obtenune puisse excĂ©der 12 % du plafond de la sĂ©curitĂ© sociale (6 e et 8 e alinĂ©as de l’article L. 242-1 et D.242-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale). Pour les employeurs de 10 salariĂ©s et plus, ces contributions sont alors soumises au forfait social au taux rĂ©duit de 8 % (articles L.137-15 et L.137-16 du code de la sĂ©curitĂ© sociale);
La rĂ©forme du code du travail a Ă©tĂ© l’un des premiers chantiers de l’ùre Macron. Tour d’horizon des principales Ă©volutions en matiĂšre de protection sociale complĂ©mentaire collective. La loi n° 2018-217 du 29?mars 2018 ratifiant l’ordonnance n° 2017-1385 du 22?septembre 2017 relative au renforcement de la nĂ©gociation collective a Ă©tĂ© rĂ©cemment publiĂ©e au Journal officiel 1. Ce texte conduit Ă  s’interroger sur le rĂŽle de la branche en matiĂšre de protection sociale. En effet, quand la loi El Khomri avait donnĂ© de la consistance aux branches en dĂ©finissant leurs missions et en confĂ©rant des missions d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral Ă  la commission paritaire, l’ordonnance du 22?septembre 2017 rĂ©organise sensiblement les rapports entre accords d’entreprise et accords de branche au profit des premiers. Certaines matiĂšres relĂšvent encore du domaine de l’accord de branche par principe art. L. 2253-1 C. trav. ou parce que l’accord de branche le prĂ©voit art. L. 2253-2 C. trav.. Dans ces matiĂšres, les stipulations de la convention de branche prĂ©valent, sous certaines rĂ©serves, sur les conventions d’entreprise. Dans les autres matiĂšres, l’accord de branche s’applique dĂ©sormais seulement en l’absence d’accord d’entreprise art. L. 2253-3 du code du travail 2. Dans la continuitĂ© de la loi du 4?mai 2004 Comme avant, les garanties collectives complĂ©mentaires mentionnĂ©es Ă  l’article L. 912-1 du code de la SĂ©curitĂ© sociale » relĂšvent par principe du domaine de l’accord de branche article L. 2253-1 5° du code du travail. Quelles garanties ? Celles visĂ©es Ă  l’article L. 912-1 du code de la SĂ©curitĂ© sociale qui vise les accords instituant des garanties collectives prĂ©sentant un degrĂ© Ă©levĂ© de solidaritĂ© 2. Cette rĂ©fĂ©rence Ă  l’article L. 912-1 et non Ă  l’article L. 911-1 du code de la SĂ©curitĂ© sociale n’est pas nouvelle. Elle ne relĂšve ni d’une inattention, ni d’une erreur de plume. L’ordonnance du 22?septembre 2017 s’inscrit dans le cadre dĂ©fini par la loi n° 2004-391 du 4?mai 2004. L’article L. 2253-3 du code du travail en vigueur jusqu’au 24?septembre 2017 limitait dĂ©jĂ  aux garanties collectives complĂ©mentaires mentionnĂ©es Ă  l’article L. 912-1 du code de la SĂ©curitĂ© sociale 3 l’interdiction de dĂ©roger aux conventions de branche par accord d’entreprise. C’est donc l’institution par les partenaires sociaux de garanties prĂ©sentant un degrĂ© Ă©levĂ© de solidaritĂ©, concrĂ©tisĂ© notamment par la mise en Ɠuvre d’une politique d’action sociale et / ou de prĂ©vention, qui justifie l’interdiction de dĂ©roger Ă  l’accord de branche par accord d’entreprise. Si la rĂ©fĂ©rence Ă  l’article L. 912-1 du code de la SĂ©curitĂ© sociale n’est pas nouvelle, elle prend une importance accrue du fait de la dĂ©cision datĂ©e du 13?juin 2013 du Conseil constitutionnel 4 qui conduit les partenaires sociaux Ă  s’interroger sur les modalitĂ©s leur permettant de continuer Ă  mettre en Ɠuvre des garanties collec­tives prĂ©sentant un degrĂ© Ă©levĂ© de solidaritĂ© 5. La notion de garanties au moins Ă©quivalentes L’article L. 2253-1 du code du travail introduit par ailleurs une nouvelle dĂ©rogation qui n’est pas sans soulever de questions. En effet, les stipulations de la convention de branche prĂ©valent sur la convention d’entreprise, sauf lorsque la convention d’entreprise assure des garanties au moins Ă©quivalentes. Le lĂ©gislateur a prĂ©cisĂ© dans le cadre de la loi de ratification que cette Ă©quivalence des garanties s’apprĂ©cie par ensemble de garanties se rapportant Ă  la mĂȘme matiĂšre ». Le recours devant le Conseil constitutionnel 6 faisait valoir que la notion de garanties Ă©quivalentes Ă©tait floue et source d’insĂ©curitĂ© juridique. Le Conseil constitutionnel a Ă©cartĂ© cet argument, estimant que cette notion n’était pas inintelligible, d’autant que le lĂ©gislateur a prĂ©cisĂ© qu’elle s’apprĂ©cie par ensemble de garanties se rapportant Ă  la mĂȘme matiĂšre » 7. Il n’en demeure pas moins que la dĂ©termination des garanties Ă©quivalentes risque d’ĂȘtre source de dĂ©bats. On peut se rĂ©fĂ©rer aux principes qui avaient Ă©tĂ© posĂ©s par la Commission des accords de retraite et de prĂ©voyance Comarep lorsque les conventions de branche pouvaient organiser une mutualisation des risques auprĂšs d’un organisme assureur dĂ©signĂ©. La Comarep estimait que la dĂ©rogation au principe de l’adhĂ©sion obligatoire n’était possible que si les entreprises avaient mis en place des garanties, apprĂ©ciĂ©es risque par risque, de niveau strictement supĂ©rieur 8. Cette position reposait sur l’analyse des dispositions de l’article L. 912-1 du code de la SĂ©curitĂ© sociale, dont le second alinĂ©a pose l’obligation d’adapter les rĂ©gimes d’entreprises instaurĂ©s antĂ©rieurement et offrant des garanties de niveau Ă©quivalent. La prĂ©cision apportĂ©e par le lĂ©gislateur dans le cadre de la loi de ratification pourrait toutefois conduire Ă  Ă©carter cette interprĂ©tation, les termes ensemble de garanties » Ă©voquant une apprĂ©ciation globale de chaque couverture frais de santĂ© / prĂ©voyance lourde » / retraite. Il serait en toute hypothĂšse logique que les garanties au moins Ă©quivalentes » mises en place dans l’entreprise prĂ©sentent un degrĂ© Ă©levĂ© de solidaritĂ©, puisque c’est, lorsque l’accord de branche s’inscrit dans le cadre de l’article L. 912-1 du code de la SĂ©curitĂ© sociale, l’essence mĂȘme du dispositif conventionnel. Mais la discussion sur l’équivalence des garanties ne conduira-t-elle pas Ă  Ă©carter l’action sociale ou la prĂ©vention au profit d’un autre avantage ? La primautĂ© de l’accord d’entreprise Lorsque l’accord de branche 9 n’institue pas un dispositif prĂ©sentant un degrĂ© Ă©levĂ© de solidaritĂ©, il a dĂ©sormais simplement vocation Ă  pallier l’absence de nĂ©gociation d’entreprise. À ce titre, l’accord de branche ne peut plus interdire les nĂ©gociations dĂ©rogatoires au niveau de l’entreprise. Y compris pour un dispositif moins favorable
 La convention de branche prĂ©vaut par contre sur le projet d’accord ratifiĂ© Ă  la majoritĂ© des intĂ©ressĂ©s rĂ©fĂ©rendum et sur la dĂ©cision unilatĂ©rale de l’employeur 10. Comme en matiĂšre d’épargne salariale, l’accord de branche peut prĂ©voir des stipulations spĂ©cifiques pour les entreprises de moins de cinquante salariĂ©s, le cas Ă©chĂ©ant sous forme d’accord type que l’employeur peut appliquer au moyen d’un document unilatĂ©ral indiquant les choix qu’il a retenus article L. 2232-10-1 C. trav.. Cela conduit Ă  s’interroger sur la nature de l’acte juridique mettant en place le dispositif de l’entreprise. S’agit-il de l’accord collectif, auquel cas une cotisation salariale peut ĂȘtre imposĂ©e, ou d’une dĂ©cision unilatĂ©rale de l’employeur, auquel cas les salariĂ©s prĂ©sents dans l’entre­prise au moment de la mise en place du systĂšme de garanties peuvent refuser de cotiser ? Les nĂ©gociateurs de branche sont en consĂ©quence face Ă  des choix sur le rĂŽle qu’ils entendent jouer. Dans ce contexte se pose de façon accrue la question de la rĂ©sistance du salariĂ© Ă  l’obligation d’adhĂ©sion Ă  la couverture mise en place par son employeur 11. Jusqu’à quand la dĂ©fini­tion d’un pĂ©rimĂštre de solida­ritĂ© au niveau de la branche ou de l’entreprise rĂ©sistera-t-elle Ă  l’affirma­tion de la libertĂ© individuelle ?
Envigueur. Article L911-7-1 Code de la sĂ©curitĂ© sociale. I.-La couverture en matiĂšre de remboursement complĂ©mentaire de frais occasionnĂ©s par une maladie, une maternitĂ© ou un accident des salariĂ©s en contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e, en contrat de mission ou Ă  temps partiel mentionnĂ©s au prĂ©sent article est assurĂ©e, dans les cas prĂ©vus aux II et III, par le biais d'un La protection sociale complĂ©mentaire couvre La prĂ©voyance dite lourde » qui concerne les risques incapacitĂ©, invaliditĂ©, dĂ©cĂšs ; Les rĂ©gimes de remboursement des frais de santĂ© mutuelles » ; La retraite supplĂ©mentaire rĂ©gime de retraite par capitalisation. ConformĂ©ment Ă  l’article du Code de sĂ©curitĂ© sociale, l’entreprise qui met en place un tel rĂ©gime doit, soit se conformer aux dispositions de la convention collective de branche, soit conclure un accord d’entreprise, soit enfin, acter par dĂ©cision unilatĂ©rale DUE constatĂ©e par Ă©crit et remise Ă  chaque salariĂ© intĂ©ressĂ©. La non-conformitĂ© de l’environnement juridique du rĂ©gime de protection sociale complĂ©mentaire peut Ă  lui seul, entrainer un redressement de la participation de l’employeur au financement du rĂ©gime redressement URSSAF ; et une mise en responsabilitĂ© de l’entreprise en cas de manquement Ă  son devoir d’information. Au cours de ce WEBINAR, notre expert, MaĂźtre FrĂ©dĂ©ric FAYAN-ROUX, avocat titulaire des mentions de spĂ©cialisation en droit du travail et en droit de la sĂ©curitĂ© sociale, dĂ©taillera les conditions de validitĂ© du dispositif. A cette occasion, sera rappelĂ©e l’actualitĂ© de l’obligation pour les entreprises de mettre en conformitĂ©, Ă  courte Ă©chĂ©ance, leur DUE, sur les thĂ©matiques de suspension du contrat de travail et de dĂ©finition des catĂ©gories objectives application de rĂ©gimes distincts au sein de l’entreprise, sauf Ă  ne plus pouvoir bĂ©nĂ©ficier des exonĂ©rations de charges. cf. articles L.911-7, L.911-7-1, R.242-1-6, D.911-2 du code de la SĂ©curitĂ© sociale) 1 . Association Nationale Interprofessionnelle de PrĂ©voyance des SalariĂ©s 4/8 Cours Michelet 92082 La DĂ©fense Cedex Institution de PrĂ©voyance agréée par arrĂȘtĂ© ministĂ©riel du 17 octobre 1979 - rĂ©gie par le titre III du livre IX du Code de la SĂ©curitĂ© Sociale. N°5 : Je suis Qu’est-ce que la prĂ©voyance ? PrĂ©voyance dĂ©finition Si l’on se rĂ©fĂšre au code de la SĂ©curitĂ© sociale CSS, art. L. 911-1 et L. 911-2, la prĂ©voyance regroupe l’ensemble des garanties collectives dont bĂ©nĂ©ficient les salariĂ©s, les anciens salariĂ©s et leurs ayants-droit en complĂ©ment des prestations servies par la SĂ©curitĂ© sociale en couverture des risques liĂ©s Ă  l’intĂ©gritĂ© physique maladie, accident, la maternitĂ©, l’incapacitĂ© de travail temporaire IJSS, l’invaliditĂ© et le dĂ©cĂšs. On peut aussi dĂ©finir la prĂ©voyance appelĂ©e Ă©galement prĂ©voyance entreprise, prĂ©voyance collective ou prĂ©voyance complĂ©mentaire obligatoire par rapport aux garanties qu’elle peut couvrir en complĂ©ment de la SĂ©curitĂ© sociale le remboursement des frais de santĂ© prestations en nature ces prestations sont regroupĂ©es sous la dĂ©nomination petits risques » et le rĂ©gime de prĂ©voyance d’entreprise qui les propose est appelĂ© rĂ©gime de prĂ©voyance frais de santĂ© rĂ©gime Ă©galement improprement nommĂ© mutuelle » ou mutuelle frais de santĂ© » ; les prestations en espĂšces qui permettent d’assurer le maintien de salaire partiel en cas d’interruption de l’activitĂ© professionnelle pour maladie indemnitĂ©s prĂ©voyance, accident, maternitĂ© ou dĂ©cĂšs ces prestations sont regroupĂ©es sous la dĂ©nomination risques lourds » et le rĂ©gime de prĂ©voyance qui les propose est appelĂ© rĂ©gime de prĂ©voyance lourde. La prĂ©voyance d’entreprise offre de sĂ©rieux atouts tant pour l’employeur que pour les salariĂ©s. Elle permet aux salariĂ©s de bĂ©nĂ©ficier d’une couverture sociale maximale Ă  moindre coĂ»t la prĂ©voyance d’entreprise est moins chĂšre et propose une couverture plus importante qu’une assurance ou mutuelle privĂ©e. Elle permet Ă  l’entreprise de proposer un avantage social souvent dĂ©cisif, tout en bĂ©nĂ©ficiant d’un rĂ©gime social et fiscal attractif. Remarque la prĂ©voyance fait partie de la politique salariale de l’entreprise prĂ©voyance salaire ; les avantages d’une prĂ©voyance complĂ©mentaire obligatoire s’intĂšgrent Ă  la rĂ©munĂ©ration globale de l’entreprise. La mise en place d’un rĂ©gime de prĂ©voyance constitue Ă©galement un outil de nĂ©gociation non nĂ©gligeable avec les partenaires sociaux de l’entreprise dĂ©lĂ©guĂ© syndical, comitĂ© d’entreprise, CSE, conseil d’entreprise. C’est enfin un systĂšme facteur d’équitĂ© et de cohĂ©sion entre les salariĂ©s puisque la couverture prĂ©voyance s’adresse Ă  tous les salariĂ©s ou une catĂ©gorie objective d’entre eux, sans discrimination de revenu, d’ñge ou d’état de santĂ©. PrĂ©voyance entreprise une relation tripartite rĂ©gie par trois corps de rĂšgles diffĂ©rents La mise en place d'une prĂ©voyance d'entreprise nĂ©cessite un engagement formel de l'employeur auprĂšs de ses salariĂ©s c'est l'acte juridique fondateur et on parle de rĂ©gime de prĂ©voyance » et la souscription d'un contrat de prĂ©voyance auprĂšs d'un organisme gestionnaire appelĂ© organisme assureur. L'employeur doit respecter les engagements qu'il a souscrits au nom des salariĂ©s auprĂšs de l'organisme assureur qui doit ĂȘtre, pour bĂ©nĂ©ficier des rĂ©gimes social et fiscal de faveur, une compagnie d’assurance, une institution de prĂ©voyance ou une mutuelle, sous peine d'engager sa responsabilitĂ©. Il doit Ă©galement veiller Ă  l'adĂ©quation de l'acte fondateur du rĂ©gime avec le contrat de prĂ©voyance. Remarque si elle est moins frĂ©quente, la relation salariĂ©/assureur reste importante ; l'organisme assureur doit fournir une notice d'information aux salariĂ©s et verser les prestations indiquĂ©es par lui dans cette notice. pour les dĂ©tails, se reporter au Dictionnaire Permanent Assurances. Ce schĂ©ma tripartite implique donc la superposition de trois corps de rĂšgles le droit commun des relations de travail individuelles ou collectives, le droit commun des assurances de personnes pour le contrat de prĂ©voyance et le droit spĂ©cifique de la prĂ©voyance collective. PrĂ©voyance entreprise obligatoire ou facultative ? La mise en place d’une prĂ©voyance entreprise est, a priori, facultative pour l’ pratique, la prĂ©voyance est souvent imposĂ©e par la convention collective de branche applicable dans l’entreprise et par la loi. Remarque une couverture santĂ© minimale est lĂ©galement obligatoire dans toutes les entreprises depuis 2016. L’employeur est Ă©galement tenu d’assurer ses cadres contre le risque dĂ©cĂšs et de verser une indemnisation lĂ©gale ou conventionnelle minimale en sus des IJSS maintien de salaire aux salariĂ©s en cas d’arrĂȘt de travail pour maladie ou accident, professionnel ou non. A compter du 1er janvier 2020, toutes les complĂ©mentaires santĂ© devront Ă©galement proposer une offre de couverture Reste Ă  charge zĂ©ro. Pour ce faire, elles devront proposer un contrat d’assurance qui rĂ©pond aux nouvelles exigences du contrat responsable. Cette obligation conventionnelle ou lĂ©gale peut parfois ĂȘtre encore assez limitĂ©e et l’employeur peut toujours opter pour une couverture prĂ©voyance plus large que celle imposĂ©e par la convention collective ou la loi. DĂšs lors que l’employeur dĂ©cide de mettre en place un rĂ©gime de prĂ©voyance, les cotisations prĂ©voyance patronales qu’il verse pour financer le rĂ©gime peuvent bĂ©nĂ©ficier d’une exonĂ©ration sociale et fiscale plafonnĂ©e Ă  certaines conditions voir ci-aprĂšs. Assurance professionnelle Les entreprises, selon leurs activitĂ©s, sont soumises Ă  des risques de nature diverse qui, en cas d'occurrence, peuvent mettre l’entreprise en difficultĂ©. La gestion d’entreprise consiste notamment Ă  identifier les risques, mesurer leurs consĂ©quences, leur probabilitĂ© d'occurrence et, le cas Ă©chĂ©ant, souscrire un contrat d’assurance adĂ©quat. DĂ©couvrir tous les contenus liĂ©s Quel est le montant des exonĂ©rations sociales et fiscales auxquelles donnent droit un rĂ©gime de prĂ©voyance ? Les exonĂ©rations sociales Les cotisations prĂ©voyance patronales sont exonĂ©rĂ©es de cotisations sociales, par an et par salariĂ©, pour une somme qui ne doit pas excĂ©der le montant cumulĂ© de 6 % du montant du plafond de la SĂ©curitĂ© sociale PSS, et de 1,5 % de la rĂ©munĂ©ration brute du salariĂ©. Ce montant cumulĂ© est lui-mĂȘme plafonnĂ© Ă  12 % du PASS. La fraction des cotisations prĂ©voyance patronales excĂ©dant ce montant cumulĂ© doit ĂȘtre intĂ©grĂ©e dans l'assiette des cotisations de sĂ©curitĂ© sociale. Remarque pour connaitre le montant du PASS chaque annĂ©e et globalement tous les chiffres sociaux, les Editions lĂ©gislatives proposent chaque annĂ©e, aux abonnĂ©s du Dictionnaire Permanent Social comme Ă  ceux qui ne le sont pas encore !, un Bulletin spĂ©cial sur les indices, barĂšmes et taux. Le rĂ©gime fiscal de faveur La dĂ©duction fiscale ne concerne que les contributions prĂ©voyance salariĂ© celles finançant un rĂ©gime frais de santĂ© comprises et les contributions prĂ©voyance lourde employeur. Pour le salariĂ©, les cotisations visĂ©es ci-avant sont dĂ©ductibles de son revenu imposable dans une limite spĂ©cifique Ă©gale Ă  la somme des montants suivants 5 % du plafond annuel de sĂ©curitĂ© sociale contre 7 % auparavant et 2 % de la rĂ©munĂ©ration annuelle brute contre 3 % auparavant. Le total de ce cumul ne peut excĂ©der 2 % contre 3 % avant de 8 fois le plafond annuel prĂ©citĂ©. A noter que les cotisations prĂ©voyance patronales sont Ă©galement dĂ©ductibles du rĂ©sultat de l’entreprise. Remarque pour de plus amples dĂ©tails sur le rĂ©gime fiscal applicable aux contributions prĂ©voyance, les Editions lĂ©gislatives proposent, sur abonnement, plusieurs produits le Guide RH RĂ©munĂ©ration et avantages sociaux, Ă  Smart Action RH RĂ©munĂ©ration et avantages sociaux ou les Dictionnaires Permanents Social et Gestion fiscale. Solution RH Paie propose Ă©galement un outil de calcul dĂ©diĂ© aux exonĂ©rations sociale et fiscale des contributions de prĂ©voyance et de retraite supplĂ©mentaire. Cotisations prĂ©voyance sur bulletin de paie Le bĂ©nĂ©fice de ces exonĂ©rations suppose donc un traitement sur le bulletin de paie cotisations prĂ©voyance sur bulletin de paie et une vĂ©rification du non-dĂ©passement des plafonds. Pour cette vĂ©rification, se reporter Ă  l’outil PrĂ©voyance et retraite supplĂ©mentaire du Dictionnaire Permanent Paie et de Smart Action RH RĂ©munĂ©ration et avantages sociaux abonnĂ©s. Quelles sont les conditions Ă  respecter par un rĂ©gime de prĂ©voyance pour ouvrir droit aux exonĂ©rations sociales et fiscales ? Le rĂ©gime de prĂ©voyance doit couvrir l’ensemble des salariĂ©s ou une catĂ©gorie objective de salariĂ©s prĂ©voyance collective Pour bĂ©nĂ©ficier des rĂ©gimes social et fiscal de faveur, le rĂ©gime de prĂ©voyance doit ĂȘtre collectif. Autrement dit, les garanties de prĂ©voyance du rĂ©gime doivent ĂȘtre offertes de façon gĂ©nĂ©rale et impersonnelle Ă  tous les salariĂ©s ou Ă  une ou plusieurs catĂ©gories objectives de salariĂ©s. Remarque si l’employeur met en place un rĂ©gime de prĂ©voyance pour une catĂ©gorie de salariĂ©s, il doit, pour ne pas perdre le bĂ©nĂ©fice des exonĂ©rations sociales, utiliser un des 5 critĂšres suivants CSS, art. R. 242-1-1 critĂšre 1 l’appartenance aux catĂ©gories cadres/non-cadres dĂ©finies par l’AGIRC compte tenu de la fusion des rĂ©gimes AGIRC et ARRCO au 1er janvier 2019, l’article R. 242-1-1 du code de la SĂ©curitĂ© sociale sera probablement réécrit une fois que l’accord national interprofessionnel relatif Ă  l’encadrement sera conclu ; en attendant, la Direction de la SĂ©curitĂ© sociale indique qu’il est toujours possible d’utiliser ce critĂšre, tout comme le critĂšre 2 ; critĂšre 2 les tranches de rĂ©munĂ©ration servant de base de calcul des cotisations AGIRC et ARRCO voir les dĂ©veloppements ci-avant ; ; critĂšre 3 l’appartenance aux catĂ©gories et classifications professionnelle dĂ©finies par une convention collective de branche ou un accord national interprofessionnel ANI ; critĂšre 4 le niveau de responsabilitĂ©, le type de fonctions ou le degrĂ© d’autonomie dans le travail des salariĂ©s correspondant aux sous-catĂ©gories fixĂ©es par une convention collective ou un ANI ; critĂšre 5 l’appartenance aux catĂ©gories dĂ©finies clairement et de maniĂšre non restrictive Ă  partir des usages constants, gĂ©nĂ©raux et fixes en vigueur dans la profession Ces critĂšres peuvent ĂȘtre combinĂ©s ou non. Mais attention, ils n’offrent pas tous la mĂȘme protection certains font prĂ©sumer du caractĂšre objectif de la catĂ©gorie, sous rĂ©serve que tous les salariĂ©s soient couverts par la garantie frais de santĂ© critĂšres 1, 2 et 3 ; d’autres critĂšres 4 et 5 nĂ©cessitent de rapporter la preuve de cette objectivitĂ©. Pour des dĂ©tails, se reporter Ă  Smart Action RH RĂ©munĂ©ration et avantages sociaux ou Ă  l’étude PrĂ©voyance en entreprise du Dictionnaire Permanent Social abonnĂ©s. Les organismes assureurs trouveront Ă©galement des informations sur ce point dans le Dictionnaire Permanent Assurances abonnĂ©s. En principe, l’employeur ne peut pas dĂ©terminer des catĂ©gories de salariĂ©s bĂ©nĂ©ficiaires de la prĂ©voyance en fonction du temps de travail, de la nature du contrat de travail, du sexe, de l’ñge ou de l’anciennetĂ© des salariĂ©s. Remarque Ă  ce principe, une exception pour la prĂ©voyance lourde. Le bĂ©nĂ©fice de la prĂ©voyance lourde peut ĂȘtre subordonnĂ© Ă  une condition d’anciennetĂ© de 12 mois maximum depuis 2016, la prĂ©voyance frais de santĂ© ne peut plus ĂȘtre subordonnĂ©e Ă  une condition d’anciennetĂ©. Le rĂ©gime de prĂ©voyance doit ĂȘtre obligatoire prĂ©voyance obligatoire Pour bĂ©nĂ©ficier des avantages fiscaux et sociaux, l'employeur doit imposer aux salariĂ©s concernĂ©s d'adhĂ©rer au rĂ©gime de prĂ©voyance. Quelques dispenses d'affiliation ne remettent toutefois pas en cause le bĂ©nĂ©fice de ces avantages. Certaines d’entre elles sont d’ordre public ; d’autres doivent ĂȘtre prĂ©vues par le rĂ©gime. Certaines d’entre elles ne peuvent jouer que pour la prĂ©voyance frais de santĂ© ; d’autres jouent pour la prĂ©voyance frais de santĂ© et la prĂ©voyance lourde. Exemples de dispenses d’affiliation mise en place d’un rĂ©gime de prĂ©voyance par dĂ©cision unilatĂ©rale de l’employeur on ne peut l’imposer aux salariĂ©s embauchĂ©s avant sa mise en place, CDD et contrat de mission bĂ©nĂ©ficiaires d’une couverture santĂ© de moins de 3 mois, salariĂ©s bĂ©nĂ©ficiaires de la CMUC ou de l’ACS aide Ă  la complĂ©mentaire santĂ©, salariĂ©s couverts par un autre rĂ©gime de prĂ©voyance frais de santĂ©, salariĂ©s en CDD et apprentis, salariĂ©s faiblement rĂ©munĂ©rĂ©s temps trĂšs partiel et apprentis CSS, art. R. 242-1-6 et D. 911-2. Les garanties proposĂ©es par le rĂ©gime de prĂ©voyance doivent complĂ©ter les prestations servies par la SĂ©curitĂ© sociale Les prestations proposĂ©es par un rĂ©gime de prĂ©voyance doivent venir complĂ©ter les prestations de sĂ©curitĂ© sociale et couvrir les mĂȘmes risques maladie, maternitĂ©, invaliditĂ©, dĂ©cĂšs, dĂ©pendance. La couverture santĂ© proposĂ©e par le rĂ©gime de prĂ©voyance doit respecter les obligations du contrat responsable Les cotisations prĂ©voyance patronales finançant une couverture frais de santĂ© bĂ©nĂ©ficient de l'exonĂ©ration plafonnĂ©e, sous rĂ©serve que cette couverture rĂ©ponde aux exigences du contrat responsable » dĂ©fini par le lĂ©gislateur. Selon le cahier des charges de ce contrat responsable, le contrat de prĂ©voyance frais de santĂ© signĂ© avec l'organisme assureur doit prĂ©voir certaines prises en charge de frais minimales ex. prise en charge du forfait journalier hospitalier de façon illimitĂ©e, prise en charge du ticket modĂ©rateur, reste Ă  charge zĂ©ro Ă  compter du 1er janvier 2020, ou, Ă  l'inverse, limiter certains remboursements ex. optique et honoraires des mĂ©decins non adhĂ©rents Ă  l’OPTAM et exclure certains remboursements ex. interdiction de prendre en charge la participation forfaitaire de 1€ sur les honoraires et consultations, conformĂ©ment aux orientations liĂ©es au parcours de soins coordonnĂ©s mis en place par l'assurance maladie. En outre, l'organisme assureur doit informer annuellement l'employeur du montant des frais de gestion et d'acquisition affectĂ©s aux garanties maladie, maternitĂ© et accident. Enfin, depuis le 1er janvier 2017, les contrats de prĂ©voyance frais de santĂ© doivent permettre Ă  l'assurĂ© de bĂ©nĂ©ficier du mĂ©canisme de tiers payant sur les prestations faisant l'objet des garanties destinĂ©es au remboursement ou l'indemnisation des frais occasionnĂ©s par une maladie, une maternitĂ© ou un accident, au moins Ă  hauteur des tarifs de responsabilitĂ© de la SĂ©curitĂ© sociale. Une consĂ©quence logique de la gĂ©nĂ©ralisation du tiers payant. Remarque attention ! Tous les contrats de prĂ©voyance souscrits et renouvelĂ©s Ă  compter du 1er janvier 2020 devront se conformer au nouveau cahier des charges du contrat responsable. Ce cahier des charges est, en effet, modifiĂ© pour tenir compte du dispositif Reste Ă  charge zĂ©ro, Ă©galement dĂ©nommĂ© Panier de soins 100 % SantĂ©. Le rĂ©gime de prĂ©voyance doit ĂȘtre mis en place par voie d’accord collectif, de rĂ©fĂ©rendum ou par une dĂ©cision unilatĂ©rale de l’employeur Lorsqu'une entreprise met en place une couverture de prĂ©voyance complĂ©mentaire pour ses salariĂ©s, elle prend nĂ©cessairement une dĂ©cision qui l'engage. La souscription d'un contrat de prĂ©voyance avec un organisme assureur ne suffit pas. L'employeur doit adosser ce contrat Ă  un rĂ©gime de prĂ©voyance formalisĂ© par un acte juridique. Pour mettre en place un rĂ©gime collectif de prĂ©voyance soit l'employeur conclut une convention ou un accord collectif de travail ; soit il fait ratifier un projet d'accord par les salariĂ©s bĂ©nĂ©ficiaires du rĂ©gime de prĂ©voyance ; soit il formalise sa dĂ©cision prise unilatĂ©ralement. La mise en place d'un rĂ©gime collectif et obligatoire selon l'une de ces modalitĂ©s est impĂ©rative pour bĂ©nĂ©ficier des avantages sociaux et fiscaux qui y sont attachĂ©s. Sauf dispositions conventionnelles imposant l'une ou l'autre des modalitĂ©s de mise en place hypothĂšse trĂšs exceptionnelle, l'employeur est libre de choisir parmi ces trois modalitĂ©s de mise en place. Cette option dĂ©pendra, bien Ă©videmment, de la culture d'entreprise et de la prĂ©sence ou non dans l'entreprise de dĂ©lĂ©guĂ©s syndicaux sans dĂ©lĂ©guĂ© syndical, il est en principe impossible de nĂ©gocier un accord collectif d'entreprise. Mais pas seulement. Le choix de l'une ou l'autre des modalitĂ©s de mise en place emporte de notables consĂ©quences qu'il ne faut pas ignorer, notamment lorsqu’il faut modifier ou remettre en cause le rĂ©gime de prĂ©voyance. Le contrat de prĂ©voyance contrat d’assurance adossĂ© au rĂ©gime doit ĂȘtre souscrit auprĂšs d’un organisme assureur spĂ©cifique Pour pouvoir prĂ©tendre Ă  l'exonĂ©ration des cotisations sociales, les cotisations prĂ©voyance patronales doivent financer un contrat de prĂ©voyance servant des prestations versĂ©es par l'un des organismes suivants institution de prĂ©voyance ; entreprise d’assurance ; mutuelle. Remarque certains de ces organismes proposent Ă©galement de couvrir les risques liĂ©s Ă  l’activitĂ© professionnelle. Pour le dĂ©tail, se reporter Ă  Assurance professionnelle. Les cotisations prĂ©voyance patronales ne doivent pas se substituer Ă  un Ă©lĂ©ment de rĂ©munĂ©ration supprimĂ© prĂ©voyance salaire L'employeur peut perdre le bĂ©nĂ©fice de l'exonĂ©ration plafonnĂ©e des cotisations s'il s'avĂšre que la suppression d'avantages ou de primes accompagne la mise en place du rĂ©gime de prĂ©voyance, sauf Ă  respecter un dĂ©lai de 12 mois entre le dernier versement de l'Ă©lĂ©ment de rĂ©munĂ©ration et le premier versement des cotisations prĂ©voyance patronales.
larticle l. 911 - 1 du code de la sécurité sociale prévoit qu'à moins qu'elles ne soient instituées par des dispositions législatives ou réglementaires, les garanties collectives dont bénéficient les salariés, anciens salariés et ayants droit en complément de celles qui résultent de l'organisation de la sécurité sociale sont déterminées,
Le panier de soins minimal fait référence aux garanties minimales définies aux articles et du code de la Sécurité Sociale. L’article est issu de la loi n°2013-504 du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l’emploi qui impose la généralisation d’une couverture minimale de frais de santé à tous les salariés des entreprises au plus tard au 1er janvier 2016. Le contrat d’assurance souscrit pour répondre aux exigences des articles du code la Sécurité Sociale sus mentionnés doit être solidaire et responsable et l’employeur doit prendre en charge au minimum 50 % de la cotisation. Partager cet article L 911-1 du Code de la SĂ©curitĂ© sociale ; w au 1 er janvier 2010, pour les rĂ©gimes frais de santĂ© mis en place par accords de branche ou conventionnels dĂ©partementaux, rĂ©gionaux ou nationaux. En revanche, les entreprises ayant mis en place, prĂ©alablement Ă  ces dates, un rĂ©gime frais de santĂ© de niveau Ă©gal ou infĂ©rieur selon les rĂšgles dĂ©finies par l’Accord National du 10 juin Actions sur le document Article L911-1 A moins qu'elles ne soient instituĂ©es par des dispositions lĂ©gislatives ou rĂ©glementaires, les garanties collectives dont bĂ©nĂ©ficient les salariĂ©s, anciens salariĂ©s et ayants droit en complĂ©ment de celles qui rĂ©sultent de l'organisation de la sĂ©curitĂ© sociale sont dĂ©terminĂ©es soit par voie de conventions ou d'accords collectifs, soit Ă  la suite de la ratification Ă  la majoritĂ© des intĂ©ressĂ©s d'un projet d'accord proposĂ© par le chef d'entreprise, soit par une dĂ©cision unilatĂ©rale du chef d'entreprise constatĂ©e dans un Ă©crit remis par celui-ci Ă  chaque intĂ©ressĂ©. DerniĂšre mise Ă  jour 4/02/2012
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La couverture des dĂ©ficits des exercices 2011 Ă  2018 de la branche mentionnĂ©e au 3° de l’article L. 200-2 du code de la sĂ©curitĂ© sociale et du fonds mentionnĂ© Ă  l’article L. 135-1 du mĂȘme code est assurĂ©e par des transferts de la Caisse d’amortissement de la dette sociale Ă  l’Agence centrale des organismes de sĂ©curitĂ© sociale dans la limite de 62 milliards d’euros Le certificat de travail permet au salariĂ© qui quitte dĂ©finitivement l’entreprise de prouver qu’il est libre de tout engagement. DĂ©livrĂ© Ă  la fin de son contrat de travail, il comporte des mentions certificat de travail permet au salariĂ© de prouver qu’il est libre de tout engagement et de postuler ainsi auprĂšs d’un autre employeur. Lorsqu’un salariĂ© quitte dĂ©finitivement l’entreprise, vous devez dĂ©livrer son certificat de travail sous peine de sanctions financiĂšres amende, dommages et intĂ©rĂȘts. RĂ©daction du certificat de travail Aucune forme spĂ©ciale n’est exigĂ©e, mais il est recommandĂ© d’établir ce certificat de travail sur un papier Ă  en-tĂȘte de l’établissement. Pour vous aider dans la rĂ©daction de ce certificat, nous mettons Ă  votre disposition un modĂšle personnalisable. N’hĂ©sitez pas Ă  le tĂ©lĂ©charger ! Le certificat de travail n’est pas le seul document que vous devez remettre Ă  votre salariĂ© Ă  la fin du contrat de travail. Pensez Ă©galement Ă  l’attestation PĂŽle emploi, le reçu pour solde de tout compte. Et comme le prĂ©cise le nouveau dossier des Editions Tissot Les documents de fin de contrat », si un dispositif d’épargne salarial est en place dans l’entreprise, transmettez au salariĂ© l’état rĂ©capitulatif de l’épargne salariale. Certificat de travail mentions obligatoires Le certificat de travail doit obligatoirement mentionner la date d’entrĂ©e du salariĂ© dans l’entreprise, celle-ci incluant la pĂ©riode d’essai ou d’apprentissage ; la date de sortie, qui correspond Ă  la date de fin de contrat prĂ©avis inclus mĂȘme non travaillĂ© ; la nature de l’emploi ou des emplois successivement occupĂ©s et les pĂ©riodes correspondantes vous devez mentionner la qualification exacte des fonctions rĂ©ellement remplies par le salariĂ©, notamment par rĂ©fĂ©rence au contrat de travail, aux bulletins de paie ou aux classifications professionnelles. Attention, l’indication de la seule catĂ©gorie professionnelle ne suffit pas. la portabilitĂ© de la couverture santĂ© et prĂ©voyance. Le principe est le suivant en cas de cessation du contrat de travail sauf faute lourde, les salariĂ©s qui sont couverts par une complĂ©mentaire santĂ© et/ou une prĂ©voyance continuent de bĂ©nĂ©ficier de ces couvertures pendant une durĂ©e limitĂ©e et Ă  titre gratuit s’ils sont pris en charge par l’allocation chĂŽmage. Vous devez donc mentionner la portabilitĂ© de la mutuelle dans le certificat de travail remis Ă  votre salariĂ© et la portabilitĂ© de la prĂ©voyance, si cette couverture est en place dans l’entreprise. Bien que la loi ne le prĂ©cise pas, vous devez Ă©galement indiquer les nom et prĂ©noms du salariĂ© ; le nom, l’adresse et la raison sociale de votre entreprise ; la signature de l’employeur ; les lieu et date de dĂ©livrance. Mentions facultatives Si vous avez l’accord du salariĂ©, vous pouvez faire d’autres remarques sur la qualitĂ© de son travail, par exemple. Certificat de travail modalitĂ©s de la dĂ©livrance Le certificat doit ĂȘtre tenu Ă  la disposition du salariĂ©. C’est votre seule obligation. Vous n’ĂȘtes donc pas contraint de lui faire parvenir Ă  son domicile. Pour des raisons pratiques, vous pouvez choisir de transmettre le certificat de travail au salariĂ© par voie postale ; par remise en main propre pour des raisons de preuve, il est recommandĂ© de faire signer une dĂ©charge au salariĂ© dans laquelle il reconnaĂźt avoir reçu ce document. Date de mise Ă  disposition du certificat de travail Il est tenu Ă  disposition du salariĂ© Ă  l’expiration du contrat de travail, c’est-Ă -dire Ă  la fin du prĂ©avis, qu’il soit effectuĂ© ou non. Si vous dispensez le salariĂ© d’exĂ©cuter son prĂ©avis, vous pouvez lui dĂ©livrer une attestation prĂ©cisant qu’il est libre de tout engagement, et que son contrat vient Ă  expiration Ă  telle date. Ce n’est donc qu’à cette date que vous serez tenu de lui remettre son certificat de travail. Sanctions encourues En cas d’inobservation des mentions obligatoires, de mentions inexactes ou encore de non-dĂ©livrance du certificat de travail, vous encourez notamment une amende pouvant atteindre 750 euros. Si vous tardez Ă  remettre ce document au salariĂ©, vous pouvez Ă©galement ĂȘtre condamnĂ© Ă  lui dĂ©livrer sous astreinte. Sachez que la remise tardive du certificat de travail ne cause plus automatiquement un prĂ©judice au salariĂ© qui sera rĂ©parĂ© par l’octroi de dommages et intĂ©rĂȘts. Le salariĂ© doit donc apporter des Ă©lĂ©ments prouvant son prĂ©judice pour ĂȘtre indemnisĂ©. Les Editions Tissot vous proposent leur dossier Les documents de fin de contrat ». Ce dossier vous prĂ©sente tous les documents que vous devez transmettre au salariĂ© comme le certificat de travail, le reçu pour solde de tout compte, etc. Pour faciliter vos dĂ©marches, vous disposez Ă©galement de modĂšles personnalisables. Commander le dossier Code du travail, art. L. 1234–19 certificat de travail, D. 1234–6 contenu, L. 1132–1 mentions discriminatoires interdites, R. 1238–3 sanctionsCode de la SĂ©curitĂ© sociale, art. L. 911–8 portabilitĂ© de la complĂ©mentaire santĂ© et prĂ©voyance, information inscrite sur le certificat de travail
Depuisle 1er janvier 2016, tous les employeurs doivent faire bénéficier leurs salariés d'un régime de remboursement complémentaire des frais de santé obligatoire, conformément à l'article L. 911-7 du code de la sécurité sociale.Cette couverture est mise en place à titre obligatoire pour les salariés soit par accord collectif, [] soit par décision unilatérale de l'employeur
Les salariĂ©s garantis collectivement, dans les conditions prĂ©vues Ă  l'article L. 911-1, contre le risque dĂ©cĂšs, les risques portant atteinte Ă  l'intĂ©gritĂ© physique de la personne ou liĂ©s Ă  la maternitĂ© ou les risques d'incapacitĂ© de travail ou d'invaliditĂ© bĂ©nĂ©ficient du maintien Ă  titre gratuit de cette couverture en cas de cessation du contrat de travail, non consĂ©cutive Ă  une faute lourde, ouvrant droit Ă  prise en charge par le rĂ©gime d'assurance chĂŽmage, selon les conditions suivantes 1° Le maintien des garanties est applicable Ă  compter de la date de cessation du contrat de travail et pendant une durĂ©e Ă©gale Ă  la pĂ©riode d'indemnisation du chĂŽmage, dans la limite de la durĂ©e du dernier contrat de travail ou, le cas Ă©chĂ©ant, des derniers contrats de travail lorsqu'ils sont consĂ©cutifs chez le mĂȘme employeur. Cette durĂ©e est apprĂ©ciĂ©e en mois, le cas Ă©chĂ©ant arrondie au nombre supĂ©rieur, sans pouvoir excĂ©der douze mois ; 2° Le bĂ©nĂ©fice du maintien des garanties est subordonnĂ© Ă  la condition que les droits Ă  remboursements complĂ©mentaires aient Ă©tĂ© ouverts chez le dernier employeur ; 3° Les garanties maintenues au bĂ©nĂ©fice de l'ancien salariĂ© sont celles en vigueur dans l'entreprise ; 4° Le maintien des garanties ne peut conduire l'ancien salariĂ© Ă  percevoir des indemnitĂ©s d'un montant supĂ©rieur Ă  celui des allocations chĂŽmage qu'il aurait perçues au titre de la mĂȘme pĂ©riode ; 5° L'ancien salariĂ© justifie auprĂšs de son organisme assureur, Ă  l'ouverture et au cours de la pĂ©riode de maintien des garanties, des conditions prĂ©vues au prĂ©sent article ; 6° L'employeur signale le maintien de ces garanties dans le certificat de travail et informe l'organisme assureur de la cessation du contrat de travail mentionnĂ©e au premier alinĂ©a. Le prĂ©sent article est applicable dans les mĂȘmes conditions aux ayants droit du salariĂ© qui bĂ©nĂ©ficient effectivement des garanties mentionnĂ©es au premier alinĂ©a Ă  la date de la cessation du contrat de travail. LOI n° 2013-504 du 14 juin 2013 art. 1 X L'article L. 911-8 du code de la sĂ©curitĂ© sociale entre en vigueur 1° Au titre des garanties liĂ©es aux risques portant atteinte Ă  l'intĂ©gritĂ© physique de la personne ou liĂ©s Ă  la maternitĂ©, Ă  compter du 1er juin 2014 ;2° Au titre des garanties liĂ©es au risque dĂ©cĂšs ou aux risques d'incapacitĂ© de travail ou d'invaliditĂ©, Ă  compter du 1er juin 2015.
ArticleL911-4. Des arrĂȘtĂ©s du ministre chargĂ© de la sĂ©curitĂ© sociale et du ministre chargĂ© du budget peuvent Ă©largir, sur demande ou aprĂšs avis motivĂ© de la commission mentionnĂ©e Ă  l'article L. 911-3, tout ou partie des dispositions d'accords Ă©tendus conformĂ©ment Ă  ce mĂȘme article Ă  des employeurs, Ă  des salariĂ©s et anciens
Un taux de participation minimal de 50% Une certaine libertĂ© est accordĂ©e par l’employeur dans la dĂ©termination du taux de participation au financement de la mutuelle d’entreprise obligatoire. La seule contrainte qu’il supporte est de respecter le taux minimal de 50%. Cela veut donc dire qu’il doit financer au moins la moitiĂ© du montant des cotisations due au titre de la complĂ©mentaire santĂ© de groupe. Cette limite minimale peut ĂȘtre relevĂ©e si un accord de branche fixe un taux de participation supĂ©rieur. C’est notamment le cas pour les entreprises dont l’activitĂ© principale relĂšve de la convention collective nationale de la coiffure et des professions connexe. En effet, l’accord de branche qui met en place le rĂ©gime "Frais de santĂ©" impose aux gĂ©rants de salons de coiffure de participer Ă  hauteur de 59,6% du montant des cotisations. Dans tous les cas, la participation financiĂšre de l’employeur peut ĂȘtre supĂ©rieur au minimum prĂ©vu dans les textes. Elle peut mĂȘme aller jusqu’à une prise en charge totale. Bien que cela puisse paraĂźtre avantageux pour les salariĂ©s, cela n’est pas toujours le cas en pratique. En effet, la part payĂ©e par l’employeur au titre des cotisations d’assurance santĂ© est considĂ©rĂ©e comme un avantage en nature qui doit ĂȘtre inclus dans le revenu imposable des salariĂ©s. Une participation Ă  100% pourrait alors avoir des consĂ©quences sur la tranche d’imposition des employĂ©s mais Ă©galement sur leur quotient familial. Or celui-ci est pris en compte pour l’obtention de certaines prestations sociales. Il est donc conseillĂ© Ă  un employeur qui dĂ©sire prendre en charge Ă  100% les cotisations dues au titre de la mutuelle d’entreprise obligatoire d’engager des discussions avec ses salariĂ©s afin de dĂ©terminer ensemble les consĂ©quences d’une telle dĂ©cision. Les conditions d’exonĂ©ration des charges sociales La participation financiĂšre de l’employeur au paiement des cotisations de la complĂ©mentaire santĂ© de groupe lui ouvre droit Ă  une exonĂ©ration de charges sociales, plafonnĂ©e Ă  6% du PASS plafond annuel de la sĂ©curitĂ© sociale et Ă  2% de la rĂ©munĂ©ration annuelle brute. Elle est Ă©galement considĂ©rĂ©e comme une charge et peut donc ĂȘtre dĂ©duite du bĂ©nĂ©fice imposable. Pour bĂ©nĂ©ficier de ces avantages fiscaux, l’employeur doit toutefois respecter un certain nombre de conditions, et notammentle choix d’un contrat d’assurance santĂ© dit responsable auprĂšs d’un organisme assureur une participation minimale de 50% pour le paiement des cotisations qui ne doit pas venir en remplacement d’une partie de la rĂ©munĂ©ration du salariĂ© l’adhĂ©sion obligatoire de tous les salariĂ©s, en dehors de ceux qui peuvent bĂ©nĂ©ficier d’un des cas de dispenses prĂ©vus la participation financiĂšre de l’employeur doit ĂȘtre Ă  un taux identique soit pour tous les salariĂ©s, soit pour les salariĂ©s de mĂȘme niveau cadres et non cadres la mise en place de la complĂ©mentaire santĂ© de groupe obligatoire suite Ă  un accord collectif, une consultation des employĂ©s ou une dĂ©cision unilatĂ©rale de l’employeur conditions prĂ©vues dans l’article du code de la sĂ©curitĂ© contre, les sommes versĂ©es par l’employeur au titre de la complĂ©mentaires santĂ© de groupe restent assujetties Ă  la CSG contribution sociale gĂ©nĂ©ralisĂ©e et Ă  la CRDS contribution au remboursement de la dette sociale. Par ailleurs, si l’entreprise compte plus de 9 salariĂ©s, elles sont Ă©galement soumises au forfait social au taux de 8%. Quid des cotisations des familles ? La mutuelle d’entreprise peut prĂ©voir une affiliation facultative ou obligatoire des ayants droit du salariĂ©s conjoint et enfants. S’il s’agit d’une affiliation obligatoire, l’employeur a alors l’obligation de participer au financement des cotisations et pourra bĂ©nĂ©ficier des avantages fiscaux citĂ©s ci-dessus pour l’ensemble de sa participation. Si l’affiliation est facultative, l’employeur a le choix soit le surplus de cotisations est Ă  la charge intĂ©grale du salariĂ©, soit l’employeur en finance une partie ou la totalitĂ©. Mais, dans ce dernier cas, il ne bĂ©nĂ©ficie d’aucun avantage fiscal au titre de cette participation. Faites des Ă©conomies ! En 2 min, trouvez une couverture optimale Ă  vos salariĂ©s. Votre comparateur de mutuelle entreprise obligatoire. Comparez les meilleures mutuelles pro
ï»żLaDirection de la SĂ©curitĂ© sociale vient apporter des prĂ©cisions sur le champ de cette obligation. 4.1. La participation du ComitĂ© d’entreprise. S’il est admis que le financement du ComitĂ© d’entreprise soit assimilĂ© Ă  une contribution de l’employeur au sens de l’article L. 242-1 du Code de la SĂ©curitĂ© sociale, il n’en va En vigueur A moins qu'elles ne soient instituĂ©es par des dispositions lĂ©gislatives ou rĂ©glementaires, les garanties collectives dont bĂ©nĂ©ficient les salariĂ©s, anciens salariĂ©s et ayants droit en complĂ©ment de celles qui rĂ©sultent de l'organisation de la sĂ©curitĂ© sociale sont dĂ©terminĂ©es soit par voie de conventions ou d'accords collectifs, soit Ă  la suite de la ratification Ă  la majoritĂ© des intĂ©ressĂ©s d'un projet d'accord proposĂ© par le chef d'entreprise, soit par une dĂ©cision unilatĂ©rale du chef d'entreprise constatĂ©e dans un Ă©crit remis par celui-ci Ă  chaque intĂ©ressĂ©. → Versions
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