Ce que dit la loi Il est dâabord important de distinguer la domiciliation de lâentreprise et lâexercice de lâactivitĂ© professionnelle. La loi du 6 juillet 1989 stipule que le locataire doit respecter lâusage dâhabitation du logement pour que le contrat de location reste valable. Autrement dit, le locataire ne peut pas exercer son activitĂ© professionnelle Ă son domicile. Il existe toutefois des exceptions Ă cette rĂšgle. Quel type dâactivitĂ© professionnelle puis-je exercer ? La loi distingue diffĂ©rents cas selon le statut professionnel du locataire et le type dâactivitĂ© que ce dernier souhaite exercer dans son logement. Quelle que soit la raison et le type dâactivitĂ© choisie, le locataire doit impĂ©rativement prĂ©venir son bailleur de son intention et effectuer les dĂ©marches administratives nĂ©cessaires. Je souhaite domicilier mon entreprise Ă la mĂȘme adresse que ma rĂ©sidence principale ConformĂ©ment Ă lâarticle L631-7-3 du Code de la construction et de lâhabitation, dĂšs lors quâaucune stipulation contractuelle prĂ©vue dans le bail ou le rĂšglement de copropriĂ©tĂ© ne sây oppose, lâexercice dâune activitĂ© professionnelle, y compris commerciale, est autorisĂ© dans une partie dâun local Ă usage dâhabitation, dĂšs lors que lâactivitĂ© considĂ©rĂ©e nâest exercĂ©e que par le ou les occupants ayant leur rĂ©sidence principale dans ce local et ne conduit Ă y recevoir ni clientĂšle ni marchandises. Les dispositions du prĂ©sent article sont applicables aux reprĂ©sentants lĂ©gaux des personnes morales ». Autrement dit, un locataire est en droit de dĂ©clarer le siĂšge social de son entreprise Ă son domicile si le bail et le rĂšglement de la copropriĂ©tĂ© ne sây opposent pas. Toutefois, sa rĂ©sidence principale ne peut pas ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme son bureau puisquâil ne peut y recevoir ni clients, ni secrĂ©tariat, ni activitĂ© commerciale, ni marchandises. La Cour de cassation a rappelĂ©, dans un arrĂȘt du 25 fĂ©vrier 2016, que la domiciliation dâune personne morale dans les locaux Ă usage dâhabitation pris Ă bail par son reprĂ©sentant lĂ©gal nâentraĂźne pas de changement de destination des lieux si aucune activitĂ© commerciale nây est exercĂ©e. Jâexerce une activitĂ© commerciale Techniquement, rien nâempĂȘche le locataire qui le souhaite de demander lâautorisation Ă son propriĂ©taire dâexercer son activitĂ© commerciale Ă son domicile. Mais ce choix a des consĂ©quences non-nĂ©gligeables aussi bien pour le locataire que pour le propriĂ©taire. En effet, si le propriĂ©taire accepte la demande, il est tenu de le faire par Ă©crit et dâeffectuer les dĂ©marches permettant le changement de destination des locaux et la modification de la nature du bail, qui deviendrait un bail commercial. Autrement dit, le propriĂ©taire dĂ©cide de changer la nature de lâusage de son logement. Article L637-1 du Code de la construction et de lâhabitation [âŠ] lorsquâune autorisation administrative subordonnĂ©e Ă une compensation a Ă©tĂ© accordĂ©e aprĂšs le 1er janvier 1970 pour changer lâusage dâun local mentionnĂ© Ă lâalinĂ©a prĂ©cĂ©dent, le local autorisĂ© Ă changer dâusage et le local ayant servi de compensation sont rĂ©putĂ©s avoir lâusage rĂ©sultant de lâautorisation. » Jâexerce une activitĂ© non-commerciale Il est possible dâexercer une activitĂ© professionnelle Ă son domicile tout en Ă©tant locataire, si et seulement si lâactivitĂ© professionnelle concernĂ©e nâest pas artisanale ou commerciale. ConcrĂštement cela signifie que seuls les professionnels exerçant une activitĂ© libĂ©rale peuvent demander au propriĂ©taire de bĂ©nĂ©ficier dâun bail mixte. Ce contrat est soumis, lui aussi, Ă la loi du 6 juillet 1989, mais renforce la protection du locataire dans lâexercice de ses droits. Si les modalitĂ©s de fixation du loyer sont les mĂȘmes que pour un bail Ă usage dâhabitation, le propriĂ©taire peut tout de mĂȘme justifier un loyer lĂ©gĂšrement plus Ă©levĂ© du fait du double usage des lieux. La spĂ©cificitĂ© de la location en loi Pinel La loi est claire quant Ă lâusage de logements Ă©ligibles au dispositif Pinel. Un logement Pinel doit ĂȘtre louĂ© Ă usage dâhabitation et Ă titre de rĂ©sidence principale. Dans le cas contraire, lâexercice dâune activitĂ© professionnelle par un locataire Pinel entraĂźnerait lâinĂ©ligibilitĂ© du logement au dispositif. Le propriĂ©taire-bailleur perdrait alors son avantage fiscal. Pour conserver sa rĂ©duction dâimpĂŽts, le propriĂ©taire serait alors en droit de donner congĂ© Ă son locataire pour non-respect des clauses du contrat de location. Attention, toutefois, la dĂ©cision revient au juge aprĂšs examen du cas prĂ©cis. En savoir plus sur la gestion locative des locataires
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VĂ©rifiĂ© le 29 octobre 2021 - Direction de l'information lĂ©gale et administrative Premier ministreĂvolution du critĂšre de performance Ă©nergĂ©tiqueLe critĂšre de performance Ă©nergĂ©tique Ă respecter dĂ©pend de la date de signature du bail Ă partir de 2023, le logement doit avoir une consommation d'Ă©nergie infĂ©rieure Ă 450 kWh par m2 de surface habitable titleContent et par partir de 2025, la performance du logement doit se situer entre la classe A et la classe FĂ partir de 2028, entre la classe A et la classe E mais dans les Dom, entre la classe A et la classe FĂ partir de 2034, entre la classe A et la classe D mais dans les Dom, entre la classe A et la classe ELe propriĂ©taire doit fournir au locataire un logement dĂ©cent. Un logement dĂ©cent rĂ©pond Ă 5 critĂšres une surface minimale, l'absence de risque pour la sĂ©curitĂ© et la santĂ© du locataire, l'absence d'animaux nuisibles et de parasites, une performance Ă©nergĂ©tique minimale, la mise Ă disposition de certains Ă©quipements. Si le logement n'est pas dĂ©cent, le locataire dispose de patienter pendant le chargement de la page
Larticle 7 de la loi du 6 juillet 1989 impose au locataire de prendre en charge l'entretien des Ă©quipements du logement. En ce qui concerne la chaudiĂšre, le dĂ©cret n° 2009-649 du 9 juin 2009 relatif Ă l'entretien annuel des chaudiĂšres impose une obligation d'entretien annuel. L'entretien de la chaudiĂšre doit ĂȘtre effectuĂ© tous les ans. En cas deLa chose louĂ©e renvoie au local louĂ©, objet du bail, mais Ă©galement Ă tous les Ă©quipements situĂ©s dans les parties privatives ou dans les parties communes et inscrits expressĂ©ment dans les clauses du bail. Il sâagit donc du logement, lieu dâhabitation principal donnĂ© au locataire et de tout ce qui le constitue murs, sols, portes, meubles, garage, place de stationnement, cave, Ă©quipements de cuisine ou de salles dâeau, Ă©quipements de chauffage, etc. LES OBLIGATIONS DU PROPRIĂTAIRE En application de lâarticle 6 de la loi du 6 juillet 1989 et de lâarticle 1723 du Code civil, le bailleur ne peut, pendant la durĂ©e du bail, changer la forme de la chose louĂ©e. Cette interdiction est Ă mettre en lien avec lâobligation du bailleur de faire jouir paisiblement le locataire de la chose louĂ©e pendant toute la vie du bail. Lâinterdiction porte sur les immeubles ou portions dâimmeubles, objet principal du bail et dont le locataire a la jouissance privative mais Ă©galement Ă ses accessoires, tels que les entrĂ©es et couloirs dâaccĂšs dont le locataire Ă lâusage concurremment avec les autres locataires Paris, 31 octobre 1957, Gaz. Pal. 1957. 2. 397. Pour des questions de sĂ©curitĂ©, dâhygiĂšne ou de bonne gestion de son patrimoine, un bailleur peut se retrouver dans lâobligation de modifier la chose louĂ©e, voire de supprimer un des Ă©quipements accessoires mentionnĂ©s dans les clauses du bail du locataire en place. âą La procĂ©dure Dans ces hypothĂšses, le lĂ©gislateur a ouvert la possibilitĂ© de passer outre cette interdiction, Ă condition de respecter une procĂ©dure spĂ©cifique. En application de lâarticle 44 ter de la loi du 23 dĂ©cembre 1986, une concertation locative devra ĂȘtre conduite. Ă la suite de cette concertation, des accords individuels avec chacun des locataires concernĂ©s devront ĂȘtre obtenus. Du fait de la modification du bail, un avenant au bail et, dans lâhypothĂšse dâune diminution ou une augmentation de surface, une notification dâun nouveau dĂ©compte de surface corrigĂ©e seront obligatoires art. 32 bis de la loi du 1er septembre 1948. Le loyer pourra ainsi ĂȘtre rĂ©visĂ© Ă la demande du bailleur ou du locataire. Le demandeur devra faire connaĂźtre Ă lâautre partie, par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception LRAR ou par acte dâhuissier, les nouveaux Ă©lĂ©ments proposĂ©s. Il devra joindre Ă cette notification un dĂ©compte dĂ©taillĂ©, Ă©tabli dâaprĂšs un modĂšle type annexĂ© au dĂ©cret prĂ©vu Ă lâarticle 28 de la loi du 1er septembre 1948, des bases de calcul de ce loyer. Ă peine de nullitĂ©, la notification devra Ă©galement indiquer que, faute par lâautre partie dâavoir contestĂ© le loyer dans un dĂ©lai de deux mois, ce loyer sâimposera comme un nouveau prix. âą Jurisprudence Le nombre de dĂ©cisions de justice autour de la suppression des vide-ordures ou de la fermeture des caves montre lâimportance du respect de la procĂ©dure en amont de la modification souhaitĂ©e. La suppression des caves pour motifs de sĂ©curitĂ© ne doit pas ĂȘtre seulement invoquĂ©e dans un courrier par lâorganisme Hlm, mais doit ĂȘtre expressĂ©ment prouvĂ©e ; ainsi, malgrĂ© le risque dâincendie et un problĂšme de sĂ©curitĂ© relevĂ©, la fermeture des caves sans avoir obtenu au prĂ©alable lâaccord des locataires concernĂ©s, constitue une atteinte aux liens contractuels CA Besançon, 2e civ., 27 juillet 2011, n°10/00977. Les juges ont pu admettre la suppression de vide-ordures dĂ©cidĂ©e de maniĂšre unilatĂ©rale par les bailleurs, mais en soulignant que les locataires sâĂ©taient prononcĂ©s contre le maintien ou le rĂ©tablissement de lâĂ©quipement, par pĂ©tition ou accord collectif art. 42 de la loi du 23 dĂ©cembre 1986 Cass, 2 fĂ©vrier 2000, n°98-13471 et CA Douai, 15 fĂ©vrier 2001. LES OBLIGATIONS DU LOCATAIRE En application de lâarticle 7 f de la loi du 6 juillet 1989, le locataire est tenu de ne pas transformer les locaux et Ă©quipements louĂ©s sans lâaccord Ă©crit du propriĂ©taire. Alors que les transformations sont proscrites sans lâaccord prĂ©alable du bailleur, les amĂ©nagements sont autorisĂ©s sans quâil ne soit nĂ©cessaire que le locataire en fasse la demande. âą Quelle est la distinction entre transformation et amĂ©nagement ? Le lĂ©gislateur nâayant jamais donnĂ© de dĂ©finition de ces notions, la jurisprudence en a dessinĂ© les contours. Tout changement apportĂ© Ă la structure et Ă la configuration des lieux louĂ©s constitue une transformation. Par exemple, le percement dâun mur sĂ©paratif Cass, civ., 23 octobre 1961, D. la modification du gros Ćuvre de la structure de lâimmeuble Cass, soc., 9 juin 1966, Bull. civ. IV, n°573, le rabotage de portes de chambres, la substitution dâun mode de chauffage Ă un autre Cass, 1Ăšre civ., 15 mai 1962 ou encore le sectionnement du garde-corps dâune terrasse pour crĂ©er un passage en bois CA Colmar, 3e ch. A, 4 dĂ©cembre 2017, n°16/04010 sont des transformations. Quant Ă lâamĂ©nagement, il sâagit de tout embellissement ou Ă©lĂ©ment de dĂ©coration permettant une utilisation rationnelle des lieux louĂ©s, sans modification de la distribution des piĂšces, cloisons ou portes de sĂ©paration, et Ă condition que ces amĂ©nagements nâaient rien dâirrĂ©versible Cass, 1Ăšre civ., 18 fĂ©vrier 1963, Bull. civ. I, n°106. Par exemple, le remplacement dâun revĂȘtement mural Cass, 3e civ., 22 mars 2005, n°04-10467, la modification des plinthes, la pose dâun parquet posĂ© sur le revĂȘtement initial CA Colmar, suscitĂ©. âą Que faire en cas de transformation non dĂ©clarĂ©e ? Si le locataire souhaite apporter une transformation aux lieux ou Ă©quipements louĂ©s, il doit en faire au prĂ©alable la demande, par Ă©crit, Ă son bailleur. Ă dĂ©faut dâaccord, le bailleur pourra exiger du locataire, Ă son dĂ©part des lieux, leur remise en lâĂ©tat ou conserver Ă son bĂ©nĂ©fice les transformations effectuĂ©es sans que le locataire puisse rĂ©clamer une indemnisation des frais engagĂ©s. âą Existe-t-il un prĂ©judice esthĂ©tique pour un amĂ©nagement effectuĂ© aux goĂ»ts du locataire ? Lâarticle 6 d de la loi du 6 juillet 1989 fait interdiction au bailleur de sâopposer aux amĂ©nagements rĂ©alisĂ©s par le locataire dĂšs lors quâils ne constituent pas une transformation. Mais quâen est-il lorsque le locataire a repeint les murs de son logement dans des couleurs excentriques ? Le bailleur peut-il invoquer un prĂ©judice esthĂ©tique pour obtenir une quelconque rĂ©paration au dĂ©part du locataire ? Le locataire est en droit de faire tous travaux dâembellissement, mĂȘme si ces derniers ne sont pas aux goĂ»ts du bailleur, qui ne pourra ni exiger la remise en lâĂ©tat du logement Ă la sortie des lieux du locataire, ni en demander rĂ©paration CA Aix-en-Provence, ch. 11 A, 19 avril 2018, n°16/19750 et CA Paris, 6e ch. C, 20 septembre 2005, n°2003/20180. La notion dâexcentricitĂ© a Ă©tĂ© relevĂ©e dans plusieurs dĂ©cisions mais est laissĂ©e Ă lâapprĂ©ciation souveraine des juges du fond. Ainsi, des couleurs comme le rouge vif ou le violet nâont pas Ă©tĂ© considĂ©rĂ©es comme excentriques CA Paris, 20 septembre 2005 suscitĂ©, alors que dans une autre affaire, un rouge vif sur la totalitĂ© des murs dâune chambre, des carreaux de faĂŻence roses autour de la baignoire et du lavabo et les encadrements de la salle de bains verts ont permis au bailleur dâobtenir rĂ©paration car ce dernier Ă©tait dans lâimpossibilitĂ© de "relouer en lâĂ©tat un logement ainsi colorĂ©" CA Grenoble, 25 octobre 2011, n°09/01414. Il convient dâagir avec prudence dans ce genre de situation et ne pas hĂ©siter Ă faire intervenir un huissier afin de se constituer une expertise concrĂšte Ă apporter devant les juges. Quant au prĂ©judice esthĂ©tique, il nâa jamais encore Ă©tĂ© retenu. DES EXCEPTIONS âą Les travaux dâamĂ©lioration dus par le bailleur En application de lâarticle 7 e de la loi du 6 juillet 1989, le locataire est obligĂ© de permettre lâaccĂšs aux lieux louĂ©s pour la prĂ©paration et lâexĂ©cution de certains travaux listĂ©s par le lĂ©gislateur amĂ©lioration des parties communes ou des parties privatives du mĂȘme immeuble, nĂ©cessaires au maintien en Ă©tat ou Ă lâentretien normal des locaux louĂ©s, amĂ©lioration de la performance Ă©nergĂ©tique, ceux qui permettent de remplir les obligations de dĂ©cence du logement. Pour ce type de travaux, le locataire doit ĂȘtre informĂ© par le bailleur de leur nature et des modalitĂ©s de leur exĂ©cution par une notification de travaux remise en main propre ou par LRAR. Ces travaux ne peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s les samedi, dimanche et jours fĂ©riĂ©s sans lâaccord exprĂšs du locataire et ne peuvent avoir un caractĂšre vexatoire ou abusif câest-Ă -dire quâils ne respecteraient pas les conditions fixĂ©es dans la notification de travaux. Ă dĂ©faut, le juge, saisi par le locataire, pourrait interdire ou interrompre les travaux entrepris. âą Des exceptions pour les travaux dâadaptation du logement liĂ© au handicap -nouveautĂ© avec ĂLAN La loi relative Ă lâadaptation de la sociĂ©tĂ© au vieillissement du 29 dĂ©cembre 2015 a créé un rĂ©gime dâautorisation tacite dâadaptation du logement au handicap ou Ă la perte dâautonomie du locataire. Lâarticle 7 f modifiĂ© de la loi du 6 juillet 1989 indique dĂ©sormais que ces travaux pourront ĂȘtre faits aux frais du locataire. Ils devront, au prĂ©alable, faire lâobjet dâune demande Ă©crite par LRAR auprĂšs du bailleur. Avec la loi ĂLAN, le bailleur dispose dorĂ©navant dâun dĂ©lai de rĂ©ponse de deux mois au lieu de quatre auparavant. Lâabsence de rĂ©ponse dans ce dĂ©lai vaut acceptation des travaux et, au dĂ©part du locataire, le bailleur ne pourra pas exiger la remise des lieux en lâĂ©tat. ThĂšmes Gestion locative/Bail/Obligation du bailleur/ Obligation du locataire. Contacts Julie Molla, Direction juridique et fiscale - TĂ©l. 01 40 75 78 60 ; MĂ©l. ush-djef Institutnational de la consommation 1 Article 23 de la loi no 89-462 du 6 juillet 1989 tendant Ă amĂ©lior er les rapports locatifs, y compris pour les locations soumises Ă la loi du 1 er septembre 1948. Article L. 442-3 du code de la construction et de lâhabitation pour les locataires de logements HLM non conventionnĂ©s. Dans sa dĂ©cision n°94-359 DC du 19 janvier 1995, le Conseil Constitutionnel Ă©nonce que la possibilitĂ© de disposer dâun logement dĂ©cent est un objectif Ă valeur constitutionnelle » §7. Il en rĂ©sulte ainsi au Parlement et au Gouvernement la charge de dĂ©terminer, dans la limite de leurs compĂ©tences respectives, les modalitĂ©s de mise en Ćuvre de cet objectif Ă valeur constitutionnelle. La notion de logement dĂ©cent est trĂšs prĂ©sente en droit interne. Plusieurs textes de loi ont tentĂ© dây atteindre. Par exemple, la loi n°2007-290 de mars 2007 instituant le droit au logement opposable DALO, qui consacre le droit Ă un logement dĂ©cent pour toute personne qui rĂ©side, en France, de façon rĂ©guliĂšre et dans des conditions permanentes, et qui nâest pas en mesure dây accĂ©der par ses propres lâespĂšce, lâarticle 6 de la loi n°89-462 tendant Ă amĂ©liorer les rapports locatifs rĂ©visĂ©e par la loi n°2018-1021 portant Ă©volution du logement, de lâamĂ©nagement et du numĂ©rique contribue, elle aussi, Ă mettre en Ćuvre cet objectif. En effet, lâobligation de disposer dâun logement dĂ©cent sâapplique Ă la matiĂšre locative, et incombe exclusivement au bailleur alinĂ©a 3 de cet article, lequel encourt, le cas Ă©chĂ©ant une condamnation au civil en dommages-intĂ©rĂȘts au titre de lâinexĂ©cution de son obligation art. 1231-1 du Code civil.Lâarticle 6 de la loi du 6 juillet 1989 n°89-462 dispose que le bailleur est tenu de remettre au locataire un logement dĂ©cent » et dĂ©taille, ensuite, les critĂšres dâun tel logement. Ces derniers sont cumulatifs et sont au nombre de quatre il ne doit pas faire courir un risque manifeste pour la santĂ© ou la sĂ©curitĂ© physique ; doit ĂȘtre exempt de toute infestation dâespĂšce nuisible ou parasite ; doit satisfaire un critĂšre minimal de performance Ă©nergĂ©tique ; et doit ĂȘtre dotĂ© des Ă©lĂ©ments le rendant conforme Ă lâusage dâhabitation. Les obligations du bailleur selon l'article 6 de la loi du 6 juillet 1989 En vertu de cet article, le bailleur est soumis Ă plusieurs obligations Le logement quâil loue au locataire doit ĂȘtre en bon Ă©tat dâusage et de rĂ©paration, tout comme les Ă©quipements qui sont mentionnĂ©s dans le contrat de bailleur est tenu dâassurer Ă son locataire la jouissance paisible du logement, notamment en le garantissant des vices et dĂ©fauts pouvant y faire obstacle et, Ă ce titre, le bailleur commun Ă plusieurs preneurs est responsable, Ă lâĂ©gard de lâun, du trouble causĂ© par lâautre Cass. 3e civ. 23 mai 2019, req. n° doit entretenir les locaux en Ă©tat de servir Ă lâusage que le contrat prĂ©voit, et doit y procĂ©der aux rĂ©parations autres que locatives nĂ©cessaires au maintien en Ă©tat et Ă lâentretien normal des locaux louĂ©s. ;Il ne peut pas sâopposer aux amĂ©nagements que le locataire rĂ©alise, Ă condition que ceux-ci ne constituent pas une transformation de la chose cas de manquement Ă ces obligations, le bailleur ne peut sâexonĂ©rer de sa responsabilitĂ© quâen invoquant le cas de force majeure Ă©vĂ©nement Ă la fois irrĂ©sistible, imprĂ©visible et extĂ©rieur ou la faute du preneur, cause dâexonĂ©ration dont il lui revient, toutefois, dâapporter la preuve. Qu'est ce qu'un logement dĂ©cent au sens juridique ? De son cĂŽtĂ©, la Cour de cassation a Ă©tĂ© amenĂ©e Ă Ă©valuer les critĂšres dâun logement dĂ©cent, dâun bien meublĂ© et ce qui les distinguait. Par exemple, dans son arrĂȘt de Chambre Civile rendu le 26 janvier 2022 req. n° la Cour a considĂ©rĂ© que, lorsquâun logement dĂ©cent possĂšde les meubles permettant au locataire de satisfaire aux besoins Ă©lĂ©mentaires de la vie quotidienne ⊠notamment dâune couette ou dâune couverture, dâun dispositif dâoccultation des fenĂȘtres dans les piĂšces destinĂ©es Ă ĂȘtre utilisĂ©es comme chambre Ă coucher, dâun four ou dâun four Ă micro-onde, des ustensiles de cuisine, des luminaires, dâun matĂ©riel dâentretien mĂ©nager adaptĂ© aux caractĂ©ristiques du logement ». Le bien louĂ© pouvait ĂȘtre considĂ©rĂ© en tant que logement meublĂ©. Ce type de bien semble donc a priori relever dâune catĂ©gorie supĂ©rieure Ă celle du seul logement dĂ©cent. aĂ©riens(dĂ©cret no 62-197 du 19 fĂ©vrier 1962). De plus, la SNCF est assujettie Ă la rĂ©glementation relative au CHSCT (article 23 de la loi no 82-1153 du 30 dĂ©cembre 1982 d'orientation des transports intĂ©rieurs). f) Les entreprises d'armement maritime. L'article 9 de la loi du 23 dĂ©cembre 1982 (article L. 1959: DĂ©cret n° 59-101 du 7 janvier 1959 modifiant et complĂ©tant le code de la famille et de lâaide sociale en ce qui concerne la protection de lâenfance. Source : Journal Officiel du 8 janvier 1959. 1959 : DĂ©cret n° 59-1095 du 21 septembre 1959 portant, en exĂ©cution de lâarticle 800 du code. xLoi nq89-462 du 6 juillet 1989 modifiĂ©e tendant Ă amĂ©liorer les rapports locatifs et portant modification de la loi nq 86-1290 du 23 dĂ©cembre 1986 modifiĂ©e par la loi nq 2000-1208 du 13 dĂ©cembre 2000 relative Ă la solidaritĂ© et au renouvellement urbain x DĂ©cret nq 2005-253 du 17 mars 2005, relatif au regroupement familial des Ă©trangers, pris pour l'application du UOBb.