoi Ă©tait-il venu ici⊠quel hasard que nous nous retrouvions ! Je ne me souvenais pas de lui, mais il semblait quâil mâavait connu Ă Naples et mĂȘme pendant mon Son esprit est vide Ă lui aussi. Rien ne compte plus pour lui. Il sait⊠mais a-t-il vraiment compris ? Menacer lâOmbre, comme câest pathĂ©tique, tâaurais pu trouver mieux quand mĂȘme. Enfin, câest un dĂ©but. Toi qui avait toujours comptĂ© sur ton physique il va falloir compter avec ta tĂȘte maintenant et sans la mienne. Sans mon pouvoir. GaĂŻa, Aaron⊠câest ton combat, pas le fixait lâOmbre avait autant de haine quâil le pouvait. Mais sa colĂšre ne viendrait pas entraver ses rĂ©flexions. Oh non⊠mĂȘme si jusquâalors son jugement Ă©tait faussĂ©. Il vit lâhomme approcher, aucune crainte chez lui. Câen Ă©tait presque frustrant. Et ce sourire. Il nâaimait pas ça. Il nâavait jamais aimĂ© le sadisme qui Ă©manait de Kalhan, le mĂȘme que lâOmbre. Des fous, ils sont tous fou ! Quelle vie ! Un geste de lui, un seul⊠pour saisir son arme, et le ligre Ă©mit un grondement sourd venu du plus profond de son ĂȘtre. Touche-moi⊠allĂ© ! » Mais lâOmbre nâavait pas lâair de le vouloir. Il fit passer sa lame meurtriĂšre devant lui tout en lâeffleurant. Merde quâil Ă©tait rapide ! Mais il ne tuerait pas Ashkane, le ligre le pensait sincĂšrement, ce quâil voulait câĂ©tait Kalhan, alors il ne tuerait pas son daemon avant de sâĂȘtre amusĂ© avec elle. Un instant, trĂšs Ă©trangement, Ashkane cru quâil allait renoncer. Le ligre croyait encore sa victoire possible. Mais lâOmbre releva bien vite les yeux et Ashkane avait horreur quâon lâappelle ainsi. Plus encore venant de cet ĂȘtre la fumĂ©e ? Oui il lâavait vu se transformer en fumĂ©e mais⊠Et lâOmbre disparu dans un bond, droit sur le ligre, se dissipa soudain. Son corps disparu, a la place ne restait que de la fumĂ©e⊠Ashkane le sentit sâinsinuer en lui, sâinfiltrer dans son ĂȘtre. Lui, cette chose immonde. Mais le ligre ne bougea pas. Il avait peur lui, peur comme jamais. LâOmbre pouvait le tuer. Si facilement, sans mĂȘme quâil puisse se dĂ©fendre. Ashkane qui aimait tant se battre Ă©tait au supplice. Il avait lâair si dĂ©semparé⊠pauvre petit ressentais moi aussi ces sensations, comme si lâOmbre avait Ă©tĂ© en moi et pas en lui. CâĂ©tait quelque chose dâĂ©trange. De presque risible.* Ne bouge pas ** Tiens donc tâaurais finalement pas envie que je disparaisse ? ** Tâes vraiment con tu sais *LâOmbre fini par ressortir et sâĂ©lever vers son daemon. Les deux rĂ©unis redescendirent lentement, fumĂ©e flottante. Comment faisait-il pour rire sous cette forme ? Tant de chose Ă©tait possible de toute façonâŠLâHomme reparu enfin, accroupit juste la derriĂšre. Depuis le dĂ©but, jâavais refusĂ© de le regarder directement dans les yeux, mais ça viendrait. Je ne voulais y lire tout le sadisme et la maitrise de cet Ombre. Il portait vraiment bien son nom. Pas seulement parce quâil pouvait se transformer en fumĂ©e. Mais parce quâil Ă©tait vĂ©ritablement une ombre. Il savait se dissimuler et ne faire aucun bruit. CâĂ©tait terrible. Terriblement merveilleux. Son daemon sembla prendre la forme dâun chat mais il restait de la fumĂ©e. Il cracha vers moi et jâen levais un sourcil. Un problĂšme minou ?Ashkane câĂ©tait retournĂ© pour leur faire face. Il nâaimait pas ça. Non, voyons, rĂ©flĂ©chit petit animal stupide. Je n'hĂ©siterais pas un instant Ă t'attaquer, je sais que Kalhan ne ressent pas la douleur. Mieux, elle l'aime, n'est ce pas Kalhan ? »» Quâaurais-je du rĂ©pondre ? La douleur Ă©tait la seule sensation que je pouvais encore ressentir oui. Mais ce nâĂ©tait mĂȘme pas de la douleur, je sentais simplement un lĂ©ger picotement voir de la chaleur. Un simple message dans mes nerfs. Mais cela suffisait Ă me combler. Car la douleur Ă©tait si belleâŠ* Ăa oui, je mâen fou de te faire mal ! LĂąche ! TraĂźtre ! ** Et câest uniquement de ta faute * Et le ligre sâen trouva le souffle coupĂ©. Son cĆur Ă lui, que je ressentais si peu en temps normal, se serra. Oho des remords mon gros ? Parfait, parfait⊠nous approchions. Imagine Kalhan, la beautĂ© de Naples de nouveau sous tes yeux. La splendeur de ses palais sous le clair de lune ; la magnificence de ses pavĂ©s lustrĂ©s par les ans ; l'odeur de tes rues sombres qui n'attendent que de revoir l'Ă©clat meurtrier de ta lame en action.. Non.. c'est vrai. J'oubliais. Tu n'a pas de lame. Peu importe ! Naples se languit du sang qui ne coule plus grĂące Ă toi Kalhan. »La splendeur de Naples oui. Je fermais les yeux, rejetant la tĂȘte en arriĂšre. Un profond soupir mâĂ©chappa. Sous mes paupiĂšres closes dansaient les rues de Naples. Le jour et la nuit. Ses pavĂ©es rougit, ses odeur de mort sur les placesâŠpendant un temps je soignais mes entrĂ©e. Une vĂ©ritable mise en scĂšne⊠CâĂ©tait splendide. On parlait de moi. Le flĂ©au des rues. Princesse de la mort et autres surnoms. Mais câĂ©tait loin. Et cela ne mâattirais plus. Je ne voulais plus tuer. Pourquoi le faire ? Rien ne servait Ă rien. - Je ne retournerais pas Ă Naples. Je ne reviendrais pas. CâĂ©tait plus des paroles pour moi que pour lâOmbre. Jâavais dâailleurs gardĂ© ma Tu es sans doute lâĂȘtre le plus exceptionnel quâil mâait Ă©tĂ© donnĂ© de rencontrer. * Kal⊠Oh Kal⊠*Je rabaissais un peu la tĂȘte et cette fois, mes yeux se plantĂšrent dans ceux de lâOmbre. Gris. Non. Vous nâavez pas les mĂȘmes yeux. Parce que les siens, ceux dâAaron, sont plein de jamais lâOmbre nâaurait ce regard lĂ . Lentement, jâĂ©cartais les bras de mon corps, les Ă©levant doucement, les doigts Ă©cartais. Mâoffrant Ă lui. Vas y viens. Prends ! * Cânâest pas⊠** Nâessaie pas cette fois de me demander de vivre pour toi *Ashkane longea les Ă©tagĂšres. Cela ne le regardait plus. Il sâapprocha alors rapidement du corps dâAaron toujours Ă©tendu et lâenjamba, se postant entre lui et le daemon de fumĂ©e. Il avait bien vu que sous cette forme, lâOmbre avait pu le toucher, lui daemon. Il devait en ĂȘtre de mĂȘme en sens inverse. Il Ă©tait hors de question que cette chose de fumĂ©e mĂ©tamorphe fasse la moindre mal Ă lâhomme. Il ne savait pas encore ce quâil ferait, sans doute un acte dĂ©sespĂ©rĂ© qui faisait tant de bazar⊠lâexplosion de ses siens, bien quâil soit pĂ©tĂ© de trouille. * Aaron putain ! GaĂŻa ! RĂ©veillez vous !!! * Sur mon visage aucun sentiments, pas mĂȘme du sadisme. Un lĂ©ger sourire aux lĂšvres. Comme si une dĂ©cision avait Ă©tĂ© prise. SoulagementâŠNon, je ne suis plus Ă lui tu sais⊠tu as raison, il nâaurait pas du mâenchainer. La liberté⊠libre de faire ce quâil me plait. De me donner Ă qui je veux car je suis le maitre de mon destin et le capitaine de mon Ăąme. Je suis Ă moi seule. Alors ? Tu viens ? Prends-moi. Viens et prends. Laisse les Ashkane, la fĂȘte n'a pas encore commencĂ© L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 31 Juil - 2208 Il la voyait dĂ©jĂ se parer de ce magnifique sourire plus tranchant que la gueule d'une louve, remuer ses Ă©paules comme si elle rĂ©flĂ©chissait, se jeter Ă sa tĂȘte pour tenter de le tuer. Quelle stupide erreur elle allait faire ! Mais peut importait, une fois qu'il l'aurait vaincue il irait aussi loin qu'il le pourrait, jusqu'Ă presque l'achever. La laisserait en vie. Prendrait soin d'elle, et il deviendrait le MaĂźtre de cette magnifique crĂ©ature. Le Suiveur eut un soupir dĂ©daigneux et il sourit en coin. Jusqu'Ă ce que je m'en lasse et que je la tue. C'Ă©tait aussi simple que ça, il suffisait simplement qu'elle lance le processus d'attaque et elle serait Ă lui. Cela serait si facile ! Si facile ! Il doutait qu'elle se serve de son pouvoir, sachant parfaitement de quelles capacitĂ©s son corps Ă©tait dotĂ©. Mais mĂȘme si elle le faisait il Ă©tait presque sur qu'en se transformant en fumĂ©e il Ă©chapperait Ă son contrĂŽle. Comment attraper de la fumĂ©e ? Elle leva le menton, dĂ©gageant son cou fin et dĂ©licat. L'Ombre frĂ©mit en voyant la jugulaire qui battait au rythme de son cĆur. Retint un rire carnassier. Passa sa langue sur ses dents. DĂ©cala son Ă©paule gauche en avant, Ă©tira la droite vers l'arriĂšre en sentant son articulation craquer dĂ©licieusement. Se stabilisa, parfaite garde verrouillĂ©e, sans issue pour une Kalhan qui allait se prĂ©cipiter dans ses bras sans rĂ©flĂ©chir. Ou alors en croyant le faire alors qu'il avait dĂ©jĂ tout prĂ©vu. Tu ne sais pas ce qui t'attend ma belle.. Je ne retournerais pas Ă Naples. Je ne reviendrais pas. »Bien, bien, parfait. Attaque Ă prĂ©sent. Place une derniĂšre accroche, fais mine d'ĂȘtre dĂ©solĂ©e ou rĂ©solue, et d'un coup attaque ! Aussi vive que l'onde, que le serpent, que la foudre ou que la lumiĂšre. DĂ©vastatrice, intemporelle et insaisissable. Jusqu'Ă ce que je te stoppe. Aussi facilement que l'on ferme une porte. Viens Kalhan ! Viens, je t'attends ! Tu es sans doute lâĂȘtre le plus exceptionnel quâil mâait Ă©tĂ© donnĂ© de rencontrer. »Un compliment ? L'Ombre arqua un sourcil, se dit qu'aprĂšs tout c'Ă©tait une assez bonne diversion. Pourquoi pas aprĂšs tout ! La preuve Ă©tait que lui mĂȘme laissait son esprit vagabonder lĂ©gĂšrement. Mais il Ă©tait capable de se battre en pensant Ă autre chose, et ça ne lui posait aucun problĂšmes. Les diversions ne marchaient jamais avec lui. Sortant de la torpeur dans laquelle elle s'Ă©tait glissĂ©e, parlant sans se soucier du monde alentour, Kalhan riva pour la premiĂšre fois ses yeux dans les siens. L'Ombre se figea, si c'Ă©tait plus encore possible. Cessa de cligner des yeux. Se perdit tout entier dans les puits sans fonds qu'offraient les pupilles sombres de la jeune femme. Sentit quelque chose qu'il n'avait jamais Ă©prouvĂ©. Traits qui se crispent, souffle qui s'intensifie, lĂšvres pincĂ©es.. Seuls ses yeux restĂšrent de marbre. Ă©tait lĂ , aurait du avoir peur, Ă©prouver quelque chose comme du respect, de la rage, de l'acharnement, une pointe de sadisme, un plaisir retenu avant le combat, mais rien de tout ça Ă©clairait les traits de Kalhan en cet instant. L'Ombre sentit le coin de ses lĂšvres se tordre dans un rictus alors qu'il serrait les dents. Qu'est ce que.. cette horrible chose. Il sentit une rage nouvelle enflammer ses veines et inspira profondĂ©ment pour calmer son souffle. Elle rayonnait tellement d'une telle paix qu'elle lui meurtrissait l'Ăąme rien que de la regarder. Lui donnait envie de vomir. Personne n'avait le droit d'ĂȘtre en paix alors qu'il Ă©tait dans les parages. Dans un geste gracieux, Kalhan Ă©carta les bras, s'offrant toute entiĂšre Ă lui. Un rire sardonique et amer s'Ă©chappa de ses lĂšvres...Le Suiveur feula lorsque l'immense Ligre se plaça entre elle et sa future proie. Elle se pourlĂ©cha les babines et dans un balancement canin des Ă©paules grandit, grandit, jusqu'Ă atteindre la taille du Ligre. Un rire narquois retentit dans la piĂšce et elle hĂ©rissa des poils de fumĂ©e sur son dos. Crachant de nouveau, elle Ă©tait devenue panthĂšre, mais ses traits bougeaient trop pour se fixer sur une seule forme. A moi. » tonna-t-elle en avançant brusquement en avant pour faire reculer le Ligre. Elle n'avança pas plus, feula encore et se fendit d'un grand sourire digne d'un chat de Cheshire. Toi croire empĂȘcher moi avoir proie ? Niaha, stupide gros vilain chat Gris Ă moi ! Pas Ă toi ! Toi rien pouvoir faire pour sauver Gris Toi faible Toi chaton, hihi » un grondement sourd s'Ă©chappa de sa gorge. Reculer. Ou manger cĆur de l'intĂ©rieur »Se campant sur ses appuis elle se prĂ©parait Ă se jeter Ă la gueule du Ligre, tĂȘte baissĂ©e, Ă©nergie amassĂ©e dans son dos puissant, lorsque son humain Ă©clata d'un rire qu'elle ne lui connaissait pas. Elle se redressa vivement, dressa ses oreilles vers son maĂźtre en oubliant totalement la prĂ©sence du daĂ«mon et de l'autre Ă ses pieds. Presque inquiĂšte, elle pencha la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©, curieuse. MaĂźtre ? Rien ma belle, rien. Tu va t'occuper de ces deux lĂ et moi je m'occupe d'elle. Le Suiveur frissonna de contentement et poussa un jappement qui n'avait rien de fĂ©lin en grognant sur le Ligre. ..Un rire sardonique et amer s'Ă©chappa de ses lĂšvres. Si elle croyait qu'elle allait gagner de la sorte elle se trompait ! Qu'est ce que tu crois pouvoir faire Kalhan ?! Tu crois que je vais t'Ă©pargner simplement parce que tu refuse de te battre ? » il secoua la tĂȘte en riant de nouveau. Tu crois que te laisser tuer si stupidement effacera tes meurtres Ă Naples et ailleurs ? RĂȘve. RĂȘve, espĂšre et dĂ©sespĂšre Kalhan, jamais cela ne se rĂ©alisera. Crois moi sur parole. » finit-il par cracher rapide qu'il pouvait l'ĂȘtre, portĂ© par sa rage et son envie de meurtre, l'Ombre se porta en avant. Se jetant au sol il balaya sous les pieds de Kalhan, se releva sans savoir si elle avait sautĂ© ou pas et d'une torsion du buste lança sa main tendue vers le plexus solaire de la jeune femme. Respiration coupĂ©e, cerveau mal irriguĂ© en oxygĂšne, perte de ses moyens et.. Contenu sponsorisĂ©Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Page 1 sur 1 Sujets similaires» I'm singing in the Rain Ombre» Je serai comme une ombre, Ă chacun de tes pas, qui frappe et qui s'en va.» Venez faire corps avec l'Ombre !» Dans un long couloir, elle aperçoit son ombre - PV» //* Aaron's Liinks âą++.Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumLindwĂŒen DaĂ«mon Inside ; Du cĂŽtĂ© de l'universitĂ© » + LA BIBLIOTHĂQUESauter vers Astucien Encore un petit coup de pouce. Pour avoir l'onglet developpeur. cliquer sur le bouton rond de l'office. Ă droite en bas de la fenĂȘtre il y a le bouton "options word". cliquer sur ce bouton. nouvelle fenĂȘtre. Ă gauche cliquer sur "standard". Ă droite dans le chapitre "Options courantes Ă utiliser avec Word". Lâarthrose du pouce peut rĂ©ellement devenir handicapante au quotidien. Mais comment et pourquoi survient-elle ? Peut-on lâĂ©viter et sinon quels sont les traitements ? Eclairage avec le Pr Francis Berenbaum, chef du service rhumatologie Ă lâhĂŽpital Saint-Antoine de Paris. L'arthrose des doigts est la deuxiĂšme localisation la plus frĂ©quente 60% de l'arthrose, et elle se traduit par des dĂ©formations irrĂ©versibles1. L'arthrose du pouce, ou rhizarthrose, touche davantage les femmes que les hommes, et en particulier au-delĂ de 50 ans2. Lâarthrose du pouce, quâest-ce que câest ? Lâarthrose du pouce ou rhizarthrose se manifeste Ă la base du pouce, sur deux articulations possibles entre le trapĂšze petit os du poignet et le mĂ©tacarpe lâarticulation trapĂ©zo-mĂ©tacarpienne, ou entre la phalange et le mĂ©tacarpe lâarticulation mĂ©tacarpophalangiĂšne. Le pouce est une des localisations frĂ©quentes de lâarthrose, maladie qui dĂ©grade le cartilage de lâos, au point de provoquer douleurs, raidissements et parfois immobilisation. Lâos sur lequel repose le cartilage se condense ; lĂ , se forment des excroissances osseuses ostĂ©ophytes qui peuvent entraĂźner gonflements de lâarticulation et autres symptĂŽmes douloureux. Une prĂ©dominance fĂ©minine inexpliquĂ©eSelon le Pr Berenbaum, chef du service rhumatologie Ă lâhĂŽpital Saint-Antoine de Paris, il y a "bel et bien une prĂ©dominance fĂ©minine pour la rhizarthrose", mĂȘme si aucune Ă©tude gĂ©nĂ©tique nâa pu donner dâexplication concrĂšte jusquâici. Your browser cannot play this video. Les symptĂŽmes de la rhizarthrose Les symptĂŽmes dâune rhizarthrose sont variables Douleurs plus ou moins fortes au niveau du pouce ;Douleurs pour prendre des objets dans les mains ;DĂ©formation du pouce. Ainsi, "une couturiĂšre peut Ă©prouver de grandes difficultĂ©s Ă coudre un bouton ou tenir une aiguille", affirme le Pr Berenbaum, "de mĂȘme que cela peut ne pas ĂȘtre simple de tourner une poignĂ©e de porte, ou encore tenir un stylo". Un vrai handicap dans la vie quotidienne, dâautant plus si le pouce atteint fait partie de notre main dominante. Ne pas confondre..."Une douleur du pouce nâest pas toujours liĂ©e Ă une arthrose du pouce", avertit le Pr Berenbaum. Des tendinites peuvent aussi bien ĂȘtre Ă lâorigine dâune douleur qui peut faire penser Ă de lâarthrose appelĂ©e tendinite de De Quervain. DâoĂč lâintĂ©rĂȘt de se faire bien diagnostiquer ! Les causes de la rhizarthrose Plusieurs facteurs peuvent provoquer de lâarthrose, mais en ce qui concerne la localisation du pouce, elle rĂ©sulte surtout dâune cause mĂ©canique, par exemple dans un cadre professionnel ou de loisir, oĂč les gestes et mouvements rĂ©pĂ©titifs peuvent entraĂźner la rhizarthrose. Le diagnostic de la rhizarthrose AprĂšs rendez-vous chez votre mĂ©decin traitant, ce dernier vous orientera vers un centre de radiologie. "Seules les radiographies pourront mettre en Ă©vidence des ostĂ©ophytes ou des petits trous prĂšs du cartilage gĂ©odes", assure-t-il. En effet, lâarthrose ne peut ĂȘtre dĂ©celĂ©e grĂące aux prises de sang ou autres analyses biologiques. Traitements de la rhizarthrose On peut opter pour trois types de traitements Les mĂ©dicaments, dont le paracĂ©tamol, les anti-inflammatoires non stĂ©roĂŻdiens ou encore lâinfiltration de cortisone dans lâarticulation lors des poussĂ©es inflammatoires des douleurs qui "peuvent rĂ©veiller la nuit, entraĂźner une raideur de lâarticulation particuliĂšre au rĂ©veil, ou un gonflement important". Lâensemble de ce traitement mĂ©dical nâest pas toujours efficace contre les douleurs et Ă ce jour, "il nâexiste aucun traitement mĂ©dicamenteux capable de retarder lâarthrose", dĂ©plore le Pr Berenbaum. Il faut souvent les combiner avec du repos ;Les traitements non-mĂ©dicamenteux. On se sert donc dâorthĂšses, des prothĂšses semi-rigides elles doivent stabiliser lâarticulation et empĂȘcher la base du pouce de bouger ;Le traitement chirurgical. Il est possible de procĂ©der Ă une trapĂ©zectomie3, une intervention chirurgicale qui consiste Ă se faire retirer un petit os du poignet, le trapĂšze. RĂ©alisĂ©e trĂšs rarement, on opĂšre les patients victimes de rhizarthrose de maniĂšre exceptionnelle, dans le cas de douleurs trop importantes. "En dehors des complications infectieuses, la douleur peut persister malgrĂ© le retrait de lâos", prĂ©vient le professionnel. "Mais câest plutĂŽt un manque dâefficacitĂ© quâune complication en tant que telle." En cas de chirurgie, une rééducation sera nĂ©cessaire. Your browser cannot play this video. Consulter en ligne un gĂ©nĂ©raliste Conseils de prĂ©vention contre l'arthrose du pouce MĂȘme avant l'apparition de douleurs ou de dĂ©formation, il ne faut pas hĂ©siter Ă aller consulter son mĂ©decin du travail si jamais on est sur un poste qui requiert mouvements et gestes rĂ©pĂ©titifs. "Par exemple, lorsque lâon travaille dans le maniement des pipettes en laboratoire", illustre notre expert. La rhizarthrose demande un vrai suivi mĂ©dical et peut vite empiĂ©ter sur la vie professionnelle si elle nâest pas prise en charge.
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