4 Les vernis à ongles clean Yves Rocher. La marque a formulé ses vernis à ongles de manière biosourcée. Autrement dit, ils sont composés de substances trouvées dans la biomasse végétale 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID UDlKpCCnbGKbtXVnQK31MbUnhDaUhVDv_O2ZacUmzTB4lxWUM7mI7Q== Longle psoriasique est un bon marqueur d’une atteinte articulaire. D’ailleurs la présence d’un psoriasis unguéal a une valeur sémiologique majeure dans les critères de classification selon le groupe CASPAR. En effet, le tendon extenseur, poursuit son insertion osseuse en enveloppant la racine de l’ongle.
Sommaire L’évolution des obligations réglementaires dans le secteur de l’esthétiqueLa nouvelle législation des ERPLe droit de la consommationL’encadrement croissant de certaines pratiquesLa réglementation des nouvelles prestations esthétiquesL’insécurité réglementaireConclusion sur une profession de plus en plus réglementée L’évolution des obligations réglementaires dans le secteur de l’esthétique Les vingt dernières années ont vu une conséquente évolution des obligations réglementaires dans le secteur de l’esthétique. Disons d’emblée que cette prolifération de lois et d’obligations ne concerne pas que les métiers de la beauté et du bien-être il s’agit d’une tendance générale à la normalisation qui touche toute la société. L’emblème de cette évolution est l’application de ce qu’on appelle le principe de précaution , c’est à dire l’idée de minimiser les risques. La recherche du risque 0 » s’impose dans nos sociétés modernes. Elle se traduit par un encadrement plus fort de toutes les activités qui touchent au corps humain comme les professions esthétiques. Cette question réglementaire se pose notamment avec beaucoup d’acuité au sujet de toutes les nouvelles prestations permises par les appareils à visée esthétique. Mais le souci sécuritaire a également donné le jour à une nouvelle législation concernant les établissements qui reçoivent du public, comme les instituts, les spa ou les bars à ongles. Ces commerces doivent en outre s’adapter aux évolutions du droit de la consommation, qui affirme des exigences toujours plus strictes en matière de transparence. L’institut de beauté, qui est à la fois un commerce recevant du public mais aussi une profession technique encadrée, doit intégrer toutes ces nouvelles dispositions. Pour en savoir davantage, suivez-moi dans cet article qui passe en revue l’évolution des obligations réglementaires dans le secteur de l’esthétique. La nouvelle législation des ERP Tout commerce tombe sous la réglementation des ERP » Établissement Recevant du Public ». Ainsi, difficile aujourd’hui d’aménager un local en faisant l’impasse d’un architecte, qui va préparer le dossier pour la Commission d’évaluation dont dépend l’avis favorable d’ouverture. L’accueil des personnes handicapées Par exemple, l’obligation d’accueillir les personnes handicapées va déterminer de nombreux détails d’aménagement d’un institut comme la largeur d’un couloir, l’inclinaison d’une rampe d’accès, l’emplacement des interrupteurs ou d’une poignée de porte de toilettes… Elle n’admet pas de dérogation si l’activité est nouvelle, mais peut souffrir des exceptions s’il s’agit d’une reprise de fonds de commerce. En effet, l’adaptation des locaux professionnels pour permettre l’accès aux personnes à mobilité réduite s’est révélée si problématique dans de nombreux cas que l’application de la loi, initialement prévue en 2011, a été plusieurs fois repoussée. Finalement, devant l’impasse où cette loi conduisait certains commerçants, des dérogations ont été autorisées, notamment s’il s’avère que l’aménagement du local est techniquement impossible ou requiert des investissements hors de proportion avec l’activité exercée. Notez que déposer une demande de dérogation motivée est néanmoins obligatoire. Cet assouplissement de la loi bénéficie à toutes les nombreuses professionnelles de l’esthétique qui exploitent leur activité dans un local exigu la taille moyenne d’un institut est de 50 M2, rappelons-le, ou qui exercent en étage, parfois sans ascenseur. La sécurité des locaux La réglementation s’est constamment durcie pour assurer une plus grande sécurité des locaux. Ainsi, un établissement recevant du public comme un institut de beauté ou un bar à ongles doit respecter des exigences précises, quelle que soit l’ancienneté du local. Dans ce cadre, un contrôle de l’installation électrique et des extincteurs d’incendie est obligatoire tous les deux ans. Il doit être effectué par un organisme habilité à délivrer une attestation de conformité. A défaut de pouvoir la fournir, tout contrôle peut aboutir à une amende avec l’obligation d’effectuer les travaux, voire à la fermeture pure et simple du magasin. Sachez également qu’au moindre sinistre d’origine électrique, comme un incendie, votre assurance professionnelle refusera de prendre en charge les dégâts si vous êtes dans l’impossibilité de fournir le précieux document. Si le local est neuf, il incombe à votre électricien de vous fournir le consuel » qui atteste que l’installation est conforme. S’il s’agit d’une reprise de local, un diagnostic devra être effectué par un organisme de contrôle habilité du type Dekra, Veritas etc. Enfin, certains points supplémentaires ne devront pas être oubliés, comme la signalétique des extincteurs ou l’affichage de consignes à respecter en cas d’incendie. Et même si votre futur institut fait 50 M2, le simple oubli d’un panneau lumineux permanent issue de secours » au dessus de la porte du magasin non branché sur le compteur, peut disqualifier un dossier et reporter l’ouverture de plusieurs semaines ! Le droit de la consommation Un institut de beauté est un commerce à ce titre, il doit se conformer au Droit de la Consommation. De nombreux contrôles de la Direction de la Répression des Fraudes ont ainsi pour objectif de vérifier que les tarifs de toutes les prestations sont affichées à l’intérieur comme à l’extérieur du magasin vitrine ou porte. Chaque produit proposé à la vente doit être également étiqueté d’un prix. Un contrôleur vérifiera aussi si chaque cliente reçoit bien un ticket de caisse – la remise d’un ticket étant obligatoire pour toute vente de produit ou de prestation supérieure à 15 euros. La loi continue d’ailleurs de se durcir, puisque dès l’an prochain, tous les centres de bien être et beauté auront l’obligation d’avoir une caisse informatisée conforme à la nouvelle norme 2018 pour en savoir plus, je vous invite à cliquer sur ce lien. Savez-vous par ailleurs que toute prestation de service facturée plus de 100 euros peut donner lieu à un devis si le cliente l’exige, et que le rappel de cette loi doit être affiché en magasin ? L’encadrement croissant de certaines pratiques L’évolution réglementaire dans le secteur de l’esthétique s’est emparée plus particulièrement de certaines prestations considérées à risques pour le consommateur. Bronzage par UV Parmi les prestations dans le collimateur du législateur, aucune n’est plus réglementée que le bronzage par UV. Alerté par la recrudescence des cancers de la peau, les autorités ont en effet constamment alourdi la liste des obligations qui incombent à l’esthéticienne possédant un solarium faire contrôler la conformité de son matériel tous les 2 ans par un organisme agréé, afficher des informations préventives en magasin, avoir des lunettes de protection à disposition du public… Mais surtout, des dispositions très restrictives encadrent depuis 2016 la vente de ces prestations pour approfondir ce sujet, cliquez ici cet article peut vous intéresser. En outre, la réglementation évoluant sans cesse, un stage de remise à niveau est imposé à l’esthéticienne tous les 5 ans. Maquillage permanent Une autre technique encadrée est le maquillage permanent. Pour pouvoir exercer cette activité, l’esthéticienne doit justifier d’une attestation de compétence obligatoire, délivrée par un organisme de formation agréé. En outre, s’ajoute l’obligation d’effectuer un stage de trois jours soit 21 heures afin de maîtriser les règles d’hygiène et de salubrité qui entourent cette pratique. Notez que de nouvelles techniques comme le micro blading », apparues récemment, connaissent les mêmes obligations. La réglementation des nouvelles prestations esthétiques Une nouvelle génération d’appareils L’arrivée sur le marché d’une nouvelle génération d’appareils à visée esthétique a considérablement renouvelé la pratique des esthéticiennes au cours des dix dernières années. Ainsi, certaines prestations proposées en institut sont désormais clairement dérivées de la médecine esthétique. Les exigences en terme de résultat exprimées par la clientèle, en matière d’amincissement, de traitement de la cellulite ou de technique anti-âge poussent d’ailleurs le secteur esthétique vers l’innovation. Signe de cette tendance, on voit fleurir depuis quelques années des concepts d’instituts spécialisés sur ces nouvelles prestations et équipés d’appareils dernier cri. Mais si le métier d’esthéticienne change en se technicisant », il suscite en retour certains débats réglementaires. En effet, les lois encadrant la profession s’avèrent totalement dépassées pour trancher de la légalité de certaines prestations récentes. S’engouffrant dans cette faille, de nombreux fournisseurs se sont positionnés sans attendre sur ce marché d’appareils de nouvelle génération dérivés de matériels utilisés par la médecine esthétique. Les métiers de l’esthétique ne peuvent-ils profiter du progrès technique comme toute autre profession ? Cette question semble davantage enflammer la France que ses voisins Européens, où les esthéticiennes sont globalement plus libres dans l’exercice de leur profession. Ainsi, nos voisines commercialisent sans restriction des techniques innovantes comme la dépilation par lumière pulsée ou l’amincissement par ondes électro magnétiques, tandis qu’en France, ces pratiques ont généré des débats sans fin… Au centre de la discussion se pose la question délicate de la frontière entre soin médical et prestation esthétique. Débat qui est loin d’être serein, le lobby médical s’insurgeant de toutes ses forces contre ce qu’il considère être son pré carré. C’est ainsi que pendant des années, le palper rouler » électrique a été farouchement défendu par les kinésithérapeutes, qui prétendaient l’interdire aux esthéticiennes… Finalement, la pratique du palper rouler s’est généralisée et plus personne aujourd’hui ne conteste sérieusement le droit aux esthéticiennes de la proposer. Le leader du marché, la société LPG, a été amenée à différencier les appareils qu’elle vend au secteur médical et esthétique. En sera t -il de même pour d’autres prestations plus récentes ? L’appellation CE médical sur les appareils esthétiques Le cas de la lumière pulsée est tout à fait emblématique de cette confrontation entre médecins et esthéticiennes. Les médecins utilisent des lasers qui permettent le traitement de différentes lésions, mais aussi la dépilation. Comme souvent, c’est l’arrivée d’une nouvelle génération d’appareils qui va faire débat. Cette nouvelle technologie est la lumière pulsée. D’un coût beaucoup plus abordable que le laser, elle met la dépilation à la portée financière des esthéticiennes. Force est de constater qu’en plus, l’usage de ces nouveaux appareils est assez simple. Le succès est immédiat, mais les procès intentés par les médecins ne se font pas attendre… En effet, la législation, qui date de 1962, définit de façon restrictive l’épilation autorisée aux esthéticiennes elle doit obligatoirement être pratiquée à la cire ou à la pince. Pourtant, la profession tient bon, et le taux d’équipement en appareils à lumière pulsée grandit d’année en année. Chaque jour, des centaines de prestations sont effectuées dans les instituts, sans qu’augmentent en parallèle les incidents. Finalement, après une enquête diligentée par la HAS en 2018, le Conseil d’Etat conclut fin 2019 à l’autorisation de pratiquer la lumière pulsée pour les esthéticiennes, la dangerosité de la prestation n’ayant pas pu être démontrée. Où en est-on aujourd’hui ? Face à un métier qui évolue de plus en plus vers le high tech et les soins experts, en particulier en matière d’anti âge et minceur, le législateur Européen a décidé d’adopter une nouvelle norme CE Médical » qui va s’imposer à tous les appareils à visée esthétique. L’objectif avoir des matériels plus sûrs et plus fiables, mettre en place une traçabilité des accidents, imposer des tests d’efficacité et d’innocuité aux fabricants. Prévue à l’origine en mai 2020, cette réglementation est actuellement retardé en raison de la crise sanitaire. Ses dispositions exactes sont encore attendues. En attendant, de nombreux distributeurs ont déjà entrepris de faire certifier leurs appareils. Bon à savoir si vous devez investir, les appareils achetés antérieurement à l’entrée en vigueur de la nouvelle appellation CE Medical » restent autorisés à la vente et pourront, bien sûr, être exploités sans restrictions dans les années à venir. L’évolution réglementaire des diplômes L’évolution des diplômes va clairement dans le sens d’une qualification accrue des esthéticiennes. Le signe du changement arriverait-il par l’enseignement de nouvelles techniques ? Ainsi, à côté du CAP esthétique, dont le programme date de 1962, le contenu du Brevet Professionnel a été revu en 2012, tandis qu’arrivait le nouveau BTS cosmétique-esthétique. Or les nouveaux programmes revendiquent clairement la pratique des soins corps », avec des enseignements centrés sur les applications mécaniques, physico-chimiques, par rayonnement des appareils à visée esthétique. Des cours prévoient également d’apprendre à différencier les modes d’action de ces appareils et d’en connaitre les paramètres de sécurité. En élevant le niveau de connaissance des esthéticiennes, les autorités ont donc admis l’usage de ces appareils dans les instituts de beauté. Cependant, une incertitude demeure si le CAP esthétique suffit pour s’installer, verra t-on prochainement l’interdiction de certaines prestations aux esthéticiennes ne justifiant pas d’un brevet professionnel, voire d’un BTS cosmétique-esthétique ? L’insécurité réglementaire La liste exacte des prestations permises aux instituts utilisant les appareils à visée esthétique n’a pas été dressée à ce jour. Certaines applications ressortent clairement du domaine médical, et ne posent pas question à l’esthéticienne, comme le traitement de toute pathologie ou d’une lésion. Quelle esthéticienne prendrait le risque d’utiliser la lumière pulsée pour traiter de l’acné ? d’ailleurs, les paramètres des appareils commercialisés au secteur esthétique sont bloqués par les fournisseurs pour interdire de telles pratiques. Mais qu’en est-il de l’amincissement ou de l’anti-âge, domaines d’action quotidiens des esthéticiennes ? A défaut d’une loi claire, la seule obligation qui s’impose réellement au secteur esthétique est l’objectif revendiqué par la prestation, limité à la liste suivante aseptisant – nettoyant – hydratant – tonifiant – apaisant – stimulant. Ainsi, une esthéticienne peut employer la radio fréquence pour tonifier , mais non pour traiter la cellulite ». On voit toute l’ambiguïté que peut générer un tel flou réglementaire, qui s’attache plus à encadrer les termes employés que les techniques elles-mêmes… Conclusion sur une profession de plus en plus réglementée Globalement, le métier d’esthéticienne est aujourd’hui beaucoup plus réglementé qu’au tournant des années 2000, et cette tendance s’alourdit. Cette prolifération d’obligations concerne aussi bien l’installation que l’exploitation d’un point de vente. Cependant, l’évolution réglementaire la plus attendue reste en construction elle concerne toutes les nouvelles techniques mises à la portée des esthéticiennes par la mise sur le marché d’appareils dérivés de la médecine esthétique. Ces nouvelles techniques vont amener le législateur à clarifier le périmètre d’action de l’esthéticienne. Un début de réponse a été apporté en 2012 avec l’évolution nécessaire du contenu des diplômes. Gageons que d’autres changements réglementaires suivront bientôt, ne serait-ce que pour aligner la législation française sur le droit Européen. Si les consommateurs demandent davantage de sécurité, ils exigent aussi davantage de résultat quand ils se rendent dans un institut de beauté. Pourquoi le secteur de l’esthétique demeurerait-il une enclave privée de tout droit d’évoluer, faisant exception dans un monde qui connait une révolution technologique ? Abonnez-vous gratuitement à la newsletter L'information professionnelle décryptée chaque semaine.
1 Le poids de l’industrie des cosmétiques. L’ industrie des cosmétiques est évaluée à près de 237 milliards d’euros avec, comme marché numéro un l’Europe avec environ 63 milliards d’euros. En 2008, le marché mondial des parfums et cosmétiques s’est élevé selon Euromonitor International, à 333,5 milliards de dollars USD.
Des ongles sains et soignés sont un atout beauté de taille. Une fine connaissance de leur structure, de leurs fonctions et de la façon d’en prendre soin constitue un préalable à toute application de produit. Retour sur les fondamentaux. On connaît les fonctions clés de l’ongle protéger contre les blessures des extrémités des doigts et des orteils, mais aussi faciliter la préhension et la motricité fine. Mais si vous êtes capable d’en nommer les différentes parties, pouvez-vous définir précisément la composition de cette partie du corps ? La kératinisation de l’ongle Les ongles sont de solides plaques cornées constituées de plusieurs couches superposées. C’est à la matrice – ou racine – de l’ongle que l’on doit le processus de formation de l’ongle. Elle produit en effet constamment de nouvelles cellules de surface, qu’elle convertit en cellules mortes kératinisées. Les plaques de kératine, initialement molles et blanches lunule, s’aplatissent et deviennent transparentes et plus dures kératinisation. La plaque de l’ongle aussi appelée lit de l’ongle est la partie dure et transparente de celui-ci, en contact avec l’extrémité du doigt. Elle est constituée, dans sa couche supérieure, par un entrelacs serré de cellules en croissance issues de la matrice de l’ongle. Ce qui rend la kératine extrêmement dure et résistante. La couche inférieure résulte de la kératinisation des cellules épidermiques du lit de l’ongle. L’ongle, une structure complexe Le contour de l’ongle paronychium est une section de peau en forme de U située entre la paroi et la plaque de l’ongle, qui entoure celui-ci sur tous ses côtés, de la racine à l’extrémité. Le contour de l’ongle en protège le sillon la fente ou le pli qui sépare l’ongle du bourrelet de chaque côté et la matrice. Il recouvre et supporte la partie non visible de l’ongle et sert aussi de protection contre les déchirures douloureuses. La limite de la matrice est la lunule ou lune. Cette partie en forme de croissant blanchâtre, située juste après le sillon postérieur éponychium, est constituée de cellules molles du fait du processus de kératinisation encore inachevé. La teinte claire est causée par la pression de l’ongle qui pousse hors de la matrice, pression qui diminue le flux sanguin. Les jointures postérieures et latérales de l’ongle sont également appelées éponychium dorsal et latéral. La jointure postérieure se confond le plus souvent avec la peau de l’ongle cuticule. Elle protège le contour de l’ongle et la matrice. Elle est toutefois vulnérable aux bactéries et aux germes qui, en cas de blessure, peuvent y pénétrer rapidement et provoquer une inflammation. La cuticule, elle, est une fine membrane transparente qui pousse sous la jointure postérieure, sur la plaque à ongles. Une excroissance parfois disgracieuse, qui pourra être enlevée avec méticulosité pendant la manucure, via la fraise pour cuticule ou un émollient à cuticule. Le lit de l’ongle se trouve sous la plaque de l’ongle. Il est constitué de deux types de tissus le corium derme, la couche inférieure, et l’épiderme, la couche supérieure. Le corium est caractérisé par de petits sillons longitudinaux avec lesquels l’épiderme se connecte et peut se développer jusqu’au bord externe de l’ongle. Le lit de l’ongle tire sa couleur rose du flux sanguin qui irrigue en permanence les capillaires, les vaisseaux sanguins les plus fins. La jointure antérieure, l’hyponychium, est l’endroit où la plaque de l’ongle se sépare du lit de celui-ci, c’est-à-dire au-dessous de sa zone externe. Si cette partie est blessée, les germes et les bactéries peuvent s’y loger et la plaque se décoller, de manière totale ou partielle, du lit de l’ongle onycholyse. A lire aussi La détox sans intox
Rapportsd’analyse de marché les études offrent de vastes Global Ongles de boîte Marché 2021-2027 une analyse de marché avec des estimations et des projections exactes, ainsi que des solutions de recherche complètes pour la prise de décision stratégique visant à fournir une clarté maximale de l’industrie.. Le paysage concurrentiel du marché Ongles de boîte est Le secteur de l’esthétique, cosmétique et parfumerie est en parfaite croissance ces 5 dernières années, et ce, malgré la crise de 2014 qui a épargné le secteur de l’esthétique, puisque le chiffre d’affaires des instituts de beauté est en constante augmentation. On compte d’ailleurs plus de 14 000 instituts en France. Dans le secteur de la cosmétique, notre pays représente 10,58 milliards d’euros de chiffres d’affaires et est considéré comme leader du marché mondial de l’esthétique puisqu’il détient 25% de ces parts. Le marché mondial des Cosmétiques va progresser de 40% d’ici à 2030. Si la France maintient sa part de marché de 25%, la filière créera près de 60 000 emplois puisque 93% des françaises accordent de l’importance à leur apparence et sont donc des clientes potentielles à conquérir. Les diplômes d’esthétique et de cosmétique permettent de travailler dans différents secteurs mais aussi dans différents pays. Les filières de l’Esthétique et de la Cosmétique affichent en moyenne une croissance en continu de 7% par an sur les dix dernières années. Un pic est constaté en particulier sur les produits pour les cils et les ongles qui affichent une croissance de + 15% en 2013. Lemarché d’Octeville-sur-Mer participe à l’édition 2022 du « Plus beau marché de France », organisée par TF1. Pour permettre à ce marché de l’agglomération havraise de franchir le Avec un chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’euros et 5,9 millions d’adhérents, le fitness poursuit sa progression en France. Au sein de l’Hexagone, le secteur est boosté par le dynamisme des franchises, les offres low-cost et les puissants acteurs qui cumulent les ouvertures. Troisième derrière l’Allemagne et le Royaume-Uni, le marché français de la santé et du fitness affiche une croissance soutenue qui va se poursuivre, portée notamment par l’appétit des acteurs européens », a déclaré Philippe Dardelet, Directeur sports et major events chez Deloitte. La France constitue donc le troisième marché européen avec 5,96 millions d’adhérents, contre 11,09 millions pour l’Allemagne et 9,9 millions pour le Royaume-Uni. L’année passée, le nombre d’adhérents en France a augmenté de 4,4% et représente désormais 8,9% de la population. On compte au sein du territoire national 4 370 clubs de fitness. Le secteur semple porté par les offres low-cost. Ainsi, l’abonnement mensuel moyen est passé de 40 euros en 2017 à 39 euros en 2018. Le marché est également porté par la course aux ouvertures à laquelle se livrent les principaux principaux réseaux de fitness en France Les cinq principaux acteurs du fitness français regroupent à eux seuls 1 242 clubs sur les 4 370 existants au sein de l’Hexagone. L’Orange Bleue comptait 430 clubs en 2018. L’enseigne a ouvert 22 clubs l’année Cool regroupait 255 clubs en 2018 contre 194 en comptait 252 clubs en 2018 contre 160 en groupe Moving FitnessPark comptait 185 clubs l’année passée. Le groupe a ouvert 23 nouvelles salles de fitness en Fitness regroupait 120 clubs de fitness en 2018, contre 43 en acteurs se développent en franchise sur le marché du fitness et de la remise en forme à l’instar de Fit20, Iron Bodyfit, Elancia, Gigafit, My Big Bang, Action Sport, Bodyhit, Fitwave La Salle ou encore On Air marché du fitness en EuropeTirant son épingle du jeu en France, le marché du fitness se porte bien en Europe. Ainsi, en 2018, le secteur a continué sa forte croissance. Les adhésions ont augmenté de 3,5 % l’année passée pour atteindre 62,2 millions d’adhérents pour un chiffre d’affaires de 27,2 milliards d’euros et un total de 61 984 clubs. IL faut noter que le secteur a vécu 24 transactions majeures de fusions acquisitions. Quelles tendances pour le marché français du fitness ?On voit déjà se développer en France des boutiques gym et des studios de vélo. Ainsi, Dynamo compte déjà quelques clubs tout comme Episod. Il faut aussi noter la croissance de CrossFit Box qui compte déjà quelque 350 unités. Cette activité coachée a été portée par l’émulation de groupe tout comme apr l’encadrement qui peut comprendre un suivi nutritionnel », a expliqué Pierre-Jacques Datcharry, fondateur de Fitness Challenges et expert du fitness. Selon lui, les franchises, qui regroupent actuellement 30% du marché, devraient continuer à progresser en maintenant leur part de marché. Sur ce secteur, entre le développement du fitness en entreprise, du sport à domicile, du coaching digital ou encore des événements spéciaux type Spartan Race, les acteurs vont devoir se réinventer pour répondre au mieux aux nouveaux modes de Etude Deloitte / EuropeActive sur le santé et le fitness en Europe - 6ème édition - conférence BodyfitnessOuvrez votre franchise de fitnessIron BodyfitN°1 des studios d'EMS bien-être Electro Myo StimulationApport 25 000 €ElanciaPrise en charge personnalisée et accompagnement individualisé de l'adhérentApport 70 000 €TECFITL'expérience ultime du bien-êtreApport 25 000 € Intéressé par le secteur franchise Electrostimulation ? Vous pouvez également consulter toutes les offres Beauté, santé, remise en forme. Al’époque, on ne farde ni la lunule ni le bord de l’ongle, alors taillé en pointe. Rita Hayworth, qui se dégante en 1946 dans Gilda, frise le scandale avec ses ongles ultra-longs, limés SOMMAIRE Un marché très lucratif pesant plus de 13 milliards d’euros pour un chiffre d’affaires annuel de 150 000 € 15 % du secteur de l’esthétique 1/4 de la gent féminine française adeptes des soins esthétiques Un vernis se vend toutes les deux secondes en France Depuis une dizaine d’années, le secteur de l’onglerie a connu une forte croissance en France. Aujourd’hui, on retrouve de nombreux sites ainsi que des blogs spécialisés proposant des produits, des astuces et autres dédiés aux ongles. De part et d’autre de l’Hexagone, des bars à ongles et des instituts spécialisés ouvrent leurs portes et fleurissent. Quant aux prestations des prothésistes ongulaires à domicile, celles-ci sont de plus en plus demandées. Les spécialistes tablent ainsi sur une belle croissance dans les années à venir et nombreux d’entre eux s’accordent à dire après de nombreuses études menées que le marché de l’onglerie se présente comme la division des cosmétiques le plus prometteurs. Un marché très lucratif pesant plus de 13 milliards d’euros pour un chiffre d’affaires annuel de 150 000 € À l’international, le marché de l’onglerie connaît un grand boom et enregistre une croissance de 9,5 % ce qui devrait porter sa valeur à plus de 13 milliards en 2024. L’Europe, dont la France, contribue fortement à ce chiffre par l’intermédiaire des produits qu’elle distribue ainsi que le grand nombre de structures dédiées aux ongles ayant ouvert leurs portes. En France, le secteur compte des milliers d’instituts spécialisés et de bars à ongles en 2019, et une des sociétés leaders dans le domaine fait notamment 150 000 € de chiffre d’affaires par an. 15 % du secteur de l’esthétique Comme le rapporte la confédération nationale artisanale des instituts de beauté, le marché de l’onglerie compte pour 15 % du secteur de l’esthétique. Et selon la confédération nationale de l’esthétique et parfumerie CNEP, la France compte près de 9 000 instituts spécialisés dans les ongles employant près de 15 000 personnes. Hormis les marques leaders ayant leurs propres salons de beauté ainsi que les grands établissements de renom, ce sont pour la majorité des indépendants qui ont ouvert des bars à ongles – 75 % des professionnels du secteur. 1/4 de la gent féminine française adeptes des soins esthétiques Les instituts de beauté ainsi que les bars à ongles enregistrent un important taux de croissance 9,5 %. 25 % de la gent féminine française s’y rendent régulièrement, et 15 % des Françaises déclarent s’y rendre au moins 5 à 6 fois par an. Quant à la tranche d’âge qui s’y intéresse le plus, c’est les 35 – 44 ans puis les 25 – 34 ans suivant de près. Malheureusement, à l’heure où la pandémie de Covid-19 frappe encore de plein fouet, le secteur de l’esthétique et le marché de l’onglerie n’ont pas échappé à la crise sanitaire. D’après les chiffres d’Euromonitor, plus de 55 % des femmes ont choisi de se vernir les ongles chez elles au moins une fois par mois en 2020. Cela est notamment dû aux inquiétudes face aux risques de contamination, d’un côté, et de l’autre la nécessité de faire des économies. Un vernis se vend toutes les deux secondes en France En France, un vernis se vend toutes les deux secondes. En moyenne, les Françaises achètent annuellement 2,4 vernis en y consacrant 11,5 € de leur budget. 22 % d’entre elles utilisent par ailleurs du vernis à ongles de n’importe quelle marque, et elles sont de plus en plus nombreuses à se rendre dans les bars à ongles et les instituts de beauté pour se faire une manucure et faire bichonner leurs ongles. Et si les vernis traditionnels restent les grands classiques du secteur de l’onglerie, il y a de plus en plus d’adepte des vernis semi-permanents et permanents. Pour les semi-permanents, ils ont la particularité de sécher 2 fois plus vite que les vernis traditionnels tout en tenant deux fois plus longtemps 2 semaines environ. Ils se posent en 20 minutes pour un temps de séchage ne dépassant pas la minute par ongle. Et depuis quelque temps déjà, le remplissage au gel connaît beaucoup de succès en France. Bien que son prix se situe entre 45 et 50 €, nombreuses sont les femmes qui n’hésitent pas à y consacrer leur budget. Pour information, la pose d’un vernis semi-permanent va de 25 à 30 € tandis que pour l’application d’un vernis classique complété par un soin des ongles manucure, il faudra compter entre 10 € et 45 €. Articles similaires sur la formation et les métiers
Cejeudi 9 septembre, Guillaume Piens, commissaire général d'Art Paris, ainsi que Delphine Brochand, présidente-fondatrice de Fin'Art Consulting et experte sur le marché de l'art, ont abordé la reprise sur le marché de l'art, dans l'émission Le Grand Journal de l'Éco présentée par Hedwige Chevrillon. Le Grand Journal de l'Éco est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur
Contenu de l'étude SYNTHÈSE DU MARCHÉ Définition et périmètre d'étude L'application de vernis à ongles est destinée à orner et à protéger les ongles. Le vernis est généralement appliqué à l'aide d'une petite brosse encastrée dans le bouchon du flacon de vernis à ongles, puis il faut quelques minutes pour que le vernis sèche plus longtemps encore pour les motifs ; certains vernis à ongles peuvent également être appliqués sous forme de gel puis durcis à la lumière UV. Le vernis à ongles fait partie du segment des cosmétiques, plus précisément de la catégorie du maquillage. Ce dernier comprend également les fards à paupières, les fonds de teint, les poudres, les fards à joues, les mascaras et les rouges à lèvres. Les différentes cibles et points de vente du marché du vernis à ongles sont à la fois les particuliers et les professionnels des cosmétiques tels que les salons de beauté ou les bars à ongles. Le marché mondial du vernis à ongles devrait croître à un taux de 9,5 % jusqu'en 2024. La popularité croissante des modèles de vernis à ongles parmi la population jeune devrait alimenter la demande au cours de la période de prévision. En 2018, la consommation de vernis à ongles en Italie a diminué de 3,4 %. Cependant, en Italie comme dans le monde, le marché du vernis à ongles est très dynamique. Il est notamment porté par les dernières innovations en termes de textures et de finitions également disponibles en barres à ongles, ou par les dernières innovations plus écologiquement responsables. Le segment qui a le plus soutenu la demande est celui du vernis à ongles en poudre, qui est appliqué sur des ongles semi-permanents, acryliques ou en gel. En outre, l'une des principales tendances du marché est l'expérimentation de nouvelles techniques d'art des ongles par des influenceurs, qui font la publicité de nouveaux produits ou artistes sur Instagram. ANALYSE DE LA DEMANDE STRUCTURE DU MARCHÉ ANALYSE DE L'OFFRE RÈGLEMENTATION POSITIONNEMENT DES ACTEURS Pour lire la suite, acheter l'étude complète Que contient cette étude de marché ? Quels sont les chiffres sur la taille et la croissance du marché ? Quels leviers tirent la croissance du marché et leur évolution ? Quelles sont les dernières tendances sur ce marché ? Quel est le positionnement des entreprises sur la chaine de valeur ? Comment se différencient les entreprises du marché ? Accédez à la cartographie des entreprises et à leurs profils. Données issues de plusieurs dizaines de bases de données Cette étude de marché est disponible en ligne et en pdf 30 p. Consultez un exemple en version pdf ou en version digitale Une question sur cette étude +33 9 70 46 55 00 Méthode Analystes Top Grandes Ecoles Avis d'experts Data Bases de données Presse Rapports d'entreprises Contrôle Mise à jour en continu Veille permanente Méthode Structure synthétique Graphiques standardisés Avis 4 Le marché du rasoir pour homme - France Publié le 10/01/2022 par Client anonyme - Ce client a souhaité rester anonyme Etude intéressante pour appréhender un marché en baisse régulière. Changement de comportement des hommes bien mesuré et analysé. Un rare exemple d’un leader qui après une stratégie de hausse régulière des prix est contraint de changer de stratégie et de baisser ses prix. Analyse très innovante du trafic des sites des principaux fabricants Réponse de Businesscoot Bonjour Grégoire, Merci beaucoup pour cet avis très positif! Nous sommes ravis de voir que vous appréciez nos études et nous vous remercions pour la confiance que vous nous accordez. Le marché des huiles essentielles - France Publié le 09/01/2022 par Lorraine Ferry Etude très complète qui montre en particulier que le développement de la consommation des huiles essentielles accompagne la vague de la médecine douce et du do it yourself qui séduit les consommateurs dans de plus en plus de domaines Réponse de Businesscoot Bonjour Lorraine, Merci beaucoup pour cet avis très positif! Nous sommes ravis de voir que vous appréciez nos études et nous vous remercions pour la confiance que vous nous accordez. Le marché des soins capillaires - France Publié le 08/01/2022 par Geoffroy Boucheteil Sur ce marché aussi on constate le décollage des produits bio et naturels depuis 2012 Réponse de Businesscoot Bonjour Geoffroy, Nous vous remercions pour votre retour. Si vous avez des remarques concernant d'éventuels points d'amélioration, nous serions heureux de pouvoir échanger avec vous prochainement. Le marché du maquillage - France Publié le 05/01/2022 par Client anonyme - Ce client a souhaité rester anonyme Etude très complète à la fois sur la production, la distribution et la consommation. Elle souligne l’importance du e-commerce et des produits bio sur ce secteur. Réponse de Businesscoot Bonjour Grégoire, Nous vous remercions pour ce retour et sommes ravis que cette étude vous ait donné un bon aperçu du marché.
Untarif qui vaut le coup d'après Zhang Chen, si l'on veut survivre dans un marché de l'occasion en plein essor. Le marché chinois du luxe représente la somme astronomique d'environ 4.000
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Lemétier de prothésiste ongulaire est un métier du secteur de la beauté qui vise à magnifier et protéger les ongles. Les missions principales d’une prothésiste ongulaire sont les suivantes : Ecoute et conseil de la demande de la clientèle ; Pose de faux ongles, pose de vernis simple à motif ou à effets et pose de bijoux d’ongles ;
Il y a encore quelques saisons en arrière, un diktat rigide gouvernait la mode en matière de manucure. Forme et longueur des ongles, couleur du recouvrement, décors, finition mate ou brillante… Aucun détail n’y échappait ! Surfant sur la vague du succès, les marques ont donc rivalisé d’inspiration pour créer de nouvelles tendances sur un marché en plein boom. Que ce soit en matière de technique, où on a connu la résine, le gel, puis le vernis semi permanent; l’extension avec capsules puis la pose au Chablon. En matière de longueur, où on a tout essayé. En matière de forme, avec du rond, du carré, du carré bords arrondis, de l’ovale, du pointu, et finalement du pointu coupé bord droit à l’extrémité vous êtes toujours avec moi ?. En matière de couleurs également, où tout a été testé, du pastel au vif en passant par le noir et le blanc, le motif, le décor. En matière d’effets enfin, où on a expérimenté la French, le fluo, le craquelé, le métallisé, le marbré ou l’effet miroir… Finalement, où en est-on aujourd’hui ? Dans cet article, retrace l’évolution du marché de l’ongle et dégage, à partir des tendances actuelles, quelques opportunités de développement pour votre institut. SommaireComment l’ongle est devenu incontournableDe la conquête de masse à la recherche de nichesLa fin de l’uniformitéDu gel au VSPQuelles opportunités à saisir par l’institut de beauté ? En 10 ans, l’ongle est devenu incontournable, quitte à porter un recouvrement plus naturel que naturel. En témoignent les sites consacrés au Nail Art qui ont fleuri sur internet, tandis qu’en ville, les bars à ongles se multipliaient pour proposer des services de manucure avec ou sans rendez-vous. Par ailleurs, en institut de beauté comme en grande distribution, le marché du vernis à ongles a littéralement explosé il se vend en moyenne un vernis toutes les 2 secondes en France ! Autant dire que de produit de luxe, le vernis est devenu un bien de consommation courant qui touche désormais toutes les catégories sociales et toutes les générations. A commencer par les plus jeunes, qui sont aussi les plus ferventes consommatrices. Après la crise de 2008, ce phénomène est venu à point nommé pour doper le marché cosmétique entre 2006 et 2012, la vente de petites fioles de couleur a tout simplement doublé ! C’est pourquoi le vernis à ongles est devenu l’enjeu d’une bataille féroce à la part de marché, que ce soit au niveau des fabricants ou des distributeurs. De la conquête de masse à la recherche de niches Que ce soit en matière de vernis ou de gel, la croissance en flèche de la demande a stimulé la naissance de nombreuses marques spécialisées à côté des géants historiques du secteur. La course pour séduire une consommatrice versatile et férue de nouveauté est devenue acharnée. Les catalogues des fournisseurs, autrefois limités à quelques teintes, contiennent désormais couramment plus de 100 références, essayant de se différencier avec des teintes inédites. Plus question de rose ou de rouge. Les fabricants donnent à leurs innombrables déclinaisons des noms poétiques qui font rêver comme des plats au restaurant… Pour parvenir à percer, les nouveaux entrants misent désormais sur des niches de marché. C’est ainsi qu’on a vu arriver récemment le vernis Hallal », le vernis bio » ou le vernis semi permanent pelliculable. Certains tentent aussi de coller aux nouvelles habitudes de consommation, en proposant par exemple des petits contenants inédits qui plaisent aux collectionneuses de vernis. La fin de l’uniformité Après 10 ans où les must-have » se sont imposés à un rythme effréné, assiste t-on finalement à une revanche des consommatrices ? 2020 semble bien, en effet, consacrer le free-style » désormais, tout se fait ou presque en matière de manucure, du moment quand même qu’on ne porte pas ses ongles nus, ce qui va bientôt devenir plus indécent que de sortir sans culotte… L’ultime tendance ? Le refus d’uniformité. Les people », qui sont toujours à l’avant-poste de la mode, montrent l’exemple. On a ainsi vu, cette année, des stars qui portaient du nude en version courte et bouts ronds, quand d’autres exhibaient des stilettos vertigineux rouge sang, des ongles miroir ou de la French de couleur… L’autre tendance qui s’est imposée est de changer d’ongles comme on change de vêtements les deux d’ailleurs allant ensemble. L’ongle est devenu l’ultime détail pour personnaliser une tenue, montrer son audace et se différencier des copines. Exit donc le vernis fétiche qu’on utilisait jusqu’à la dernière goutte avant de songer à en acheter un autre. Une trousse de manucure qui se respecte contient désormais plusieurs vernis qu’on utilise au gré de ses humeurs. Certaines clientes se sont même mises à les collectionner avec passion, recherchant sans cesse de nouvelles nuances. Du gel au VSP Le succès du vernis à ongles, produit de revente, n’a pas empêché le marché de la prestation de continuer de croître en institut. Autrefois, la frontière était étanche entre les partisanes du sans entretien » quotidien, accro des faux ongles au gel, et les tenantes du naturel », qui s’offraient une pose de vernis à certaines occasions. C’est beaucoup moins vrai aujourd’hui. En effet, l’arrivée sur le marché du vernis semi-permanent ou VSP a changé les mentalités. Rapide à poser ou à ôter presque comme un vernis, mais avec une tenue de deux semaines presque comme du gel, le VSP est un compromis qui séduit un nombre croissant de consommatrices. D’autant plus qu’il s’agit d’une prestation accessible, proposée généralement dans une fourchette de prix allant de 20 à 25 euros. Contrairement aux faux ongles, elle séduit une clientèle occasionnelle, appréciant de pouvoir ôter son VSP à la maison avec un dissolvant spécial à l’acétone. On a même vu récemment une nouvelle génération de VSP qui s’enlèvent en les soulevant comme une seconde peau leur tenue est cependant plus éphémère… Contrairement au gel qui constitue un produit mûr, le VSP est en pleine révolution. C’est le nouveau produit phare sur lequel misent les marques, comme on l’a vu au dernier Cosmoprof’s de Hong Kong, où il fut la vedette incontestée du hall dédié à l’ongle. Trois tendances y étaient présentées des protocoles plus rapides sans base ou sans top coat des VSP se posant sans lampe des VSP pelliculables » Talonné par le VSP, le marché de l’ongle en gel s’est professionnalisé. En effet, aujourd’hui, la clientèle demande davantage que de la tenue. La prestation au gel est souvent associé à un travail artistique de nail art » avec extensions d’ongles et création de motifs ou de décors… Contrairement au VSP, ces techniques, qui demandent une pratique régulière et une remise à niveau constante, sont réservées à des prothésistes hautement qualifiées. Quelles opportunités à saisir par l’institut de beauté ? Comme nous l’avons vu, le marché de l’ongle ne s’est jamais aussi bien porté, et c’est une bonne nouvelle pour les esthéticiennes, car la vente de prestations, mais aussi de vernis, continue de connaitre une forte croissance depuis quelques années. Développer la vente de vernis Les Françaises acquièrent presque 3 vernis par an. En moyenne. Vos clientes, qui a priori comptent parmi les consommatrices beauté les plus dynamiques, en achètent vraisemblablement davantage. Certes, la grande distribution, généraliste et spécialisée, livre une concurrence rude à l’institut de beauté sur ce créneau porteur, avec la force de ses immenses linéaires multi marques et de sa force de communication. Sans compter l’agressivité d’offres low cost comme Kiko… Comment l’institut peut-il faire face ? Faut-il baisser les bras ? D’autant plus que certaines marques, autrefois exclusivement professionnelles comme Essie rachetée en 2010 par l’Oréal ou OPI, y sont désormais distribuées… Eh bien non ! L’institut, qui ne peut rivaliser sur l’étendue de l’offre, peut miser sur ses points forts en jouant sur la proximité avec ses clientes en se différenciant Vendre, c’est donner envie. Or les clientes regardent beaucoup vos mains. Même si les contraintes du métier imposent des ongles courts, prenez donc soin de renouveler votre manucure. Considérez vos mains comme une vitrine. Donnez des idées à vos clientes en portant de nouvelles couleurs. Parlez-leur de vos découvertes en cabine. N’hésitez pas, lorsque vous recevez une couleur, à leur montrer votre nouvelle manucure sur Facebook avec une petite histoire rigolote du style comment mon nouveau vernis m’a remonté le moral » ou grâce à mon vernis, j’ose ma petite jupe orange ». La proximité avec vos clientes s’entretient tous les jours. C’est votre meilleure arme pour vendre ! Une autre stratégie payante est de se différencier au niveau de l’offre. Créez la rareté et l’effet de collection, comme le fait la marque OPI avec ses vernis en éditions limitées que les clientes s’arrachent. Ou bien surfez sur l’engouement actuel des consommatrices pour des vernis plus propres » en mettant en avant la composition de vos produits. Si le vernis bio n’existe pas encore, plusieurs marques professionnelles proposent désormais des vernis 5 free » ou même 7 free ». Miser sur le VSP Le VSP constitue actuellement le principal levier de développement dans l’ongle pour l’institut de beauté, et ce, pour trois raisons. D’une part, parce que la demande pour cette prestation est forte et permet de générer un apport de chiffre d’affaire tout le long de l’année avec deux pics au moment des Fêtes et des vacances d’été. Ensuite, parce que la technique présente l’avantage d’être accessible, même à celles qui ne sont pas prothésistes. Et enfin et surtout, parce qu’il s’agit d’une prestation rentable. Un remplissage au gel est chronophage entre 1 heure et 1 heure 30. Pas suffisamment facturé 40 à 45 euros en moyenne. Alors qu’une pose de VSP prend 20 minutes et se facture entre 20 et 25 euros. Autre avantage cette prestation courte peut être facilement casée » dans un carnet de rendez-vous. Lorsque votre emploi du temps le permet, elle peut même faire l’objet d’une proposition additionnelle en cabine ! Pour stimuler la demande, comme pour le vernis, vous pouvez rechercher des idées sur internet, les réaliser sur vous même et expliquer vos créations sur les réseaux sociaux comme une recette de cuisine. Vous avez aimé cet article ? Maintenant c’est à vous de vous exprimer. Comment développez-vous l’ongle dans votre institut ? Faites part de votre expérience et partagez avec la communauté soit dans l’espace réservé aux commentaires ci-dessous, soit directement sur Facebook. Abonnez-vous gratuitement à la newsletter L'information professionnelle décryptée chaque semaine.
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