FrancisCarco L'automne On voit tout le temps, en automne, Quelque chose qui vous étonne, C'est une branche tout à coup, Qui s'effeuille dans votre cou. C'est un petit arbre tout rouge, Un, d'une autre couleur encor, Et puis partout, ces feuilles d'or tombent sans que rien ne bouge. Nous aimons bien cette maison, Mais la nuit si tÎt va descendre! Retournons vite
9 octobre 2017 1 09 /10 /octobre /2017 1542 L'automne descend en douceur sur les feuillages L'automneOn voit tout le temps, en automne,Quelque chose qui vous étonne,C'est une branche, tout à coup,Qui s'effeuille dans votre un petit arbre tout rouge,Un, d'une autre couleur encor,Et puis, partout, ces feuilles d'orQui tombent sans que rien ne aimons bien cette saison,Mais la nuit si tÎt va descendre !Retournons vite à la maisonRÎtir nos marrons dans la DELARUE-MARDRUS 1874-1945 Pour lundisoleilproposé par Bernard Arini, thÚme d'Octobre
Lautomne. Sois le bienvenu, rouge Automne, Accours dans ton riche appareil, Embrase le coteau vermeil Que la vigne pare et festonne. PĂšre, tu rempliras la tonne Qui nous verse le doux sommeil ; Sois le bienvenu, rouge Automne, Accours dans ton riche appareil. DĂ©jĂ  la Nymphe qui s’étonne, Blanche de la nuque Ă  l’orteil, Rit aux

28 septembre 2008 7 28 /09 /septembre /2008 2040 L’automne On voit tout le temps, en automne, Quelque chose qui vous Ă©tonne, C’est une branche, tout Ă  coup, Qui s’effeuille dans votre cou. C’est un petit arbre tout rouge, Un, d’une autre couleur encor, Et puis, partout, ces feuilles d’or Qui tombent sans que rien ne bouge. Nous aimons bien cette saison, Mais la nuit si tĂŽt va descendre ! Retournons vite Ă  la maison RĂŽtir nos marrons dans la cendre. Lucie Delarue-Mardrus Published by Les CE2 - dans PoĂ©sie

Lesarbres sont en deuil On voit tout le temps, en automne, quelque chose qui vous étonne, c'est une branche tout à coup, qui s'effeuille dans votre cou. Dans notre ville, il y a. Jour pluvieux d'automne, de michel beau. (l'automne, chanson d'automne, mois d'automne, l'écureuil et la feuille, l'écureuil) . Feuilles d'automne d'isabelle
1. L'automne de Guillaume Apollinaire 1880-1918 est une saison de brouillard et de tristesse. Automne Dans le brouillard s’en vont un paysan cagneux Et son bƓuf lentement dans le brouillard d’automne Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux Et s’en allant lĂ -bas le paysan chantonne Une chanson d’amour et d’infidĂ©litĂ© Qui parle d’une bague et d’un cƓur que l’on brise Oh !* l’automne l’automne a fait mourir l’étĂ© Dans le brouillard s’en vont deux silhouettes grises. *pas d'autre ponctuation mis Ă  part le point final Guillaume Apollinaire "Alcools" - Mercure de France 1913 - rééditĂ© en poche PoĂ©sie/Gallimard Et ce poĂšme difficile et tout aussi triste Automne malade Automne malade et adorĂ© Tu mourras quand l'ouragan soufflera dans les roseraies Quand il aura neigĂ© Dans les vergers Pauvre automne Meurs en blancheur et en richesse De neige et de fruits mĂ»rs Au fond du ciel Des Ă©perviers planent Sur les nixes nicettes* aux cheveux verts et naines Qui n'ont jamais aimĂ© Aux lisiĂšres lointaines Les cerfs ont bramĂ© Et que j'aime ĂŽ saison que j'aime tes rumeurs Les fruits tombant sans qu'on les cueille Le vent et la forĂȘt qui pleurent Toutes leurs larmes en automne feuille Ă  feuille Les feuilles Qu'on foule Un train Qui roule La vie S'Ă©coule Guillaume Apollinaire "Alcools" Aucune ponctuation dans ce texte*Dans la mythologie germanique et scandinave les nixes sont des nymphes aquatiques qu'affectionne l'auteur cf la Lorelei, qu'il Ă©voque dans un autre poĂšme. Apollinaire les qualifie de "nicettes", de l'ancien français "nice" niais, mignon. 2. Charles Baudelaire 1821-1867 peut-il ĂȘtre qualifiĂ© de poĂšte maudit ? Certainement, lui Ă  qui Les Fleurs du Mal ont valu un procĂšs pour outrage Ă  la morale publique et Ă  la morale religieuse. Aujourd'hui, Les Fleurs du Mal sont le recueil de poĂ©sies qui se vend et s'est le plus vendu en France. Chant d'Automne BientĂŽt nous plongerons dans les froides tĂ©nĂšbres ; Adieu, vive clartĂ© de nos Ă©tĂ©s trop courts ! J'entends dĂ©jĂ  tomber avec des chocs funĂšbres Le bois retentissant sur le pavĂ© des cours. Tout l'hiver va rentrer dans mon ĂȘtre colĂšre, Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcĂ©, Et, comme le soleil dans son enfer polaire, Mon coeur ne sera plus qu'un bloc rouge et glacĂ©. J'Ă©coute en frĂ©missant chaque bĂ»che qui tombe L'Ă©chafaud qu'on bĂątit n'a pas d'Ă©cho plus sourd. Mon esprit est pareil Ă  la tour qui succombe Sous les coups du bĂ©lier infatigable et lourd. II me semble, bercĂ© par ce choc monotone, Qu'on cloue en grande hĂąte un cercueil quelque part. Pour qui ? - C'Ă©tait hier l'Ă©tĂ©; voici l'automne ! Ce bruit mystĂ©rieux sonne comme un dĂ©part. Charles Baudelaire "Les Fleurs du Mal" - 1857 3. Michel Beau Voici quelques rares Ă©lĂ©ments de la biographie du poĂšte Michel Beau, trouvĂ©s sur le site [Michel Beau a publiĂ© de nombreux livres de poĂ©sie Du cƓur aux lĂšvres » aux Ă©ditions Rougerie, C’est donc cela l’amour » aux Ă©ditions Grassin, Quand paraĂźt l’arc-en-ciel » aux Ă©ditions Nouvelle PlĂ©iade, La farandole des saisons » Ă  l’AcadĂ©mie du Disque de PoĂ©sie, Scriptoformes » aux Ă©ditions Graph2000, La mieux-aimĂ©e » aux Ă©ditions DenoĂ«l, Jonglerimes » aux Ă©ditions Nathan.] ... auteur de ce poĂšme triste sur l'automne Jour pluvieux d'automne Une feuille rousse que le grand vent pousse dans le ciel gris-bleu, l'arbre nu qui tremble et dans le bois semble un homme frileux, une gouttelette comme une flĂ©chette qui tape au carreau, une fleur jaunie qui traĂźne sans vie dans la flaque d'eau, sur toutes les choses des notes moroses, des pleurs, des frissons, des pas qui rĂ©sonnent c'est dĂ©jĂ  l'automne qui marche en sifflant sa triste chanson. Michel Beau 4. Marguerite Burnat-Provins Marguerite Burnat-Provins 1872-1952 est une Ă©crivaine, dessinatrice et peintre française qui a vĂ©cu une grande partie de sa vie en Suisse. Elle trouve sa source principale d'inspiration dans l'observation de la nature. Sur l'arbre rouge Sur l'arbre rouge, as-tu vu Le corbeau noir ? L'as-tu entendu ? En claquant du bec, il a dit Que tout est fini ; Les fossĂ©s sont froids, La terre est mouillĂ©e. Nous n'irons plus rire et nous cacher, Dans la bonne chaleur du blĂ©. Le corbeau noir a dit cela, En passant, Dans l'arbre rouge couleur de sang. Marguerite Burnat-Provins "Chansons rustiques" - SĂ€uberlin et Pfeiffer, 1905 5. Marie-Magdeleine Carbet RomanciĂšre, auteur de contes pour enfants, et de poĂšmes "Mini-poĂšmes sur trois mĂ©ridiens" - 1977, Marie-Magdeleine Carbet, est nĂ©e en 1902 aux Antilles. L’acacia Le vent Passait, pleurant. L’acacia dit Vent d’automne Au front gris, Tu t’ennuies Je te donne Mes feuilles. Prends, cueille Et va jouer au volant* Avec ton amie La pluie. Le printemps, En son temps, M’en fera de plus jolies ! Marie-Magdeleine Carbet *allusion peut-ĂȘtre au jeu du volant, ancĂȘtre du badminton. 6. Francis Carco 1886-1958 est un romancier, auteur de JĂ©sus la Caille, L'Homme traquĂ©... et le poĂšte de Premiers vers, La BohĂšme et mon cƓur, Chansons aigre-douces... Il frĂ©quente les milieux artistiques parisiens, oĂč il rencontre les poĂštes Guillaume Apollinaire et Max Jacob. Un arbre Un arbre tremble sous le vent, Les volets claquent. Comme il a plu, l'eau fait des flaques. Des feuilles volent sous le vent Qui les disperse Et, brusquement, il pleut Ă  verse. Francis Carco 7. Maurice CarĂȘme Merci Ă  la Fondation Maurice CarĂȘme L'Ă©cureuil et la feuille Un Ă©cureuil, sur la bruyĂšre, Se lave avec de la lumiĂšre. Une feuille morte descend, Doucement portĂ©e par le vent. Et le vent balance la feuille Juste au-dessus de l'Ă©cureuil ; Le vent attend, pour la poser LĂ©gĂšrement sur la bruyĂšre, Que l'Ă©cureuil soit remontĂ© Sur le chĂȘne de la clairiĂšre OĂč il aime Ă  se balancer Comme une feuille de lumiĂšre. Maurice CarĂȘme Gare isolĂ©e On allume les lampes. Un dernier pinson chante. La gare est Ă©mouvante. En ce soir de septembre. Elle reste si seule À l’écart des maisons, Si seule Ă  regarder L’étoile du berger Qui pleure Ă  l’horizon Entre deux vieux tilleuls. Parfois un voyageur S’arrĂȘte sur le quai, Mais si las, si distrait, Qu’il ne voit ni les lampes, Ni le pinson qui chante, Ni l’étoile qui pleure En ce soir de septembre. Et la "banlieue" le cueille, Morne comme le vent Qui disperse les feuilles Sur la gare Ă©mouvante Et plus seule qu’avant. Maurice CarĂȘme Étranges fleurs L'automne met dans les lilas D'Ă©tranges fleurs que nul ne voit, Des fleurs aux tons si transparents Qu'il faut avoir gardĂ© longtemps Son Ăąme de petit enfant Pour les voir le long des sentiers Et pour pouvoir les assembler En un seul bouquet de clartĂ© Comme font, Ă  l'aube, les anges, Les mains pleines d'Ă©toiles blanches... Maurice CarĂȘme 8. Pernette ChaponniĂšre, de son vrai nom Pernette Dunant est nĂ©e en 1915 en Suisse GenĂšve. Elle est auteure de romans, de livres pour enfants et de piĂšces de théùtre. Les feuilles mortes Tombent, tombent les feuilles rousses, J'entends la pluie sur la mousse. Tombent, tombent les feuilles molles, J'entends le vent qui s'envole. Tombent, tombent les feuilles d'or, J'entends l'Ă©tĂ© qui s'endort. Tombent, tombent les feuilles mortes, J'entends l'hiver Ă  ma porte. Pernette ChaponniĂšre "L'Ă©charpe d'iris" - Ed Hachette Un poĂšme pour attendre le retour des hirondelles L'hirondelle On m'a dit qu'une hirondelle ne faisait pas le printemps et moi je dis que c'est elle sinon, qui le ferait donc ? Je l'ai vue avec son aile qui taillait dans le ciel blanc un grand morceau de dentelle oĂč venait jouer le vent. Ce n'Ă©tait qu'une hirondelle un oiseau noir et blanc et pourtant je n'ai vu qu'elle et j'ai le coeur tout content. On dit que les demoiselles font la pluie et le beau temps ; moi je dis qu'une hirondelle fait l'avril et le printemps. Pernette ChaponniĂšre 9. Anne-Marie Chapouton Il pleut Il pleut des feuilles jaunes il pleut des feuilles rouges L’étĂ© va s’endormir et l’hiver va venir sur la pointe de ses souliers gelĂ©s Anne-Marie Chapouton "PoĂšmes petits" - Delagrave, 1999 - poĂšme remis dans sa forme d'origine pas de ponctuation ni de majuscules. 10. Pierre Coran Pierre Coran est nĂ© en 1934 AutomneQuand les bois ont les cheveux courts, La lune ceint son abat-jour De brume pĂąle Et le vent vole et le vent court En tournoyant comme un vautour Sous les Ă©toiles. Pourquoi mon coeur es-tu si lourd Quand les bois ont les cheveux courts ? RivĂ© aux cailloux de la cour Le lierre Ă©treint dans ses doigts gourds Une hirondelle. Entends-tu dans le petit jour, Le gel affĂ»ter ses tambours Et ses chandelles ? Quand les bois ont les cheveux courts Pourquoi mon coeur es-tu si lourd ? Pierre Coran dans "La PoĂ©sie comme elle s'Ă©crit" - Jacques Charpentreau - Éd OuvriĂšres 1979 11. Alain Debroise Alain Debroise 1911-1999, est auteur de poĂ©sies et de comptines. Villanelle* Une feuille d'or, une feuille rousse, un frisson de mousse, sous le vent du nord. Quatre feuilles rousses, quatre feuilles d'or, le soleil s'endort dans la brume douce. Mille feuilles rousses, que le vent retrousse. Mille feuilles d'or sous mes arbres morts. Alain Debroise "Deux sous d'oubliettes"*villanelle Ă  partir du XVIe siĂšcle, chanson pastorale et populaire ancienne sous la forme d'un poĂšme. 12. Lucie Delarue-Mardrus Plus colorĂ©, voici l'automne de Lucie Delarue-Mardrus 1874-1945, suivi d’une courte poĂ©sie pour les petits. L'automne On voit tout le temps, en automne Quelque chose qui vous Ă©tonne, C'est une branche tout Ă  coup, Qui s'effeuille dans votre cou ; C'est un petit arbre tout rouge, Un, d'une autre couleur encor, Et puis partout, ces feuilles d'or Qui tombent sans que rien ne bouge. Nous aimons bien cette saison, Mais la nuit si tĂŽt va descendre ! Retournons vite Ă  la maison RĂŽtir nos marrons dans la cendre. Lucie Delarue-Mardrus Les feuilles tombent Les feuilles tombent peu Ă  peu Les feuilles sont dĂ©jĂ  par terre En grand silence, en grand mystĂšre Les feuilles tombent peu Ă  peu . Lucie Delarue-Mardrus 13. Luce Fillol Luce Fillol est nĂ©e en 1918. PoĂšte et romanciĂšre pour la jeunesse, "Le 47 bis de la rue des trembles" son premier roman, et "Prune" Édit Flammarion collection Castor Poche, sont ses oeuvres les plus connues. Feuille rousse, feuille folle Feuille rousse, feuille folle Tourne, tourne, tourne et vole ! Tu voltiges au vent lĂ©ger Comme un oiseau apeurĂ©. Feuille rousse, feuille folle ! Sur le chemin de l’école, J’ai rempli tout mon panier Des jolies feuilles du sentier. Feuille rousse, feuille folle ! Dans le vent qui vole, vole, J’ai cueilli pour mon cahier la feuille qui dansait. Luce Fillol dans "Musi-Musou raconte" - Ă©ditions Magnard, 1969 14. RĂ©my de Gourmont Ce poĂšme de RĂ©my de Gourmont 1858-1915 est proposĂ© sans la derniĂšre strophe. Les feuilles mortes Simone, allons au bois, les feuilles sont tombĂ©es, Elles recouvrent la mousse, les pierres et les sentiers. Simone, aimes-tu le bruit des pas sur les feuilles mortes ? Elles ont les couleurs si douces, des tons si graves, Elles sont sur la terre si frĂȘles Ă©paves ! Simone, aimes-tu le bruit des pas sur les feuilles mortes ? Elles ont l'air si dolent Ă  l'heure du crĂ©puscule, Elles crient si tendrement, quand le vent les bouscule ! Simone, aimes-tu le bruit des pas sur les feuilles mortes ? Quand le pied les Ă©crase elles pleurent comme des Ăąmes, Elles font un bruit d'ailes ou de robes de femmes. Simone, aimes-tu le bruit des pas sur les feuilles mortes ? Viens nous serons un jour de pauvres feuilles mortes. Viens dĂ©jĂ  la nuit tombe et le vent nous emporte. Simone, aimes-tu le bruit des pas sur les feuilles mortes ? RĂ©my de Gourmont "Simone, poĂšme champĂȘtre"- Mercure de France, 1901 15. Fernand Gregh Fernand Gregh 1873-1960 Ă©tait, comme il se dĂ©finissait lui-mĂȘme pour se dĂ©marquer des symbolistes, un poĂšte "humaniste". Il est aussi l'auteur d'essais et de nombreuses critiques littĂ©raires. "AprĂšs l'Ă©cole de la beautĂ© pour la beautĂ©, aprĂšs l'Ă©cole de la beautĂ© pour le rĂȘve, il est temps de constituer l'Ă©cole de la beautĂ© pour la vie." F. Gregh Silence d'automne C'est le silence de l'automne OĂč vibre un soleil, monotone Dans la profondeur des cieux blancs ... Voici qu'Ă  l'approche du givre Les grands bois s'arrĂȘtent de vivre Et retiennent leurs cƓurs tremblants. Vois, le ciel vibre, monotone ; C'est le silence de l'automne. O forĂȘt ! qu'ils sont loin les oiseaux d'autrefois Et les murmures d'or des guĂȘpes dans les bois ! Adieu, la vie immense et folle qui bourdonne ! Entends, dans cette paix qui comme toi frissonne, Combien s'est ralenti le cƓurs fougueux des bois Et comme il bat, Ă  coups dolents et monotones Dans le silence de l'automne ! Fernand Gregh "La BeautĂ© de vivre" - Calmann-LĂ©vy Ă©diteur, 1900 16. Isabelle Jaccard Feuilles d'automne J'ai regardĂ© les feuilles rouges Elles tombaient. J'ai regardĂ© les feuilles jaunes Elles volaient. J'ai regardĂ© les feuilles brunes Que le vent poussait. Rouges, jaunes, brunes, Chacune dansait. Isabelle Jaccard 17. Georges Jean Georges Jean, nĂ© en 1920, est un poĂšte enseignant enseignant-poĂšte ?. Il a publiĂ© de nombreux recueils de poĂ©sie et des anthologies pour les enfants, dont le Nouveau trĂ©sor de la poĂ©sie pour enfants en 2003 au Cherche midi Ă©diteur. L'automne Quand s'annonce l'automne La marmotte marmonne Rentre dans sa maison Et dit "C'est la saison OĂč mon lit a du bon Dormons." Et elle attend le temps Du soleil, le printemps En dormant. Georges Jean 18. Tristan Klingsor Tristan Klingsor 1874-1966 est malgrĂ© son nom c'est un pseudonyme, un poĂšte français. Il Ă©tait aussi musicien et peintre reconnu. Voici sa jolie contribution Ă  l'automne, avec un texte particuliĂšrement adaptĂ© aux Ă©lĂšves d'Ă©lĂ©mentaire Le rouge-gorge Le rouge-gorge est au verger ; Ah ! qu'il est joli, le voleur ; Il ne pĂšse pas plus que plume Et le vent le balance Ă  son grĂ© Comme une fleur ; Ah ! qu'il est joli, le voleur de prunes. Oiseau, bel oiseau d'automne, Voici l'oseille qui rougit Dans l'herbe, Et la feuille du poirier jaune ; Tout se couvre de pourpre et de vieil or superbe Avant l'hiver gris. Tristan Klingsor 19. Alphonse de Lamartine Alphonse de Lamartine 1790-1869, grand poĂšte romantique et lyrique, Ă©crivain et homme politique, a publiĂ© Harmonies poĂ©tiques et religieuses en 1830. L'automne* titre proposĂ© pour la classe Ă©lĂ©mentaire - extrait* VoilĂ  les feuilles sans sĂšve Qui tombent sur le gazon, VoilĂ  le vent qui s'Ă©lĂšve Et gĂ©mit dans le vallon, VoilĂ  l'errante hirondelle Qui rase du bout de l'aile L'eau dormante des marais, VoilĂ  l'enfant des chaumiĂšres Qui glane sur les bruyĂšres Le bois tombĂ© des forĂȘts. L'onde n'a plus le murmure, Dont elle enchantait les bois; Sous des rameaux sans verdure Les oiseaux n'ont plus de voix; Le soir est prĂšs de l'aurore, L'astre Ă  peine vient d'Ă©clore Qu'il va terminer son tour, Il jette par intervalle Une heure de clartĂ© pĂąle Qu'on appelle encore un jour. Alphonse de Lamartine "Harmonies poĂ©tiques et religieuses" - 1830 *titre original PensĂ©e des n'a gardĂ© pour l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire que les 2 premiĂšres strophes de ce long pourra en retrouver l'intĂ©gralitĂ© dans page du site actuellement en travaux BRASSENS chante les poĂštes. Une deuxiĂšme poĂ©sie, dans la mĂȘme tonalitĂ© RĂȘve d'automne Salut ! bois couronnĂ©s d'un reste de verdure ! Feuillages jaunissants sur les gazons Ă©pars ! Salut, derniers beaux jours ! le deuil de la nature Convient Ă  la douleur et plaĂźt Ă  mes regards ! Je suis d'un pas rĂȘveur le sentier solitaire, J'aime Ă  revoir encore, pour la derniĂšre fois, Ce soleil pĂąlissant, dont la faible lumiĂšre Perce Ă  peine Ă  mes pieds l'obscuritĂ© des bois ! Oui, dans ces jours d'automne oĂč la nature expire, A ses regards voilĂ©s, je trouve plus d'attraits, C'est l'adieu d'un ami, c'est le dernier sourire Des lĂšvres que la mort va fermer pour jamais ! Ainsi, prĂȘt Ă  quitter l'horizon de la vie, Pleurant de mes longs jours l'espoir Ă©vanoui Je me retourne encore et d'un regard d'envie Je contemple ses biens dont je n'ai pas joui ! Peut-ĂȘtre l'avenir me gardait-il encore Un retour de bonheur dont l'espoir est perdu ? Peut-ĂȘtre dans la foule, une Ăąme que j'ignore Aurait compris mon Ăąme et m'aurait rĂ©pondu ? ... La fleur tombe en livrant ses parfums au zĂ©phyr ; A la vie, au soleil, ce sont lĂ  mes adieux ; Moi, je meurs et mon Ăąme au moment qu'elle expire, S'exhale comme un son triste et mĂ©lodieux. Alphonse de Lamartine "MĂ©ditations poĂ©tiques" - 1920 PoĂ©sie1: (choisie par RaphaĂ«l, Lexie, Fanny, Naomi, Sevann, Tom, ThĂ©a, Esther, Samuel, Enoah, Louna, ThymotĂ© et Marceau) Le poisson d’Avril. Le poisson d’Avril. AccrochĂ© au fil. DerriĂšre ton dos. Avec un p’tit mot. Se moque de toi. Mais tu Depuis quelques semaines, je me creuse la tĂȘte pour trouver une chanson ou un poĂȘme qui parle de l'automne. Comme j'ai eu de la difficultĂ© Ă  m'arrĂȘter sur un choix, je propose trois poĂȘmes parmi lesquels puiser une ou plusieurs phrases inspirantes. Sur les crĂ©ations je veux voir une photo prise en automne avec des feuilles et aussi une ou plusieurs phrases des poĂšmes qui sont suggĂ©rĂ©s. L'automne On voit tout le temps, en automne, Quelque chose qui vous Ă©tonne, C'est une branche, tout Ă  coup, Qui s'effeuille dans votre cou. C'est un petit arbre tout rouge, Un, d'une autre couleur encor, Et puis, partout, ces feuilles d'or Qui tombent sans que rien ne aimons bien cette saison, Mais la nuit si tĂŽt va descendre ! Retournons vite Ă  la maison RĂŽtir nos marrons dans la cendre. Lucie DELARUE-MARDRUS 1874-1945 Le bel automne est revenu À pas menus, menus, Le bel automne est revenu Dans le brouillard, sans qu'on s'en doute, Il est venu par la grand'route HabillĂ© d'or et de carmin. Et tout le long de son chemin, Le vent bondit, les pommes roulent, Il pleut des noix, les feuilles croulent. Ne l'avez-vous pas reconnu ? Le bel automne est revenu. Raymond RICHARD Les feuilles mortes Tombent, tombent les feuilles rousses, J'entends la pluie sur la mousse. Tombent, tombent les feuilles molles, J'entends le vent qui s'envole. Tombent, tombent les feuilles d'or, J'entends l'Ă©tĂ© qui s'endort. Tombent, tombent les feuilles mortes, J'entends l'hiver Ă  ma porte. Pernette CHAPONNIÈRE 1915- 2008 Petites poĂ©sies des quatre saisons Voici ma page... MatĂ©riel utilisĂ© Carton Bazzill swiss dot rosePapier Fancy Pants Memories CapturedPapiers My Mind's EyePapier Pink Paislee Parisian Anthology Beautiful ButterflyLettrages Prima alphabet gris et Basic Grey vert letter stickersAmerican Craft Thickers rose bonbon atelier d'imprimerieLigne de pierres brillantes Zva CreativeBadge Lime CitronPin jaune MME Miss CarolinePin feuille verte vrac boutique ADSÉtampe filet Lime CitronFeuille verte poinçon feuille et papier suĂšde vert mousseFeuille jaune American Craft Holiday House Chipboard FallFeuille multicolore fait avec une dĂ©coupe Bigz, Alcohol ink et papier glacĂ© Benaljen Lautomne On voit tout le temps, en automne, Quelque chose qui vous Ă©tonne, C’est une branche tout Ă  coup, Qui s’effeuille dans votre cou. C’est un petit arbre tout rouge, Un, d’une autre couleur encor, Et puis partout, ces feuilles d’or Qui tombent sans que rien ne bouge. Nous aimons bien cette saison, Mais la nuit si tĂŽt va descendre ! Retournons vite Ă  la

Le bel automne est revenu À pas menus, menus, Le bel automne est revenu Dans le brouillard, sans qu'on s'en doute, Il est venu par la grand'route HabillĂ© d'or et de carmin. Et tout le long de son chemin, Le vent bondit, les pommes roulent, Il pleut des... Lire la suite L'automne On voit tout le temps, en automne, Quelque chose qui vous Ă©tonne, C'est une branche, tout Ă  coup, Qui s'effeuille dans votre cou. C'est un petit arbre tout rouge, Un, d'une autre couleur encor, Et puis, partout, ces feuilles d'or Qui tombent... Lire la suite L’écureuil Un mur de mousse Un toit de feuilles La vie est douce Pour l’écureuil. Quatre noisettes Un’ pair’ de glands Il fait la fĂȘte À tout venant. Et puis s’endort Automnement Et puis s’endort Comme un enfant. Marie Litra - l_ecureuil_marie_litra... Lire la suite L’écureuil et la feuille Un Ă©cureuil, sur la bruyĂšre, Se lave avec de la lumiĂšre. Une feuille morte descend, Doucement portĂ©e par le vent. Et le vent balance la feuille Juste au-dessus de l’écureuil ; Le vent attend, pour la poser LĂ©gĂšrement sur la bruyĂšre,... Lire la suite Feuille rousse, feuille folle Tourne,tourne,tourne et vole! Tu voltiges au vent lĂ©ger Comme un oiseau apeurĂ©. Feuille rousse,feuille folle Sur le chemin de l'Ă©cole, J' ai rempli tout mon panier Des jolies feuilles du sentier. Feuille rousse, feuille folle!... Lire la suite Chanson d’automne Les sanglots longs Des violons De l’automne Blessent mon coeur D’une langueur Monotone. Tout suffocant Et blĂȘme, quand Sonne l’heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure Et je m’en vais Au vent mauvais Qui m’emporte Deçà, delĂ ,... Lire la suite AUTOMNE Odeur des pluies de mon enfance Derniers soleils de la saison ! A sept ans comme il faisait bon AprĂšs d’ennuyeuses vacances, Se retrouver dans sa maison ! La vieille classe de mon pĂšre, Pleine de guĂȘpes Ă©crasĂ©es, Sentait l’encre, le bois, la craie... Lire la suite Automne malade Automne malade et adorĂ© Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies Quand il aura neigĂ© Dans les vergers Pauvre automne Meurs en blancheur et en richesse De neige et de fruits mĂ»rs Au fond du ciel Des Ă©perviers planent Sur les... Lire la suite Automne Dans le brouillard s’en vont un paysan cagneux Et son bƓuf lentement dans le brouillard d’automne Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux Et s’en allant lĂ -bas le paysan chantonne Une chanson d’amour et d’infidĂ©litĂ© Qui parle d’une bague et... Lire la suite Automne Matins frileux Le vent se vĂȘt de brume ; Le vent retrousse au cou des pigeons bleus Les plumes. La poule appelle Le pĂ©piant fretin de ses poussins Sous l’aile. Panache au clair et glaive nu Les lansquenets des girouettes Pirouettent. L’air est... Lire la suite

Voicile temps des laboureurs. Pierre Menanteau. L’automne . On voit tout le temps, en automne, Quelque chose qui vous Ă©tonne, C’est une branche tout Ă  coup, Qui s’effeuille dans votre cou. C’est un petit arbre tout rouge, Un, d’une autre couleur encor, Et puis partout, ces feuilles d’or. Qui tombent sans que rien ne bouge. Nous aimons bien cette maison, Mais La couleur vertetrembleentre les mainsde l'automneLa mort maquilleles continuer... Deux vieux marins des mers du NordS'en revenaient, un soir d'automne,De la continuer... Au temps de la Toussaint, lorsque les cimetiĂšresS’ornent de cyclamens, de buis continuer... Dans le brouillard s'en vont un paysan cagneuxEt son boeuf lentement dans le brouillard continuer... Le vent tourbillonnant, qui rabat les volets,LĂ -bas tord la forĂȘt comme une continuer... A Jules riviĂšre s'Ă©coule avec lenteur. Ses eauxMurmurent, prĂšs continuer... Vois ce fruit, chaque jour plus tiĂšde et plus vermeil,Se gonfler doucement aux continuer... Matins frileuxLe temps se vĂȘt de brume ;Le vent retrousse au cou des pigeons continuer... L'automneinonde nos regretsd’un lustre inconsĂ©quent et d’une couleur bronzeces continuer... Automne malade et adorĂ©Tu mourras quand l'ouragan soufflera dans les roseraiesQuand continuer... Les sanglots longsDes violonsDe l'automneBlessent mon coeurD'une continuer... À Charles HenrySur le gazon dĂ©verdi, passent - comme un troupeau d’oiseaux continuer... IBientĂŽt nous plongerons dans les froides tĂ©nĂšbres ;Adieu, vive clartĂ© continuer... Dans le parc aux lointains voilĂ©s de brume, sousLes grands arbres d’oĂč tombe continuer... Dans le silencieux automneD'un jour mol et soyeux,Je t'Ă©coute en fermant les continuer... Quand de la divine enfant de NorvĂšge,Tout tremblant d'amour, j'osai m'approcher,Il continuer... Parmi la chaleur accablanteDont nous torrĂ©fia l'Ă©tĂ©,Voici se glisser, encor continuer... Le ciel se fait lourd quand rĂąlent les pupitresAnnonçant dans la cour un vide continuer... Sous des cieux faits de filasse et de suie,D'oĂč choit morne et longue la pluie,Voici continuer... Sors de ta chrysalide, ĂŽ mon Ăąme, voiciL'Automne. Un long baiser du soleil a continuer... C'est bien mon deuil, le tien, ĂŽ l'automne derniĂšre !RĂąles que roule, au vent continuer... Rayures d'eau, longues feuilles couleur de brique,Par mes plaines d'Ă©ternitĂ© continuer... Salut ! bois couronnĂ©s d'un reste de verdure !Feuillages jaunissants sur les continuer... Sois le bienvenu, rouge Automne,Accours dans ton riche appareil,Embrase le continuer... Voici venu le froid radieux de septembre Le vent voudrait entrer et jouer dans continuer... A toute autre saison je prĂ©fĂšre l'automne ;Et je prĂ©fĂšre aux chants des arbres continuer... L'azur n'est plus Ă©gal comme un rideau sans feuille, Ă  tout moment, tressaille, continuer... L'illusion bleue du ciella froide prĂ©sence du ventl'adagio du soleille continuer... Sentez-vous cette odeur, cette odeur fauve et roussede beau cuir neuf, chauffĂ© continuer... Peut-ĂȘtre un hĂ©risson qui vient de naĂźtre ?Dans la mer, ce serait un oursin, continuer... La glycine est fanĂ©e et morte est l'aubĂ©pine ;Mais voici la saison de la bruyĂšre continuer... Adieu, paniers ! Les vendanges sont faites !Qu’attends-tu, graine que je sais, continuer... Le vent d’automne, aux bruits lointains des mers pareil,Plein d’adieux solennels, continuer... Parfois, quand le brouillard, vient assombrir nos routes,Et qu'au fond du tunnel, continuer... Comme je l'aime le vent d'automnequand je l'entends Ă  ma fenĂȘtreEt qu'il continuer... Le printemps est loin, si loinLes champs sont roses sombresDans le fil d'une continuer... L'automne fait les bruits froissĂ©sDe nos tumultueux l'eau tombent continuer... PrintempsLe printemps va bientĂŽt naĂźtre. Les hirondellesPour que l'azur s'en continuer... En bas, il y a une jolie mĂ©sangeAvec un ver en bec ; la voici qui le mangeDans continuer... Un beau ciel de novembre aux clartĂ©s automnalesBaignait de ses tiĂ©deurs les continuer... Sous ces rayons clĂ©ments des soleils de septembreLe ciel est doux, mais pĂąle, continuer... Aux jours oĂč les feuilles jaunissent,Aux jours oĂč les soleils finissent,HĂ©las continuer... L'automne mange le tempscomme un insecte secavale le reflet continuer... De boue le chemin est arbres encore vivement pluie rĂ©cente continuer... L’Automne s’exaspĂšre ainsi qu’une Bacchante,Folle du sang des fruits et continuer... C’est un matin
 non pas un matin de CorotAvec des arbres et des nymphes – continuer... C'est l'heure exquise et matinaleQue rougit un soleil travers la continuer... Vie sacrifiĂ©e d'une journĂ©e sans soleilLes arbres tombant, sans continuer... Les grand'routes tracent des croixA l'infini, Ă  travers bois ;Les grand'routes continuer... Je lui dis La rose du jardin, comme tu sais, dure peu ;et la saison des roses continuer... Mais des nuits d’automneGoĂ»tons les douceurs ;Qu’aux aimables fleursSuccĂšde continuer... Octobre est doux. - L'hiver pĂšlerin s'achemineAu ciel oĂč la derniĂšre hirondelle continuer... VoilĂ  les feuilles sans sĂšveQui tombent sur le gazon,VoilĂ  le vent qui s'Ă©lĂšveEt continuer... Octobre m'a toujours fichĂ© dans la dĂ©tresse ;Les Usines, cent goulots fumant continuer... ChĂątaignes rabotĂ©es de lumiĂšreet de silence aussi,comme des coquillagesblessĂ©s continuer... Octobre glorieux sourit Ă  la dirait que l'Ă©tĂ© ranime les continuer... À peine les faucheurs ont engrangĂ© les gerbesQue dĂ©jĂ  les chevaux Ă  l'araire continuer... Écoutez c'est le bruit de la joyeuse airĂ©eQui, dans le poudroĂźment d'une continuer... Maintenant, plus d'azur clair, plus de tiĂšde haleine,Plus de concerts dans l'arbre continuer... Les enfants des morts vont jouerDans le cimetiĂšreMartin Gertrude Hans et HenriNul continuer... Aux branches que l'air rouille et que le gel mordore,Comme par un prodige inouĂŻ continuer... Le ciel s'est libĂ©rĂ© de ses vapeurs torrides,Les jours se sont dĂ©faits des continuer... Je suis soumis au Chef du Signe de l'AutomnePartant j'aime les fruits je dĂ©teste continuer... Ils me disent, tes yeux, clairs comme le cristal " Pour toi, bizarre amant, quel continuer... Mon Ăąme vers ton front oĂč rĂȘve, ĂŽ calme soeur,Un automne jonchĂ© de taches continuer... Vois-tu prĂšs des cohortes bovinesChoir les feuilles dans les ravines,Dans continuer... En ce temps-lĂ , JĂ©sus, seul avec Pierre, erraitSur la rive du lac, prĂšs de continuer... L'aurore automnale amĂšne la nostalgieDe la Bretagne et de son ocre continuer... Les choses qui chantent dans la tĂȘteAlors que la mĂ©moire est absente,Ecoutez, continuer... Vous laissez tomber vos mains rouges,Vigne vierge, vous les laissez tomberComme continuer... Voici que la saison dĂ©cline,L'ombre grandit, l'azur dĂ©croĂźt,Le vent fraĂźchit continuer... Lautomne. On voit tout le temps, en automne Quelque chose qui vous Ă©tonne, C’est une branche tout Ă  coup, Qui s’effeuille dans votre cou ; C’est un petit arbre tout rouge, Un, d’une autre couleur encor, Et puis partout, ces feuilles d’or Qui tombent sans que rien ne bouge. Nous aimons bien cette saison, Mais la nuit si tĂŽt va Slides 26 Download presentation L'automne On voit tout le temps, en automne, Quelque chose qui vous Ă©tonne, C'est une branche, tout Ă  coup, Qui s'effeuille dans votre cou. C'est un petit arbre tout rouge, Un, d'une autre couleur encor, Et puis, partout, ces feuilles d'or Qui tombent sans que rien ne bouge. Nous aimons bien cette saison, Mais la nuit si tĂŽt va descendre ! Retournons vite Ă  la maison RĂŽtir nos marrons dans la cendre. Lucie Delarue-Mardrus 1874 -1945. Mon Ăąme vers ton front oĂč rĂȘve, ĂŽ calme sƓur, Un automne jonchĂ© de taches de rousseur, Et vers le ciel errant de ton Ɠil angĂ©lique Monte, comme dans un jardin mĂ©lancolique. . . StĂ©phane MallarmĂ©. Il y a des pĂ©riodes oĂč l'inspiration coule avec vivacitĂ© et originalitĂ© dans les neurones. C'est ainsi qu'Ă  chaque automne un vent mauvais emporte pour moi les merveilleuses feuilles rousses et mordorĂ©es qui tombent en tourbillonnant sur le sol. . . Denis Langlois. Nombreuses sont les joies de ce monde - les femmes, les fruits, les idĂ©es. Mais fendre cette mer-lĂ , par un tendre automne, en murmurant le nom de chaque Ăźle, je crois qu'il n'est pas de joie qui, davantage, plonge le cƓur de l'homme dans le Paradis. Nulle part ailleurs on ne passe aussi sereinement ni plus aisĂ©ment de la rĂ©alitĂ© au rĂȘve. Nikos Kazantzakis. Ce qu'il y a parfois de beau avec l'automne, c'est lorsque le matin se lĂšve aprĂšs une semaine de pluie, de vent et brouillard et que tout l'espace, brutalement, semble se gorger de soleil. Victor-LĂ©vy Beaulieu. L'automne est une saison oĂč les couleurs de l'Ă©tĂ© laissent la place Ă  une symphonie d'odeurs et de lumiĂšres qui Ă©clatent pour laisser place Ă  l'hiver, sombre et plus monotone. Philippe Deuscher. Un visage n'est jamais si beau, si Ă©mouvant, qu'Ă  son automne. Charles Juliet. La vieillesse embellit tout elle a l'effet du soleil couchant dans les beaux arbres d'octobre. Maurice Chapelan. Si vous voulez voir la nature belle et vierge comme une fiancĂ©e, allez lĂ  par un jour de printemps ; si vous voulez calmer les plaies saignantes de votre cƓur, revenezy par les derniers jours de l’automne ; au printemps, l’amour y bat des ailes Ă  plein ciel, en automne on y songe Ă  ceux qui ne sont plus. HonorĂ© de Balzac. Automne malade et adorĂ© - Tu mourras quand l'ouragan soufflera dans les roseraies Quand il aura neigĂ© dans les vergers - Pauvre automne ! Meures en blancheur - Et en richesse de neige et fruits mĂ»rs. Apollinaire. L'automne est une saison sage et de bon conseil. FĂ©lix-Antoine Savard. L'Automne est le printemps de l'hiver. Henri de Toulouse-Lautrec. L'automne est un deuxiĂšme ressort oĂč chaque feuille est une fleur. Albert Camus. L'automne est un andante mĂ©lancolique et gracieux qui prĂ©pare admirablement le solennel adagio de l'hiver. George Sand. Citations et images prises sur le Net. Musique de Cortazar Leaves in the wind. Conception et montage L. Cavallari Date Septembre 2015. lilymage [email protected] com Mes diaporamas sont hĂ©bergĂ©s chez www. imagileonation. com www. chezjoeline. com Lautomne On voit tout le temps, en automne, Quelque chose qui vous Ă©tonne, C’est une branche, tout Ă  coup, Qui s’effeuille dans votre cou. C’est un petit arbre tout rouge, Un, d’une autre couleur encore, Et puis, partout, ces feuilles d’or Qui tombent sans que rien ne bouge. [] Lucie Delarue-Mardrus (1874-1945) Elle a aimĂ© rĂ©pĂ©ter ces deux strophes, PoĂšmes choisis Automne I Automne II Automne malade Chanson d’automne Chant d’automne L’automne I L’automne II L’automne III Le PoĂšme Japonais Matin d'Octobre Soir d'automne Soir d'octobre Droit d'utiliser Ă  des fins non commerciales, de partager ou d'adapter l'ƒuvre. Pour cela, vous devez la crĂ©diter, intĂ©grer un lien vers cette page du site et indiquer si des modifications ont Ă©tĂ© effectuĂ©es. Les nouvelles ƒuvres créées Ă  partir de celle-ci seront sous les mĂȘmes conditions. Quand chutent les secondes Avec le passĂ© pour cible Aucune heure qui vaille. Automne pluvieux Les jours raccourcissent Mon bien-ĂȘtre aussi. Orageux problĂšmes Mais derriĂšre tout nuage Il y a un ciel bleu. — StĂ©phen Moysan Des espoirs, ĂŽ dĂ©sespoir Atteignant la saison de leur majoritĂ© Les feuilles Pudiques Rougissent À l'idĂ©e de devoir DĂ©shabiller Un arbre Pour leur premiĂšre fois Automne — Essence/Neige Twitter Automne malade Automne malade et adorĂ© Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies Quand il aura neigĂ© Dans les vergers Pauvre automne Meurs en blancheur et en richesse De neige et de fruits mĂ»rs Au fond du ciel Des Ă©perviers planent Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines Qui n’ont jamais aimĂ© Aux lisiĂšres lointaines Les cerfs ont bramĂ© Et que j’aime ĂŽ saison que j’aime tes rumeurs Les fruits tombant sans qu’on les cueille Le vent et la forĂȘt qui pleurent Toutes leurs larmes en automne feuille Ă  feuille Les feuilles Qu’on foule Un train Qui roule La vie S’écoule — Guillaume Apollinaire 1880-1918 Alcools Chanson d’automne Les sanglots longs Des violons De l’automne Blessent mon cƓur D’une langueur Monotone. Tout suffocant Et blĂȘme, quand Sonne l’heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure ; Et je m’en vais Au vent mauvais Qui m’emporte Deçà, delĂ , Pareil Ă  la Feuille morte. — Paul Verlaine 1844-1896 PoĂšmes saturniens Chant d’automne Partie I BientĂŽt nous plongerons dans les froides tĂ©nĂšbres ; Adieu, vive clartĂ© de nos Ă©tĂ©s trop courts ! J’entends dĂ©jĂ  tomber avec des chocs funĂšbres Le bois retentissant sur le pavĂ© des cours. Tout l’hiver va rentrer dans mon ĂȘtre colĂšre, Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcĂ©, Et, comme le soleil dans son enfer polaire, Mon coeur ne sera plus qu’un bloc rouge et glacĂ©. J’écoute en frĂ©missant chaque bĂ»che qui tombe ; L’échafaud qu’on bĂątit n’a pas d’écho plus sourd. Mon esprit est pareil Ă  la tour qui succombe Sous les coups du bĂ©lier infatigable et lourd. Il me semble, bercĂ© par ce choc monotone, Qu’on cloue en grande hĂąte un cercueil quelque part. Pour qui ? – C’était hier l’étĂ© ; voici l’automne ! Ce bruit mystĂ©rieux sonne comme un dĂ©part. — Charles Baudelaire 1821-1867 Les fleurs du mal L’automne Salut ! bois couronnĂ©s d’un reste de verdure ! Feuillages jaunissants sur les gazons Ă©pars ! Salut, derniers beaux jours ! Le deuil de la nature Convient Ă  la douleur et plaĂźt Ă  mes regards ! Je suis d’un pas rĂȘveur le sentier solitaire, J’aime Ă  revoir encor, pour la derniĂšre fois, Ce soleil pĂąlissant, dont la faible lumiĂšre Perce Ă  peine Ă  mes pieds l’obscuritĂ© des bois ! Oui, dans ces jours d’automne oĂč la nature expire, A ses regards voilĂ©s, je trouve plus d’attraits, C’est l’adieu d’un ami, c’est le dernier sourire Des lĂšvres que la mort va fermer pour jamais ! Ainsi, prĂȘt Ă  quitter l’horizon de la vie, Pleurant de mes longs jours l’espoir Ă©vanoui, Je me retourne encore, et d’un regard d’envie Je contemple ses biens dont je n’ai pas joui ! Terre, soleil, vallons, belle et douce nature, Je vous dois une larme aux bords de mon tombeau ; L’air est si parfumĂ© ! la lumiĂšre est si pure ! Aux regards d’un mourant le soleil est si beau ! Je voudrais maintenant vider jusqu’à la lie Ce calice mĂȘlĂ© de nectar et de fiel ! Au fond de cette coupe oĂč je buvais la vie, Peut-ĂȘtre restait-il une goutte de miel ? Peut-ĂȘtre l’avenir me gardait-il encore Un retour de bonheur dont l’espoir est perdu ? Peut-ĂȘtre dans la foule, une Ăąme que j’ignore Aurait compris mon Ăąme, et m’aurait rĂ©pondu ? 
 La fleur tombe en livrant ses parfums au zĂ©phire ; A la vie, au soleil, ce sont lĂ  ses adieux ; Moi, je meurs; et mon Ăąme, au moment qu’elle expire, S’exhale comme un son triste et mĂ©lodieux. — Alphonse de Lamartine 1790-1869 MĂ©ditations poĂ©tiques L’automne Sois le bienvenu, rouge Automne, Accours dans ton riche appareil, Embrase le coteau vermeil Que la vigne pare et festonne. PĂšre, tu rempliras la tonne Qui nous verse le doux sommeil ; Sois le bienvenu, rouge Automne, Accours dans ton riche appareil. DĂ©jĂ  la Nymphe qui s’étonne, Blanche de la nuque Ă  l’orteil, Rit aux chants ivres de soleil Que le gai vendangeur entonne. Sois le bienvenu, rouge Automne. — ThĂ©odore de Banville 1823-1891 Les cariatides L’automne Voici venu le froid radieux de septembre Le vent voudrait entrer et jouer dans les chambres ; Mais la maison a l’air sĂ©vĂšre, ce matin, Et le laisse dehors qui sanglote au jardin. Comme toutes les voix de l’étĂ© se sont tues ! Pourquoi ne met-on pas de mantes aux statues ? Tout est transi, tout tremble et tout a peur ; je crois Que la bise grelotte et que l’eau mĂȘme a froid. Les feuilles dans le vent courent comme des folles ; Elles voudraient aller oĂč les oiseaux s’envolent, Mais le vent les reprend et barre leur chemin Elles iront mourir sur les Ă©tangs demain. Le silence est lĂ©ger et calme ; par minute Le vent passe au travers comme un joueur de flĂ»te, Et puis tout redevient encor silencieux, Et l’Amour qui jouait sous la bontĂ© des cieux S’en revient pour chauffer devant le feu qui flambe Ses mains pleines de froid et ses frileuses jambes, Et la vieille maison qu’il va transfigurer Tressaille et s’attendrit de le sentir entrer. — Anna de Noailles 1876-1933 Le coeur innombrable Le PoĂšme Japonais Soir d’automne - Il est un bonheur aussi Dans la solitude. De temps en temps Les nuages nous reposent De tant regarder la lune. Rien qui m’appartienne Sinon la paix du cƓur Et la fraĂźcheur de l’air. Buson - Basho - Issa — StĂ©phen Moysan En route vers l'Horizon Matin d'Octobre C'est l'heure exquise et matinale Que rougit un soleil soudain. A travers la brume automnale Tombent les feuilles du jardin. Leur chute est lente. Ou peut les suivre Du regard en reconnaissant Le chĂȘne Ă  sa feuille de cuivre, L'Ă©rable Ă  sa feuille de sang. Les derniĂšres, les plus rouillĂ©es, Tombent des branches dĂ©pouillĂ©es Mais ce n'est pas l'hiver encor. Une blonde lumiĂšre arrose La nature, et, dans l'air tout rose, On croirait qu'il neige de l'or. — François CoppĂ©e 1842-1908 Promenades et IntĂ©rieurs Soir d'automne Il est doux, ĂŽ mes yeux, lorsque le vent d'automne Cesse de s'acharner Ă  l'arbre dont frissonne Le spectre dĂ©pouillĂ© qui craque et tremble encor, De voir, dans l'air muet, oĂč son vol se balance, Tomber en tournoyant Ă  travers le silence, Une derniĂšre feuille d'or. Quand au jour Ă©clatant qui se voile succĂšde Le crĂ©puscule lent, humide, mol et tiĂšde, Qui fait perler la mousse au dos des bancs velus, Il est doux, au jardin mystĂ©rieux, d'entendre RĂ©sonner dans le soir le rire obscur et tendre Des visages qu'on ne voit plus. — Henri de RĂ©gnier 1864-1936 Le Miroir des heures Soir d'octobre D’une annĂ©e Ă  l’autre La chute des feuilles Petit vertige du temps. Les vendeurs de marrons grillĂ©s Apportent la nouvelle en ville L’automne est arrivĂ©. Quand, face Ă  la lune, Un clin d’Ɠil du soleil Fait rougir le crĂ©puscule. — StĂ©phen Moysan Spleen letemps d’un pas d’automne tout le quartier faisant silence.23. 41 Deux strophes. Une premiĂšre qui prĂ©sente un instant ambigu, mĂȘme pas un instant d’attente, un instant confus, « intermĂ©diaire ». Dans la deuxiĂšme strophe, on passe du marasme Ă  une brĂšve et secrĂšte rĂ©vĂ©lation. L’instant d’un « pas », l’ĂȘtre entre dans l’absolu ; le pas dĂ©clenche un court Accueil Contact PubliĂ© le 26 septembre 2011 L’automne On voit tout le temps, en automne, Quelque chose qui vous Ă©tonne , C'est une branche tout Ă  coup , Qui s'effeuille dans votre cou. C'est un petit arbre tout rouge, Un, d'une autre couleur encor , Et puis partout ,ces feuilles d'or Qui tombent sans que rien ne bouge. Nous aimons bien cette maison, Mais la nuit si tĂŽt va descendre ! Retournons vite Ă  la maison RĂŽtir nos marrons dans la cendre. Lucie Delarue-Mardrus 38sSs.
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